Forum de FilmDeCulte

Après REVENGE, je continue mon cycle "Film distribué par Rézo avec Kevin Janssens ensanglanté".

Petit polar belge sec et humble. Olivier Gourmet est bon et il y a une excellente gestion des effets de surprise dans les morts et les irruptions de violence. Il y a aussi un braquage assez cool au début.

Le défaut: un scénario un peu trop alambiqué, mal servi par des dialogues parfois poncifesques et certains acteurs secondaires rigides et attendus.

Et c'est marrant que le lendemain après avoir twitté ça je vois ce film qui commence par une intro-teaser, puis un "Une semaine plus tôt"... pour ensuite nous faire revenir à la scène du prologue à peine DIX MINUTES PLUS TARD

En fait, je me demande si le film n'a pas eu une genèse compliquée. Je n'en sais rien mais le générique met la puce à l'oreille. Regardez donc:

Réalisé par: François Troukens & Jean-François Hengens
D'après une idée et des personnages de: François Troukens
Scénario: François Troukens & (un autre mec)
Chef-opérateur: Jean-François Hengens
Montage: (une meuf) / Montage des scènes d'action et du prologue: (un mec)

Je pense que ça a été accouché dans la douleur.

Cue Massinfect dans 5 secondes: "J'ai trouvé ça tout moisi".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Oui et c'est pour ça qu'il est co-réalisé par le chef-op. Troukens un ex-bandit/taulard qui n'a aucune expérience de mise en scène et de réalisation de films.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

D'ARDENNEN c'était eux aussi?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Euh non, je dressais juste le parallèle REVENGE / TUEURS.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ce n'est pas un truc de ouf. Dans les années 90 on voyait beaucoup au cinéma Roger Knobelspiess (mort cette année).

Au contraire de Liam, sans en dévoiler trop, je trouve le flash-back du début pertinent et les 30 premières minutes sont impressionnantes avec cette putain de scène de braquage ultraréaliste. Car c'est ça le gros point du film, exit tout le folklore du genre (argot, putes, coke) pour se concentrer sur des bonne scènes d'actions badass qui impressionnent par leur côté sec et nerveux. On s'y croit et c'est très fort.

Après le film pêche un peu dans son script, l'histoire politique reste floue et pas maitrisée alors qu'elle pourrait être passionnante mais le film a un vrai capital séduction avec son côté film de gangsters à l'ancienne et ses acteurs particulièrement investis. Bien apprécié Lubna Aznabal mais c'est Olivier Gourmet qui surprend dans un registre de braqueur désespéré. Bref film imparfait mais plutôt une bonne surprise et ça a le mérite de ne pas trainer trop en longue r(1H26).

4/6

J'ai trouvé ça tout moisi.

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique

Too late.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Polar belge qui bénéficie de scènes d'action plutôt efficaces. Alors attention, c'est pas Heat hein mais il y a une sécheté brutale qui fait mouche et des choix de lieux de hold-up parfois originaux. La préparation des braquages est d'autant plus crédible que Troukens est lui-même un ancien braqueur (et a écrit son scénar en prison).
Malheureusement, entre ces scènes, le scénario se oliviermarchalise (AKA le cinéma de vieille couille poilue) à grande vitesse et n'offre pas de résolution très satisfaisante. Les personnages progressent joyeusement dans des rôles et des dialogues clichés (à base d'honneur affirmé avec des voix rocailleuses), ce qui permet rarement de sortir une performance.
C'est d'autant plus dommage que le film s'appuie sur le fait divers des tueurs fous qui a fortement marqué la Belgique avec des thèses allant jusqu'à l'évocation de la préparation d'un coup d'état. Y'avait matière à plus d'ambition.
C'est pas dégueu mais ça aurait pu être beaucoup plus.

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You are a ghost driving a meat covered skeleton made from stardust riding a rock floating through space.
FEAR NOTHING

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