Forum de FilmDeCulte

Appris de la bouche de Jean-Bernard Pouy (créateur du Poulpe), une bande jeunes réalisateurs (dont Doug Headline, Eric Valette, Fabrice Du Weltz + Le Bihan dans sa première réalisation, et puis d'autres mais il se souvenait plus des noms, p-ê Aja et Siri mais il est pas sûr), sont en train d'adapter pour une série de courts métrages pour je sais plus quelle chaîne (putain, l'info précise) plusieurs nouvelles fantastiques d'écrivains plus ou moins réputés. La nouvelle de Pouy est adaptée par Valette. C'est pour dans pas longtemps, apparemment (tournage fini, montage en bonne voie).

Voilà, si qq'un en sait plus, ça m'intéresse.

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c'est diffusé sur Canal Jimmy ce dimanche 19 et lundi 20
les 6 épisodes sont réalisés par Eric Valette, Xavier Gens, Olivier Mégaton, Harry Cleven, Doug Headline et Samuel Le Bihan.
CineLive et Télérama (qui ont en général pas les mêmes goûts) sont d'accord pour dire que le meilleur épisode est celui de...... Le Bihan, une dinguerie cartoonesque proche de Mocky et Nicloux matinée de SF. Une future reconversion pour Le Bihan?

yep, ça donne envie!
qq'un a ces chaînes et peut enregistrer?

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Canal et Jimmy sont une seule chaine !

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Delirium Tremens

lol! en fait, il passe aussi sur cine frisson (j'ai cru que c'était écrit qqpart, mais j'ai dû boire)

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alors, ça donne quoi? Quelqu'un les a-t-il vus?

J'ai commencé à mater ce matin. Et c'est pas terrible.
J'ai pourtant commencé par celui de Valette, écrit par Pouy. Ben c'est assez nul. Le scénario est sans originalité, mal ficelé (le dernier acte est démesuré par rapport aux deux premiers, il fait vraiment artificiel et c'est porutant là que tout est censé se passer). Le gore est pauvre et mal amené, pas dérangeant du tout - ce qui dérange, en fait, c'est qu'il n'est pas justifié narrativement. Les ficelles censées distiller la peur sont supra-classiques, voire platounettes. Les dialogues volent pas très haut.

Reste Claude Perron, toujours excellente actrice, et une réa plus présentable que la moyenne télévisuelle.

Mais franchement, ça m'a fait ni chaud ni froid... La suite plus tard...

Donc on continue, avec le court métrage de Doug Headline.

Etonnamment, c'est déjà un cran au-dessus du Valette. Headline a pris un peu de recul sur la kitsherie Brocéliande et livre un humble et modeste hommage de cinéphile à Lucio Fulci, sans génie mais simple et efficace.

Le récit s'accorde mieux au format court et prend pourtant tout le temps pour instaurer une ambiance (c'est le vrai problème du valette, qui va bien trop vite en besogne).

Bon, le twist final n'est pas super-original, mais c'est comme le reste, ça se laisse regarder...

Plutôt bonne surprise, donc, mais pas de quoi se relever la nuit.

si je me réfère à la critique, tu n'as pas vu les meilleures épisodes qui sont ceux réalisés par Xavier Gens et Le Bihan; celui de Mégaton est pas terrible, quant à celui de Harry Cleven les critiques ne l'ont pas encore visionné...wait & see

ça va viendre.
je suis déçu quand même par Valette, j'attendais mieux de sa part...

Donc, Fotografik, le Xavier Gens. Sur une trame, vaguement inspirée d'Amityhouse, aussi conne que peu claire (si qq'un a vu ce court métrage et a vraiment pigé l'histoire, qui est pleine de trous, je veux bien une explication de texte...), Gens pose quelques effets visuels qui ont sans doute fait la réputation de son film: une scène avec des bouches édentées (au secours! donnez-leur des dentiers sinon je vais avoir peur!), un gunfight assez figé ousque c'est surtout la caméra qui est épileptique, deux flaques de gore dans la tronche de son actrice qui geint, trois pauvres effets de transparence tout pourris façon Buffy du pauvre et une image de fin lamentable.

Franchement rien de prometteur, contrairement à ce que j'ai lu. Le Headline, mieux adapté au format court, bien que plus académique, est bien plus agréable à regarder. Et le Valette plus ludique (même s'il partage avec ce dernier un final pompier mal préparé par une intro longuette).

Le Olivier Mégaton a pour lui d'être pour l'instant le plus soigné graphiquement et au niveau de l'ambiance. Sans pour autant donner dans l'épileptique auquel il nous avait habitué. C'est assez joli sans donner dans la gratuité tape-à-l'oeil. Par contre, au niveau du thème heu... bah c'est un peu hors-sujet... C'est joli, mais ça raconte rien...


Putain, j'ai à peine le courage de mater la suite... C'est bien d'avoir envie de changer la tv, en abordant des thèmes neufs et en donnant un peu de moyens pour ça, mais faudrait aussi penser à faire les choses avec un peu de rigueur, parce que les seules intentions, c'est beau sur le papier, mais c'est tout...

C'est ton devoir, continuer tu dois...au moins jusqu'à celui de Samuel Le Bihan

je vais le faire... mais pas ce soir !

Pour en finir avec Sable Noir:

Le Harry Cleven et le Le Bihan sont p-ê les épisodes qui font montre du plus de personnalité visuelle (même si l'épisode de Mégaton est très... Mégaton... mais ça compte pas). Quelques jolis mouvements de caméra pour Cleven qui, doté d'un scénar' vaguement lynchien, est p-ê celui qui exploite le plus intelligemment le concept du patelin à malédiction. J'ai pas vu Trouble, qui apparemment est une daube, mais là, c'est plutôt acceptable, dans le haut du panier de Sable Noir. En sachant bien que ce panier monte pas très très haut non plus...

Quant au Le Bihan... Perso, j'aime pas du tout. La faute à des dialogues ineptes et à un personnage principal détestable. Mais je conçois qu'on puisse aimer le côté potache assumé.

Bilan donc globalement très décevant, pour un projet mal pensé, sans rigueur ni cohérence. Pourquoi l'équipe ne s'est-elle pas clairement mise d'accord sur son concept, n'a pas défini clairement ce qu'était ce village et du coup réalisé une vraie mini-série en 6 épisode, avec ses règles et ses lois? Au finish, on se retrouve avec des courts métrages hétéroclites et gênés par leurs contraintes narratives... Du beau gâchis.

En guise de post-scriptum, le making of parkinsonien est aussi approximatif que le concept de la "série"...