Forum de FilmDeCulte

Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.

Hey ChatGPT, ça ressemblerait à quoi un mélange de Mes doubles, ma femme et moi mâtiné de Moon qui vrille en Starship Troopers dans la deuxième moitié par Bong Joon-ho, mais pas le Bong Joon-ho de Snowpiercer, même si c'est vaguement le même film, celui du lourdingue Okja? Autrement dit, génère-moi un film mid et interminable et bordélique avec plein de flashbacks didactiques aussi lourds que sa satire a les dents limées par sa propre évidence.

J'étais curieux de revoir Memories of Murder et The Host (et même Snowpiercer), qui restent les films du cinéaste que j'ai le plus appréciés mais qui ne dépassent tout de même pas un certain plafond de verre chez moi, mais ce n'est pas ce nouvel opus décevant enfin dans les salles un an après sa date de sortie initiale - Bong avait bien le final cut mais il a visiblement galéré au montage et ça se voit - qui va m'y encourager.

Le début mélancolique m'a plutôt agréablement surpris tant je craignais l'angle comique un peu surfait (comme la voix nasillarde élue par Pattinson, tout de même bon dans le double rôle) et je me suis pris à croire à un film character-driven utilisant un postulat de SF pour développer un propos sur l'exploitation du prolétariat (en plus d'une réflexion sur l'immortalité, qui est apparemment bien dans le roman original, pas drôle) mais à peine cette promesse installée (avec déjà beaucoup d'explications "pour les nuls"), l'ouvrage commence à partir dans plus en plus de sens et sous-sert chaque trame et thématique au profit d'une farce assez ringarde sur l'impérialisme.

L'auteur dit ne pas s'être inspiré d'une figure politique existante mais le parallèle avec Trump est affiché (cf. le look de ses supporters) jusque dans un détail prescient mais une fois de plus se pose la question de la pertinence de la satire dans un monde qui ressemble déjà à du Verhoeven. C'est moins ridicule que chez Adam McKay, parce que Bong est un bien meilleur réalisateur (et clairement, il a mis tout son pouvoir post-Oscars pour faire un simili-blockbusters aux VFX parfaits) mais vraiment, je ne vois pas l'intérêt de ce miroir déformant. La charge est trop faible pour que les coups portent.

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Ok, je suis chauffé.

Ok, je suis pas chauffé.

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Netflix les gars, Netflix.

Film Freak a tout dit et pourtant, contrairement à lui, je suis TRES friand des films de Bong Joon-ho, oui même Snopiercer, bon Okja un peu moins, mais même si Mickey 17 se suit sans déplaisir, malgré quelques longueurs, il n'y a rien là que le réalisateur n'ait mieux traité dans ses films précédents.

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There is no such thing in life as normal