The Evil dead. 1981.
Vu il y a trop longtemps. A l'époque j'avais été déconcerté par l'aspect cheap, mais j'étais très jeune, je sais qu'aujourd'hui je l'apprécierai bien plus.
Evil dead II. 1987
Drôle de démarche que de refaire le 1. Mais ça m'avait plus. A revoir lui aussi.
Darkman. 1990.
Bancal et singulier. Un peu indigeste aussi.
3.5/6
Evil dead 3 : l’armée des ténèbres. 1992
Celui là m'a pleinement convaincu. J'adore la VF, certaines répliques ont longtemps été cultes chez moi (chez prixbas les prix sont bas). Et le côté cartoon, presque auto-parodique fonctionne à fond.
4.5/6
Mort ou vif. 1995
Je le vois comme un film de fétichiste. On réduit le western à ses signes les plus évidents : les duels, la rédemption, les flingues... et à une variation sur un même thème. En gros comment filmer une série de duels sans se répéter, ou en se répétant mais en changeant une chose à chaque fois. Ça pourrait durer 10 heures. Un film bizarre, replié sur lui même, formaliste, concept mais sauvé par son humour et sa vitalité.
4.5/6
Un Plan simple. 1998
Très fargo mais en moins ricanant. Le coulpe de frères est très touchant, c'est le premier film de Raimi qui développe à ce point ses personnages. Assez classique mais c'est la neige qui veut ça.
4.5/6
Pour l’amour du jeu. 1999
J'ai un amour particulier pour celui là. Le film est clairement ampoulé à des endroits, l'histoire d'amour est stupide et chiante et le tout a un rythme incroyablement plat.
Mais l'histoire de ce lanceur de baseball qui tient sa place jusqu'au bout, revoit ses anciens amis à la batte, comme des fantômes, pour un dernier tour de piste, se fait un monologue dans son coin, et réduit le stade et la rencontre sportive à un seul point : lui sur son "diamant", avec comme seul enjeu son introspection et ses doutes, je trouve ça magnifique. Et puis il y a quelques fulgurances, lorsqu'il se "focalise" et que tout devient flou autour de lui, ou ce plan un peu long, où Kostner se change seul dans le vestiaire, un peu vieux, un peu bedonnant, avec une mauvaise peau, c'est le premier plan qui prend acte de la nouvelle place de l'acteur à Hollywood, une star sur le retour qui a perdu de sa superbe mais qui sait encore tenir un plan. Des petites choses mais du coup ce film me touche vraiment.
4.5/6
Intuitions. 2000
Beau personnage quand même. Et puis à un moment, elle court chez elle, dérape sur de la peinture et tombe. A sa manière de se casser franchement la gueule, on voit que c'est pas fait exprès, que l'actrice s'y attendait pas. Et puis on voit sa culotte à ce moment, c'est assez incongru, c'est touchant de réalisme, un moment volé. Je trouve que c'est une belle chose que d'avoir gardé ce plan malgré le gadin. D'ailleurs le film part un peu dans tous les sens, au niveau du scénario, le seul point vraiment fixe c'est ce personnage, un peu mère courage. Raimi est dans une période où il s'intéresse à ceux qu'il filme, à l'histoire qu'il raconte. il n'est plus le petit malin qui fait le show avec sa caméra, il me plait bien.
4.5/6
Spider Man. 2002
C'est un peu la jonction de ses deux penchants. Un peu faiseur, un peu épate, mais aussi pas mal de sensibilité par rapport à ses personnages. Il tente aussi le grotesque là où on l'attend pas forcément.
4.5/6
Spider Man 2. 2004
La même chose en mieux rôdé. Le mieux, c'est une scène un peu Evil Dead au début. Le moins bien, c'est peut être qu'il est trop conscient de ses effets au niveau de sa thématique adolescent qui change et tout ça. C'était plus naïf dans le 1, c'était un peu mieux. Mais sur les scènes de baston y'a pas photo.
4.5/6
Spider Man 3. 2007
C'est le bordel. mais je rejoins Tetsuo sur l'intérêt de l'aspect comics de ce bordel. Mais je rejoins Film Freak sur l'aspect pas toujours convaincant de l'intérêt de l'aspect comics de ce bordel. Enfin c'est le bordel. Raimi s'amuse pas mal, et nous rappelle que tout ça n'est pas forcément sérieux. Et en ces temps de lobbyisme geek (à mort les geeks) c'est appréciable.
4.5/6
Jusqu’en enfer. 2009.
Pas vu, mais je prévois un 4.5/6.
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