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Attention psychose



Un couple s’installe dans sa nouvelle maison située à l’orée d’une forêt. Alors que sa femme s’absente, le mari scrutant les alentours avec ses jumelles découvre au loin, dans les bois, une jeune fille se déshabillant complètement. Intrigué, et peut-être un peu voyeur aussi, il s’en approche et manque d’être tué par un effrayant inconnu. L’homme en fuite ne sait pas encore dans quel incroyable engrenage il s’est engagé. Transporté dans le temps une heure et demi plus tôt, il tentera de changer le cours des évènements. Mais peut-on impunément changer son destin ?

Le voilà, l'ibérique qui traînait dans les placards de la fabrique de film et qui vient de remporter la compet d'inedits video devant The strangers.
Sans moyen et donc baignant dans une quasi Zerie (la machine à voyager dans le temps qui ressemble à une sorte de jacuzzi-friteuse vaut le coup d'oeil) ce film un peu zarb dont on se demande pourquoi il s'obstine à ne pas faire peur voit son intérêt résider dans un script malin, emberlificoté, sûrement pétri d'invraisemblances mais qui a le mérite, même s'il arrive avec dix ans de retard, de servir de carte de visite.
3/6

Une bien belle affiche



Timecrimes, lauréat vidéo au nez et à la barbe de The Strangers, tient plus de la comédie noire (à petite laque fantastoche) que de gueule de boogeyman comme le laisse supposer le poster. De la boucle temporelle très ludique, bien efficace dans sa première heure, quand même un peu plus dans le partage en live *mais comment boucler la boucle* ensuite. Mais ça reste plutôt sympa avec du vrai-savoir faire ibère dedans.

Si senor.

3-4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

En fait, à partir d'un moment, quand t'as vu un film de boucles temporelles paradoxales, tu les as tous vu.

Ma découverte tardive de ce petit film surcoté s'est donc soldé par une déception face à ce récit relativement prévisible dans son premier acte, complètement (et, dans une certaine mesure, inévitablement) prévisible dans son deuxième acte, et vaguement surprenant dans son dernier acte...mais qui peine à raconter concrètement quoi que ce soit au-delà de ses croisements faussement ludiques, la faute à une caractérisation paresseuse (le protagoniste est tour à tour indéfini, complètement con, trop rapidement agressif et la fin, j'en parle même pas).

Ça fait - désolé pour la formule éculée - court métrage étiré.
Ou plus exactement, on dirait le climax de Retour vers le futur II en moins inventif étalé sur 1h30.


Un remake écrit par Steven Zaillian et réalisé par David Cronenberg était un temps prévu.
Je sais pas si c'est indispensable mais l'original est perfectible donc y a moyen...

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Me suis dit ça devant Interstellar.

J'avais grillé le truc aussi dans Interstellar mais ça tient presque du détail. Là c'est tout le film.

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Je serai moins sévère que Bob, même s'il est vrai que le film est sans doute un poil surcoté.

C'est le scénar qui est cool et assez jouissif. Au milieu, on se dit "Ouais bon, we're going through the motions here", mais la fusée a un étage supplémentaire qui donne envie de tout revoir depuis le début. L'exécution, elle, est plutôt amatrice - non pas tant dans l'absence de budget que dans certains parti-pris de jeu qui font un peu court-métrage de jeune: les coups de pied de biche gentillets, le héros hiératique qui devient instantanément ce que le script attend de lui qu'il soit... C'est compensé par un humour un peu potache qui nous fait des clins d’œil, mais ne suffit pas à rattraper une fin trop DECEPTIVE à mon goût. Bilan final: ça reste sympathique.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste