Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 05 Jan 2025, 10:24

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 
Auteur Message
MessagePosté: 01 Oct 2023, 12:06 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8378
Image

Angela, assistante de production, parcourt la ville de Bucarest pour le casting d’une publicité sur la sécurité au travail commandée par une multinationale. Cette « Alice au pays des merveilles de l'Est » rencontre dans son épuisante journée : des grands entrepreneurs et de vrais harceleurs, des riches et des pauvres, des gens avec de graves handicaps et des partenaires de sexe, son avatar digital et une autre Angela sortie d'un vieux film oublié, des occidentaux, un chat, et même l'horloge du Chapelier Fou...

Avec ce dernier opus Radu Jude assoie plus que jamais sa place de principal héritier de Godard, et ce n'en déplaise à notre ami François pour qui ce rôle serait dévolu à Albert Serra (que je trouve personnellement bien plus bressonien que godardien dans sa démarche). Parce à qui mieux que lui le fameux aphorisme Une image juste, juste une image (merci à Déjà-vu pour me l'avoir rappelé juste avant la séance) conviendrait-il ? Ce questionnement innerve en profondeur ces derniers films, obnubilé semble-t-il par le besoin de déconstruire la fausseté des images fabriqués par le régime de Ceaucescu ou celles d'un inconscient collectif qui préfère oublier la responsabilité de la Roumanie dans le massacre des juifs durant la seconde guerre mondiale.

Petit pas de côté ici, la mise en perspective historique étant moins prégnante (et ce malgré la structure en montage alterné, oscillant entre le présent du film de Jude et le film de 1981 de Lucian Bratu, qui au final renforce surtout l'impression d'un machisme de la société roumaine ayant bien peu évolué avec le temps, les mecs étant juste devenus plus ouvertement odieux), Jude se concentrant cette fois dans la description des affres de notre société moderne. Ça n'est pas très reluisant, et force est de constater que malgré une forme relativement austère et extrêmement répétitive, il parvient à pointer avec justesse maints travers de notre monde actuel : exploitation de la main d’œuvre dans une société capitaliste (tout le monde en prend pour son grade, uberisation et casse de la protection sociale, délocalisation et accaparement des ressources d'un pays tiers, salariat et non respect du code du travail, accidents du travail dont on cherche à faire endosser l'entière responsabilité à l'employé), machisme, racisme (avec cette particularité roumaine dû fait de la forte présence de roms sur son sol, honnie par la majeure partie de la population non-Rom, mais aussi ici particularisme associé à la minorité magyar), le tout bien évidemment redoublé par un questionnement formel constant.

Pour ce qui est de la critique du capitalisme, Jude ne se contente pas de pointer ses effets dévastateurs, mais (et c'est probablement le reproche principal que je pourrais faire au film) il ambitionne de les faire ressentir dans leur chair aux spectateurs mêmes. N’attendez pas trop de la fin du monde use en effet de l'épuisement à plusieurs niveaux, usure des corps à l'écran, patience des spectateurs mise à mal tant on sent que Jude fait durer toutes les séquences un peu plus que nécessaire, joue systématiquement de la répétition (les sempiternels déplacements en voiture d'Angela, quatre entretiens identiques des accidentés du travail, les 4 minutes silencieuses des croix sur la route et bien évidemment les différentes prises pour la scène finale). Une fois compris le but de Jude (et on s'en rend compte relativement rapidement), le systématisme du dispositif devient aussi sa limite. Le film est donc nécessairement trop long, sans que le but recherché m'ait convaincu pleinement (parce que trop lisible).

Mais c'est bien sur l'aspect formel que son film est une nouvelle le plus passionnant, tant tout son dispositif semble mûrement construit (j'ai rarement ressenti un basculement du noir et blanc à la couleur aussi juste par exemple) et les différents formats d'image autant porteur de sens. L'occasion d'évoquer rapidement les passages de Bobita sur TikTok, alter ego monstrueux de vulgarité d'Angela (son sas de décompression), qui d'une certaine manière m'ont semblé tisser un lien, ne serait-ce que ténu, avec Voyages en Italie, les deux n'ayant aucun scrupule quand il s'agit de relever la trivialité du monde moderne.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 13:18 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24082
Le projet du film est bien résumé, c'est à la fois drôle, pertinent et auto-indulgent quant à son propre dispositif. Mais c'est quelque chose, oui, et Radu Jude est l'un des derniers grands réals à tenter formellement quelque chose de différent.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 13:26 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8378
Par contre, je ne sais toujours pas comment prendre l’interlude Uwe Boll.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 13:26 
Hors ligne
Robot in Disguise
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36920
Localisation: Paris
J'adore comment la liste des "Topics en relation" ci-dessous commence avec des Radu Jude pour aller progressivement vers le cinéma le plus diamétralement opposé.

