Forum de FilmDeCulte

aka I Used to Be Funny



Sam, une jeune comédienne et jeune fille au pair souffrant de stress post-traumatique, se demande si elle doit ou non participer aux recherches de Brooke, une fillette disparue dont elle était la nounou.

Hasard du calendrier, Sam fait plus rire (Oscar du Meilleur Titre Français) sort avec deux ans de retard ici et en même que Sorry, Baby et même si l'arc du protagoniste ne s'articule pas de la même manière, le film souffre tout de même de la comparaison, paraissant bien plus conventionnel, pour ne pas dire un peu grossier même, dans le traitement d'un sujet identique : la reconstruction après une agression sexuelle.

Pendant longtemps durant ce récit qui alterne passé et présent, l'incident n'est pas évoqué mais tout spectateur a clairement compris ce qui s'était passé et j'en suis venu à me demander quel était l'intérêt de cultiver un mystère de la sorte mais il est évident que la réalisatrice ne cherche absolument pas à garder le secret tant les "indices" sont sans équivoque et cultive plutôt le poids omniprésent de ce trauma dont tout le monde dans l'entourage de Sam est conscient mais que personne ne verbalise, un énorme non-dit qui plane sur tout le film.

Cela étant dit, ça n'empêche pas le film de paraître tout de même un peu trop long et un peu élémentaire dans la façon dont le PTSD affecte les relations de Sam avec les autres ou son taf mais là où le film se distingue légèrement c'est dans l'angle choisi par Pankiw, axant le cheminement de l'héroïne par le prisme de la culpabilité, symbolisée par la relation avec la jeune fille qu'elle gardait.

C'est sorti mercredi dans deux salles sur Paris (putain de Luminor avec son allée au milieu) mais c'est évidemment trouvable en ligne aussi si comme moi vous êtes un Rachel Sennott-zouze.

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