Forum de FilmDeCulte

Allez hop, occupons notre dimanche !
Surpris de voir qu'il n'existait pas, celui-là...



Filmographie compliquée du fait du duo, on va essayer de ranger ça bien.


Powell et Pressburger ensemble

[1940] - Espionne à bord (Contraband)
[1941] - 49e Parallèle (49th Parallel)
[1942] - Un de nos avions n'est pas rentré (One of Our Aircraft Is Missing)
[1943] - The Volunteer
[1943] - Colonel Blimp (The Life and Death of Colonel Blimp)
[1944] - A Canterbury Tale
[1945] - Je sais où je vais (I Know Where I'm Going)
[1946] - Une question de vie ou de mort (A Matter of Life and Death)
[1947] - Le Narcisse noir (Black Narcissus)
[1948] - Les Chaussons rouges (The Red Shoes)
[1948] - The Small Back Room
[1950] - La Renarde (Gone to Earth)
[1950] - The Elusive Pimpernel
[1951] - Les Contes d'Hoffmann (The Tales of Hoffmann)
[1955] - Oh ! Rosalinda ! (Oh... Rosalinda!!)
[1956] - La Bataille du Rio de la Plata (The Battle of the River Plata)
[1956] - Intelligence Service (Ill Met by Moonlight)
[1966] - They're a Weird Mob
[1972] - The Boy Who Turned Yellow (téléfilm)


Films réalisés par Powell seul

Quota Quickies

[1931] - Two Crowded Hours / My Friend the King / Rynox / The Rasp / The Star Reporter
[1932] - Hotel Splendide / Born Lucky / C.O.D. / His Lordship
[1934] - The Fire Raisers / Red Ensign / Something Always Happens / The Girl in the Crowd
[1935] - Some Day ; Lazybones / Her Last Affaire / The Price of a Song / The Love Test / The Phantom Light
[1936] - The Brown Wallet / Crown v. Stevens / The Man behind the Mask

"Vrais" films

[1937] - À l'angle du monde (The Edge of the World)
[1939] - L'Espion noir (The Spy in Black)
[1939] - Le lion a des ailes (The Lion Has Wings), coréalisation
[1940] - Le Voleur de Bagdad (The Thief of Bagdad), coréalisation
[1959] - Lune de miel (Luna de Miel)
[1960] - Le Voyeur (Peeping Tom)
[1961] - The Queen's Guards
[1964] - Le Château de Barbe-Bleue (Herzog Blaubart Burg)
[1969] - Age of Consent
[1978] - Return to the Edge of the World


Films écrits par Pressburger seul

[1930] - Die Große Sehnsucht / Abschied
[1931] - Ronny, Das Ekel / Dann schon lieber Lebertran / Emil und die Detektive / Der Kleine Seitensprung
[1932] - Une jeune fille et un million / ...und es leuchtet die Pußta / Sehnsucht 202 / Petit écart / Lumpenkavaliere / Held wider Willen / Eine von uns / La Belle aventure / Wer zahlt heute noch? / Das Schöne Abenteuer / A Vén gazember
[1933] - Une femme au volant / Incognito
[1934] - Mon coeur t'appelle / Milyon avcilari
[1935] - Monsieur Sans-Gêne / Abdul the Damned
[1936] - Sous les yeux d'occident
[1936] - Port-Arthur / Parisian Life / One Rainy Afternoon
[1937] - The Great Barrier
[1938] - The Challenge
[1939] - The Silent Battle
[1953] - Twice Upon a Time (également réalisateur)
[1957] - Men Against Britannia
[1957] - Miracle in Soho
[1965] - Operation Crossbow


Léo, je te fais cadeau d'un sondage, si tu résoud le casse-tête de me trouver les 20 films les plus célèbres (pas difficile de faire ressortir les 10/12 majeurs, après c'est plus ardu).

Vu aucun. La honte.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Au contraire, t'as trop de chance ! Moi je m'attriste avec cette impression traînante d'avoir commencé par les meilleurs, et que maintenant à chaque film ce sera un peu moins bien... Me les réserve par petites doses pour pas tout expédier d'un coup, genre un par an.

De loin comme ça, sans avoir rien vu, ils me donnent l'impression d'un cinéma froid et cérébral à la Losey ou Greenaway (dont je vois les qualités, mais qui ne me touchent pas de tout), du coup je suis pas très chaud.

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ah non pas vraiment, même si y a toujours ce côté "distance élégante du cinéma anglais" qui persiste. La perfection formelle hallucinante pose certes une petite distance inévitable aux personnages, mais c'est un cinéma plus flamboyant que maniéré, qui garde bizarrement toute sa dimension romanesque et sensible, sans jamais les regarder de haut, sans les psychologiser, sans signifier un temps d'avance (ou un fatalisme, social ou autre) sur les péripéties. C'est un équilibre assez inédit dans l'Histoire du ciné, qui tient sans doute pour beaucoup au fait que les films soient réalisés en binôme, qu'ils soient un dialogue, qu'il n'y ait pas de petite certitude satisfaite.

Question distance/froideur, c'est un cinéma que je rapprocherais pas mal des Coen par exemple (quand ils sont pas en mode feignasse), malgré de grosses différence (très peu d'ironie grinçante chez P/P).

Bon, je tenterai alors.
Tu me dirais de commencer par quoi ?

_________________
"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Mon préféré est A Canterbury Tale (et c'est de très loin le moins distant, de ceux que j'ai vus), mais c'est spécial et pas forcément représentatif de la filmo, donc je dirais plutôt Le Narcisse noir.

6/6

[1960] - Le Voyeur (Peeping Tom)
[1943] - Colonel Blimp (The Life and Death of Colonel Blimp)
[1945] - Je sais où je vais (I Know Where I'm Going)

5/6
[1944] - A Canterbury Tale
[1947] - Le Narcisse noir (Black Narcissus)
[1948] - Les Chaussons rouges (The Red Shoes)

4/6
[1946] - Une question de vie ou de mort (A Matter of Life and Death)
[1950] - La Renarde (Gone to Earth)



Je suis pas sûr qu'il y en ai plus de 12

Ouhla

Encore une pique gratuite tu vas lâcher en loucedé avant de partir en courant sans faire l'effort de t'expliquer, Griffin d'amour ?

Je suis surpris qu'on rapproche ces deux filmos. Pas grand chose à voir me semble t il

+1. J'avais oublié.

_________________
Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Maîtrise cadenassée (dosée à l'extrême, chorégraphiée) de chaque aspect du film, scénario et forme au millimètre, avec la légère distance que ça implique.

On pourrait dire ça de beaucoup d'autres cinéastes avec à l'arrivée des émotions fort différentes. Tu le dis toi même

Le temps d'avance, le regard de haut et le fatalisme sont chez les Coen.

Je ne sais pas, je ne vois pas tant de noms que ça à un tel niveau de verrouillage scénaristique et formel, constant sur tout la filmo, quelque soit la qualité ou l'inspiration du film. A qui d'autre penses-tu ?

Pour les différences que tu pointes, je notais justement à Castorp qu'ils différaient sur l'ironie.

Après je m'en fous peu, je ne tiens pas à tout prix à les mettre dans le même sac. C'est le petit message hautain, récurrent ces derniers temps, qui me faisait tiquer.