Forum de FilmDeCulte

Secrète ou tourmentée, un peu des deux en fait (laffiche dit secrète, la carton d'ouverture tourmentée...)...



oui, elle a des seins superbes...

Film érotique inédit en salles en France, ressortant estivalement au St-Michel. L'occasion de constater à quel point cette salle se dégrade (allez faire un tour dans les chiottes des hommes... ), mais en même temps de se dire que l'ambiance ciné porno fonctionne pas mal pour ce genre de pelloche (au passage, si tu es le gros con chauve au quatrième rang qui a rendu cette séance Fathi-gante en disant chut à un sac en plastique que tu étais le seul à entendre pendant toute la séance, je te conchie, parce que, nous, on les entendait super-bien tes "chut"...).


chut!

Heu, qu'en dire? Bah que c'est audacieux (l'histoire, c'est quand même: une ado, jalouse du physique avantageux de sa mère, se vexe quand celle-ci refuse de faire l'amour avec elle ; elle va la rejeter et prendre un amant, alors sa mère va se taper l'amant à son tour et la gamine sera encore plus véner), mélangeant inceste et SM. En même temps, ça reste très sage puisque, érotisme oblige, tu as toujours une poutre, une lampe, ou même un cache noir bienvenu au beau milieu de l'écran, pour dissimuler les sexes.



Mais abondance de nichons ne nuisant pas, ça reste passablement bandant.

Et c'est à peu près tout. Les séquences séparant les scènes de baise sont un peu longuettes (c'est donc tout à fait du cinéma érotique), même si la thématique sado-maso permet de relever un brin la sauce. Et puis quelques jolies trouvailles visuelles, notamment un très beau final.



Enfin voilà, rien de révolutionnaire, c'est court (74 min), ça se regarde, mais en même temps, c'est bizarre de regarder ça dans un ciné classique (avec un rang de vieilles au fond de la salle )... Tu te demandes à la fois comment gérer l'excitation et si tes voisins vont interpréter tel ou tel de tes mouvements comme un truc lascif ou quoi...



Une expérience, en somme, mais dont on peut aussi bien se passer (les nostalgiques des dimanches roses de M6 apprécieront, ceci dit).

2/6, allez.

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mmmh ca passe au mk2 quai de Loire...

Je me tate.

lol!

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Une mise en scène soignée et une actrice principale qui, grâce à son splendide corps et un jeu inspiré, fascine (et pour ce genre de film c'est essentiel). Les scènes érotiques ne sont jamais ennuyeuses et parviennent à bien distiller ce mélange de douleur et de plaisir dont le clou sera l'éprouvante séance de tatouage. La relation ambigue qu'entretiennent les personnages et les liens avec le théatre Kabuki finissent par en faire une oeuvre interessante, délectable et parfaite en cette période de canicule.
Cela dit, le film ne convaincera pas tout le monde.

J'ai trouvé ça bien bon, notamment grâce à la mise en scène qui fait merveille sur toutes les scènes érotiques (la scène où la fille baise son amant pendant que sa mère est à côté par exemple, où la géniale scène de tatouage). Comme dit plus haut l'intégration du Kabuki, de ses poupées, de ses masques et de ses jeux de lumière (aux visions initiales succède une Dame Yoshino en Femme serpent sous un halo vert, image assez puissante) nourrissent vraiment le film. Et Naomi Tani est très bien. Je l'ai peut-être préféré à Une femme à sacrifier du même Konuma.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair