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aka Chacal



En août 1962, après une tentative ratée de l'assassinat du général de Gaulle, l'OAS accuse le coup. A la tête de l'organisation, le colonel Rodin décide d'engager dès lors un tueur professionnel sans attache ni lien avec le monde extérieur, et c'est en échange de 500 000 dollars qu'il trouve l'homme de la situation, "le Chacal". Pour déjouer ce complot, l'inspecteur Lebel mène l'enquête et tente le tout pour le tout afin de démasquer le nouvel agent de l'OAS.

Dernier film de ma rétro sélective Zinneman, ce Chacal m'a déçu après mes autres découvertes de la filmo du cinéaste. Il me paraît évident que le film en a inspiré bien d'autres, de Black Sunday sorti quatre ans après (et découvert tout récemment aussi) jusqu'à Heat, tous deux des récits suivant en parallèle la préparation d'une opération par des criminels et l'enquête de la police pour les en empêcher, mais chacun de ces héritiers avait quelque chose à proposer - une réflexion politique, une introspection intime - en plus de sa description procédurale des méthodes de chaque camp.

Les années 70 étaient visiblement propices aux compte-rendus minutieux - on est deux ans après The French Connection - mais ici il est tout d'abord un peu laborieux et daté avant de se faire plus engageant quand l'étau se resserre mais finit par se faire répétitif sur 2h25 et je peine à retrouver les thèmes travaillés par Zinneman sur ses précédents films dans cet opus qui raconte...rien?
Formellement, j'accroche également moins à la sécheresse '70s de mise ici qu'au classicisme classieux dont le metteur en scène faisait preuve avant.

Y a-t-il d'autres Zinneman qui vaillent (vraiment) le coup? J'ai l'impression d'avoir fait le tour.

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j'aime bien ce que tu dis sur l'aspect procédural laborieux, ça me donne envie.
et première fois que je pense au remake depuis 1997. 1,1m d'entrées à l'époque ! et totalement disparu.

Vu au cinémaaaaaaa (et déjà trouvé nase alors que j'avais kiffé Souviens-toi l'été dernier sorti le même jour). Un beau festival de postiches pour Willis et une tentative foireuse de badassifier Richard Gere (dans un rôle qui n'existe ni dans le bouquin ni dans l'original).

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