_________________
Liam Engle: réalisateur et scénariste
Image


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 13:35 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24082
Lohmann a écrit:
Par contre, je ne sais toujours pas comment prendre l’interlude Uwe Boll.


Bah, ça lui permet de chier sur les critiques roumains non ?


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 13:41 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8378
Karloff a écrit:
Lohmann a écrit:
Par contre, je ne sais toujours pas comment prendre l’interlude Uwe Boll.


Bah, ça lui permet de chier sur les critiques roumains non ?

Ça lui permet surtout de chier sur la délocalisation des tournages en Roumanie et des conditions de travail exécrables. D’autant que l’interview est faite par Bobita. Du coup Boll endosserait le rôle de méchant exploiteur, comme Nina Hoss.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 14:02 
Hors ligne
Antichrist
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
Messages: 24082
En fait, comme tout le film, il renvoie tout le monde dos à dos. Quel perso génial Bobita.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 01 Oct 2023, 15:26 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5929
Allez vous m’avez convaincu. J’irai.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Oct 2023, 12:10 
Hors ligne
Expert

Inscription: 30 Sep 2016, 19:39
Messages: 5929
Il me faut là arrêter les frais avec sieur Radu dont le système ou plutôt la méthode me semble tourner à vide. Protagoniste principal qui, on l’imagine, lui ressemble (hipster dans l’audiovisuel) et fait même office de porte-parole, mise en abyme, ironie qui se voudrait mordante, catalogue de citations, blagues affichant un goût suspect - car superficiel - pour le name-dropping. N’en jetez plus. Il pourra toujours alimenter la machine avec quelques gimmicks (Bobita et le filtre travestissant, les images montées en parallèle d’un vieux film roumain dont il triture en même temps l’histoire façon roman photo). Au milieu de tout ça, il se trouvera quelques images « justes » de façon commode dont il se propose non sans une certaine mégalomanie de conserver la trace : un figurant regardant la caméra qu’il immobilise avant de zoomer dessus par exemple ou une digne famille ouvrière pas tout à fait prête à se faire entuber. Sinon un catalogue de clichés sur l’exploitation de l’homme par l’homme, fonctionnant comme une version filmée de la Roumanie pour les nuls. Un dialogue entre la protagoniste et la mère est symptomatique portant sur la mort de la reine Elizabeth : la mère dit qu’elle l’aime bien, la fille à la langue bien pendue répond avec un sarcasme de bon alois. Voilà qui résume en somme la verve satirique du réalisateur roumain. Notre heroïne jure comme un charretier mais lit Proust et Tom Jones de Tom Fielding, petit père des satiristes. Dotée d’un job de merde, satiriste des masculinistes venus troncher de la roumaine, elle est capable de parler Goethe et Stevenson. Merveilleux. Le pendant local du film de la réalisatrice allemande sur le mal-être de la capitaliste allemande, le titre me revient, Toni Erdmann. Et si Jude et Ruben Ostlund, ces deux adeptes des réseaux sociaux, étaient les plus grosses fraudes ce cinéma satirique neobourgeois contemporaines?

Lohmann a écrit:
Par contre, je ne sais toujours pas comment prendre l’interlude Uwe Boll.


