Forum de FilmDeCulte

Les membres d'un groupe de K-Pop célèbre doivent concilier leur vie sous les feux de la rampe et leur identité secrète de chasseuses de démons, le tout baignant dans un décor coloré de mode, de cuisine, de style et du mouvement musical le plus populaire de la génération actuelle.

Oui je ne poste plus que sur des DA Sony/Netflix.

J'ignorais l'existence de ce film jusqu'à ce que je voie popper des avis positifs à sa sortie il y a déjà deux mois de la part de mutus fans d'animation (asiatique notamment) et je n'ai même pas capté tout de suite que 1. il s'agissait d'un film américain, 2. il s'agissait d'un film Netflix. Il s'agit d'ailleurs de leur deuxième plus gros succès ever (derrière l'infâme Red Notice avec Dawyne Johnson, Ryan Reynolds et Gal Gadot) qu'ils ont d'ailleurs de sortir en salles exclusivement samedi et dimanche dernier (et non deux semaines avant sa mise en ligne comme pour leurs autres "sorties ciné"), se classant premier du box-office sur le week-end, ce qu'ils n'avaient jamais connu (mais qui ne changera évidemment rien à leur modèle).

Outre ce phénomène attisant ma curiosité, l'envie d'y jeter un coup d’œil m'est surtout venu du fait que mes enfants ont découvert le film chez leur grand-mère - et ma fille de 4 ans l'a même revu 3 fois depuis (vacances + parents indignes) - et PONCENT la BO depuis. Et je dois avouer qu'en gros suceur de pop, ce que j'entendais ne me déplaisait pas, même en VF.

C'est donc dans les meilleures conditions, avec deux gamins chauffés à blanc (à la fin, mon fils de 9 ans a déclaré qu'il s'agissait de son film préféré avec les Star Wars 1, 6 et 3), comme quand j'avais vu Mamma Mia en salles (même si on leur a interdit de chanter pendant le film), que j'ai découvert le film et compris presque instantanément son attrait.

D'emblée, avec une introduction express de sa mythologie improbable, le film adopte un rythme et une esthétique galvanisante, avant même la première chanson. Cette animation en 3D qui garde le style manga/manhwa, ces couleurs et lumières héritées de l'éclairage de concerts selon la réalisatrice qui dit s'être également inspiré des clips pour le découpage, il y a une rondeur générale et une énergie séduisante, doublée d'un cocktail d'humour et d'action. Des gags tout droit sortis du Collège fou, fou, fou précèdent des bastons sous influence japanime. C'est le premier long d'une ancienne artiste de chez DreamWorks et j'ai un peu retrouvé de la verve des films de Peter Ramsey (Les Cinq légendes, Into the Spider-verse).

C'est un vrai film d'expatriée, un peu comme Alerte rouge de Domee Shi : on est loin de la sensibilité des films d'animations asiatiques mais le film témoigne tout de même d'une certaine personnalité dans son identité, entre KPop et démonologie coréenne. Le traitement du lore demeure aussi basique que le titre est direct (mais donne justement envie de voir des préquelles, suites et spin-off) mais cette idée simple et naïve de voix et de chansons capables de créer une défense contre le mal est tellement pure et communicative que ça a totalement fonctionné sur moi. Derrière les trames clichés d'acceptation de soi, qui rendent pour être honnête la deuxième moitié un peu moins enthousiasmante que la première, plus variée dans les tons, c'est cette notion de l'art - si si, comme dirait Lady Gaga, "Pop Music Will Never Be Low Brow" - comme force salvatrice qui m'a parlé. Et le choix du musical était évidemment la meilleure manière de l'incarner.

A ce titre, la métaphore pas voilée du tout de la dépression (décidément un trope révélateur des blockbusters récents) et la "critique"de la musique commerciale comme entraînante mais sans âme (représentée par les chansons du groupe de mecs, qui osent comparer les fans à des canettes de soda) s'avèrent tout à fait à propos. Et soudain, c'est comme si le film proposait l'impossible rencontre entre Buffy, La Reine des neiges et...Vox Lux?

En tout cas, j'ai trouvé ça vraiment cool.

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succès absolument phénomenal en effet, autant sur netflix que pour la bo, qui défonce absolument tout et tout le monde sur spotify...

c'est le pinacle du succès incroyable de la kpop, qui a totalement conquis les coeurs des adolescentes, enchaine les u arena et les stades de france en cascade pour des artistes n'ayant jamais eu aucune exposition mainstream. et ce alors que la pop occidentale est en crise depuis plusieurs années. et du coup... c'est un film totalement américain qui récupère juste le truc.

ils sont très forts.

Ma fille de neuf ans le voit une fois par jour. ENORME CARTON.

Oui la mienne l'a rematé encore aujourd'hui.

C'est son film préféré avec..."le film du monsieur qui tombe dans le trou" (Hundreds of Beavers).

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Ah bah ça y est, il a dépassé Red Notice.

C'est officiellement le film Netflix le plus vu (sur sa période de lancement de 91 jours).

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je ne sais pas exactement quelle gueule ont les contrats pour ce genre de choses aux us, mais je me demande s'il n'y a pas des réunions chez sony pour se dire qu'ils sont quand même passés à côté d'1,5 milliard de recettes en salles et que ça vaut peut-être le coup de reprendre un peu ce genre de risques plutôt que choisir l'option safe netflix.

Mais est-ce que ça aurait cartonné en salles?

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Háte de lire Lohmann là-dessus.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

C'est quand même bien moche.

Je ne suis pas là cible. J'ai donc trouvé cela pénible d'autant plus que pour moi les chansons sont des scies musicales.

Le film est intéressant pour le phénomène qu'il est devenu. On peut essayer de le comprendre ou du moins d'en saisir la raison. Et dans la première partie je trouv que ça marche vraiment bien ce mix improbable de pop (et Golden est un tube assez indéniable), d'humour cartoonesque souvent réussi (la scène des toboggans très drôle) et de fantastique, le tout incarné par trois personnages très iconiques sorties de japanime.

Cependant d'un pur point de vue de spectateur après environ la moitié du film je décroche totalement et ça se prend soudain beaucou plus au sérieux et là j'ai eu beaucoup plus de mal jusqu'à un interminable final musicalo-action qui m'est totalement passé au-dessus de la tête.

Mais le plaisir immense d'avoir vu ce film c'est surtout d'avoir pu assister aux réactions de ma fille de 8 ans totalement fan et qui avait le sourire aux lèvres du début à la fin et ça c'est inestimable.

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CroqAnimement votre

Film dont j'ignorais l'existence et du coup je vais tenter avec le FISTON.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Biais de perception le plus incroyable du monde.

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Alors que nos rues sont peuplées de Sébastien Loeb qui disent "Pas tant"...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Ma fille de 16 ans a beaucoup aimé. Surtout la musique qu'elle adore et nous impose en boucle.

Mon fils de 13 ans qui a bon goût musicalement a détesté.