Forum de FilmDeCulte

Pourquoi ?

Bah j'essaye d'en voir au moins 2 par jour, ça me maintient en bonne forme.

Deux films par jour c'est le minimum. C'est avant le repas de midi ça.

Mais avec GTA IV qui arrive à la fin du mois, ça va pas être simple...

Deux par jour c'est ce que je vais essayer de faire dès que je suis au chomdu !
Mais avec GTA IV qui arrive à la fin du mois, ça va pas être simple...

Voilà. Copaiiiiin !

Hé Hé !
Et bien sur, j'en profiterai pour m'abonner au live !

The Awakening (1990) : Tout premier court-métrage du futur réalisateur d'Abandonnée. Un jeune lycéen s’endort en classe. A son réveil, ses camarades et son professeur sont immobiles, le silence est total. Et d’étranges signes sont inscrits au tableau… Si le concept reste intéressant, le résultat est à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'un film étudiant, c'est à dire assez inabouti sur le fond et la forme. Cela dit, se laissent deviner les futures thématiques de l'auteur, avec en l'occurrence une approche de la mort assez spirituelle. 2-3/6

Aftermath (1994) : Le plus radical, le plus traumatisant, le plus extrême des trois courts-métrage. Dans une morgue, un docteur cède à ses tentations les plus obscènes après avoir découpé et nettoyé des cadavres. Adoptant une mise en scène très clinique, Cerda ne tombe jamais dans le voyeurisme mais s'en joue par un parti-pris tellement graphique qu'il en devient répulsif. Le corps humain est ici au centre des regards, un corps humain sans vie, morceaux de chairs et d'os qui subiront leurs ultimes violences, le tout sans un mot, sans un cri. Le silence comme poids supplémentaire de l'horreur. Chez Nacho Cerda, même après la mort, on continue de souffrir. 5/6

Genesis (1998) : Une idée simple, un concept fort, et voilà qu'en même pas 30 minutes, Nacho Cerda montre déjà toute l'étendue de son talent. Un sculpteur recrée le corps de sa défunte femme, morte dans un accident de voiture. Hanté par ce souvenir, il s'aperçoit un jour que la statue se met à saigner... Porté par une musique très délicate, Cerda expose une nouvelle fois son penchant pour le corps humain, et démontre un beau sens du cadre doublé d'une vision de la mort pour le moins romantique et mortifère. Une réussite. 4,5/6