Figure significative, un peu punk du cinéma-entrepreunariat de ces 30 dernières années, à la manière d'un Ed Wood, dont on ne s'étonne pas qu'il a parti liée à l'industrie cinématographique roumaine et ses tournages low-cost. Finalement, il a inventé le combat en forme de duel médiatique à l'ère moderne, au tout début des réseaux sociaux.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Déc 2024, 01:01 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6462
Un petit peu autocomplaisant, à la fois engagé et cynique, et bien trop long (2 h 40. Dans les deux premières heures si Anéglique roule à 60 km/h on se promène bien 80 km dans Bucarest, sans compter le parcours dans le film du taxi de 1981), mais j'ai bien aimé la vibe à la Nani Moretti filme Ten de Kiarostami du truc (gauche désabusée, narcissique, mais qui se laisse néanmoins déborder par autrui, par calcul). On peut penser aussi à Serebrennikov, une cinéma de l'espace fragmenté, perpétuellement parcouru (s'arrêter rend d'emblée solidaire d'une forme de pouvoir et d'arbitraire).

Il y a deux régimes d'images, le premier commentant le passé qui procède par annotation et insistance (les ralentis sur le film de 1981) présentant comme des lapsus ce qui était déjà, dans le matériel originel, une intention critique, mais discrète et détournée (il y a donc à la fois une parenté morale et une déformation, une esthétisation inévitable et calculée, la sincérité politique est fonction de l'anonymat ou de la modestie du passé qu'elle commente, car elle tend de façon impossible à la fois à s'y opposer et à le préserver), et l'autre dans le contemporain, qui fonctionne par soustraction, par l'absurde ou la provocation.

Cela rejoint peut-être un discours convenu : la période communiste était caractérisée par une aliénation politique et une privation de liberté, mais dans le contemporain c'est le neutre qui pèse du même poids que l'idéologie passée. Le réel est rendu indiscernable par la prolifération des images, une technique qui s'émancipe de l'espace . La perte de référence ressemble à la domination. On reste dans le post-modernisme, ce n'est pas pour rien que le film commente et exhibe des lieux (qui encadrent par l'avant et la période de Ceaucescu, qui se voulait une abstraction, une conversion du réel en idée), des architectures, comme si l'objectivité était à présent contrainte à ne s'incarner que dans l'espace, devenu le seul cadre possible d'un projet, quand le temps et le discours sont directement objets de scepticisme, et de déception.
Comme chez Lyotard la critique du passé européen est fragilisée dès lors qu'elle est se donne comme un savoir, potentiellement pédant et devenant stratégie sociale, plutôt que comme un récit attrayant mais périmé (c'est bien l'enjeu des films d'entreprise : être à la fois des récits et des prescriptions concrète, que le réalisateur soude en tentant de filmer en permanence)- le juste reproche à ses propres valeurs d'être moins qu'une condition ou un destin, d'être finalement des oeuvres ou objets esthétiques, des productions dont la nécessité suscite une forme de gêne et de honte, des derniers mots qui échappent au relativisme par le deuil d'une foi passée, où ils se rêvaient suscités par plus grand qu'eux.

D'où l'ambigïté des références à Poutine et à la guerre en Ukraine (ou au racisme anti-rom), le réal comme le personnage voudraient pouvoir jouir de leur lucidité pour conjurer définitivement le risque du fascisme, et éprouvent la hantise de ce qui fait ressembler décence politique et éjaculation précoce - ils recherchent en vain à la fois le jeu et le commun pour vérifier et conserver le post-modernisme.

4/6

Cette chanson est superbe
https://www.youtube.com/watch?v=BOlBx7_Wkhc


Lohmann a écrit:
Karloff a écrit:
Lohmann a écrit:
Par contre, je ne sais toujours pas comment prendre l’interlude Uwe Boll.


Bah, ça lui permet de chier sur les critiques roumains non ?

Ça lui permet surtout de chier sur la délocalisation des tournages en Roumanie et des conditions de travail exécrables. D’autant que l’interview est faite par Bobita. Du coup Boll endosserait le rôle de méchant exploiteur, comme Nina Hoss.


