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Réalisé par un mec qui a commencé comme animateur chez Disney en 1977 avant d'en devenir l'un des producteur, poste qu'il occupe encore aujourd'hui, cet excellent documentaire mélange habilement des vidéos privées d'époque (avec John Lasseter en cameraman, montrant le monde faussement idylliques des jeunes animateurs délirants, dont un Tim Burton plus nerd que jamais), des images d'archives tirées d'interviews ou de films internes (permettant enfin de voir Michael Eisner, mec qui occupe une place prépondérante dans tous les bouquins sur le biz hollywoodien que je lis depuis 10 ans, autrement qu'en photo, en action, avec le charisme qu'il dégage et non juste en citations auxquelles l'écrit ne peut rendre honneur), des caricatures d'aujourd'hui pour illustrer les conflits d'hier narrés par la voix off (permettant de croquer Katzenberg plus méchamment que le dialogue ne se permet de le faire) qui s'allie à des propos des principaux intéressés interrogés pour le film (donnant une voix à tous ses réalisateurs et animateurs rendus anonymes par l'effort collaboratif qu'est le cinéma d'aniamtion) afin de dresser le portrait du studio et comment, entre 1984 et 1994, il aura su se ressaisir (avant de sombrer à nouveau mais ça c'est pas montré).

Le film est exhaustif (on évoque les échecs des années 80, le passage à la comédie musicale, l'arrivée du numérique, la rivalité avec Bluth/Spielberg, les guéguerres en coulisses, etc.) et honnête (même le grand Walt n'est pas idolâtré et est accusé d'avoir récolté des compliments qui revenaient à d'autres) et va à toute allure (86 minutes où les segments, els années et les interlocuteurs s'enchaînent, parfois trop rapidement, genre un nom apparaît à l'écran pour identifier la personne qui parle mais celle-ci parle de quelqu'un d'autre dont la photo apparaît à l'écran en même temps que le nom qui n'est pourtant pas le sien) même s'il n'est pas révolutionnaire (j'ai appris peu de choses au final mais c'est parce que j'ai lu beaucoup de choses sur Katzenberg).

4,5-5/6

Vu dans la seule salle parisienne où il passe, le MK2 Parnasse, perdue dans une mini-rue, juste à côté du lycée que j'ai fréquenté deux ans sans jamais avoir connaissance de l'existence du dit cinéma.

Cow-boy, je sais que t'auras jamais le temps d'y aller mais si tu peux le chopper autrement, je pense que ça t'intéressera.

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Putain je connaissais pas du tout mais je vais me rencarder ouais....... Il faut que je voie ça. Merci !

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Netflix les gars, Netflix.

chopper ou? on sait le voir ou mis à part ce cinéma?

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Sinon y'a l'air d'y avoir des bouts en commun avec l'excellent documentaire présent sur le DVD de la Petite Sirène [qui raconte à peu de choses près la même chose].