Forum de FilmDeCulte

Miklos Dongo, un grand gymnaste, a dû mettre fin à sa carrière à la suite d'une blessure. Il débarque au Canada pour commencer une nouvelle vie. Devenu entraîneur, il s'occupe de l'un des jeunes gymnastes les plus talentueux du pays, dont il doit faire un champion. Le jeune homme est vaniteux et colérique, et Miklos a beaucoup de mal à établir un contact avec lui...

Petite surprise hongroise produit par les Kasso père et fils, sélectionné à la Quinzaine et Grand prix Cinessonne de l'année dernière, White Palms excelle dans la détresse psychologique d'un enfant confronté à la discipline absure d'un entraîneur dictateur et dans la manière de filmer la gymnastique, avec un parallèle assez bluffant entre un numéro de trapèze au cirque et une compétition d'agréés. Normal, le réalisateur s'est inspiré de sa propre vie et celle de son frère, artiste au cirque du soleil qui joue aussi le rôle principal et qui sous ses airs de Stephen Dorff qui paie pas de mine, est mille fois mieux gaulé que Beowulf. Le film, qui joue sur plusieurs niveaux de récit (l'enfance maltraitée, puis le même gymnaste devenu entraîneur s'occuppant d'une forte tête) manque parfois de souffle et de dimension esthétique, mais il respire l'amour du travail bien fait.
4/6