Le genre a bien évolué quand même depuis quelques décennies, la ou à notre époque le faux documentaire s'adapte principalement à un genre et n'est la que pour amener une certaine forme de réalisation il est ici présent pour faire passer un message certes un peu naïf car jouant trop sur un manichéisme méchants flics/ gentils hippies un peu hors sujet mais louable. Le (seul) gros soucis du film c'est donc son manichéisme assez basiques à travers les scénes de "tribunal" qui sont beaucoup trop répétitif et lassante face à des personnages qui ne font rien pour s'aider eux même et témoigne d'un discours certes en parti véritable et pur mais beaucoup trop caricatural pour amener le spectateur à s'intéresser à eux.
Ensuite je ne sais pas si c'est un parti pris du réalisateur pour porter un regard noir et critique sur les deux parties en question mais si c'est à prendre au premier degrés c'est un peu limite et hélas le film est trop flou sur ce côté la.
A côté de ca le film est assez choquant psychologiquement, très bien mise en scène dans son et porté par un casting amateur (à l'exception de quelque un) mais qui se débrouille très bien, c'est juste dommage qu'il n'ai pas plus de scénes sur le Punishement Park et un peu moins sur le tribunal qui est nécessaire au début pour introduire le film et surtout son message mais qui hélas lasse assez vite quand même il faut l'avouer, sans cette partie la note aurait été plus haute.
Le côté documentaire apporte aussi une réflexion sur le journaliste qui regarde sans agir assez pertinente au vu de l'époque et du contexte dans lequel le film a été fait.
Concernant le punsishment park en lui même et l'aspect survival du film c'est assez bien géré, il exploite assez bien tout ce qui pourrait se passer dans ce genre de procédé jusqu'à la fin bien gerbante qui montre l'atrocité du concept, on pourrait se demander pourquoi ils laissent des gens filmer ça (j'aurais pas été étonné de les voir se faire descendre à la fin) mais apparemment il se foute juste de l'opinion qu'on pourrait avoir d'eux (à un moment donné j'ai cru qu'on était dans un espèce de gouvernement parallèle et de vision futuriste du monde mais la mention de Nixon empêche cette théorie) .
Au final une petite préférence pour la bombe.
4,5/6
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) donc. Même si rapidement on comprend qu'il ne peut s'agir d'un docu, la caméra à l'épaule, le montage, les interviews concourent à rendre tout cela très réel, et le malaise ressenti est terrible.
).