Je crois que l'idée est que malgré ou à cause de sa vulgarité, il se comporte comme un artiste-dandy, faisant du mauvais goût une stratégie de salut individuel . C'est une figure baudelairienne (l'artiste inventeur de poncifs) qui plait à Angélique, tout en étant techniquement aussi un entrepreneur qui exploite les possibilité low-cost de la Roumanie, avec moins de crapulerie que la boîte (qui détruit son propre milieu, quand Uwe Boll y voit au contraire un filon pour des séries - c'est à dire qu'il sait s'adapter à ce qu'il parait dominer).
C'est de lui qu'Angélique "récupère les objectifs", à la fois littéralement et symboliquement (il affirme après tout j'espère quand-même laisser une trace dans l'histoire du cinéma)

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 31 Déc 2024, 13:08, édité 3 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 31 Déc 2024, 10:36 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6462
Lohmann a écrit:
(et ce malgré la structure en montage alterné, oscillant entre le présent du film de Jude et le film de 1981 de Lucian Bratu, qui au final renforce surtout l'impression d'un machisme de la société roumaine ayant bien peu évolué avec le temps, les mecs étant juste devenus plus ouvertement odieux),


Je pense que tu fais un contresens, le machisme est central mais scénarisé dans les deux films, les intentions de l'un ne peuvent donc pas fonctionner comme une preuve de la lucidité de l'autre, d'autant que le récent copie la structure du premier (qui est déjà subversif derrière une trame conventionnelle).
Radu Jude cherche plus banalement dans le film de 1981 les traces d'un réel disparu : le quartier Uranus détruit par le palais du peuple, ou de manière plus diffuse les traces visibles de la pauvreté voire la misère sous Ceaucescu devenues non plus politiquement mais socialement honteuses avec le temps, tels les figurants et acteurs hyper maigres (hormis les premiers rôles plutôt replets), ce qui nuit aussi à une forme de continuité de la conscience politique. Le problème de Radu Jude c'est qu'en annulant les effets historiques d' une aliénation on l'efface aussi un peu de la conscience collective. L'émancipation politique est donc foncièrement liée à un mensonge existentiel et à la lâcheté de l'oubli volontaire (que la fonction du cinéma est sans doute d'assumer dans son optique, Godard est en fait inversé. Il receuille et en même temps limite une mémoire et une mauvaise conscience plutôt qu'il ne les suscite).

S'il utilise l'ancien film pour pointer une continuité entre alors et maintenant, elle se situe plutôt sur la question du rapport de la Roumanie envers ses minorités (hongroise en 1981, tzigane à présent) que sur celle du machisme. Et les personnages du film contemporain, loin de la critiquer, la subissent et l'accusent, laissant le spectateur seul à pouvoir les critiquer, au contraire de la dénonciation du machisme qui est englobée dans la fiction.
Le film présent corrige le prénom de l'acteur de Vassil en Lazlo, rétablissant l'identité magyare, mais achoppe lui-même de la même manière sur l'identité tzigane d'une des candidates (la meilleure), éliminée pour cela, que personne ne vient sauver, pas même Angela (qui d'ailleurs lui ment en disant qu'elle a ses chances car elle est la seule femme et que les Occidentaux aiment cela - mais ils tournent non pas une publicité pour eux, mais un film d'entreprise pour les Roumains, pour se dégager de leur responsabilité juridique vis-à-vis des accidents du travail. Cela resssemble d'ailleurs plutôt à un livrable d'un projet européen qu'à un vrai film destiné à être diffusé). D'ailleurs, si la victime de racisme antirom est une femme, ce sont également d'autres femmes qui énoncent de la façon la plus virulente les stéréotypes antirom (et Angelique en sort aussi une belle sur les Albanais, même si c'est principalement en réaction à la condescendance de Nina Hoss - Mme Goethe - envers les Roumains).

Les trucs tape- à-l'oeil un peu méta (le tournage rend ses couleurs au présent, via l'intercession de l'homme filmé et de sa femme qui demandent à Angelina de l'attendre puis disent "on ne mange pas, on les emmerde et on se casse" mais interrompent le film) redoublent ce jeu entre critique absorbée dans la fiction et la vraie critique externe, qui perçoit un code dans ce que les personnages croient avoir dépassé, qui correspond aussi au rapport entre féminisme apparent de certains personnages et la dénonciation plus implicite de leur xénophobie commune.

Autre chose frappante dans le film : il y a peu de couples et peu d'enfants, mais le modèle familial nuckéaire est valorisé (le couple filmé à la fin est assez digne, il faut la pugnacité de la femme pour que le réalisateur s'excuse au mari et montre qu'il est gêné de les exploiter). Il appartient cependant uniquement aux sujets filmés et "dominés" au moins par la caméra, et au peuple.
De même la bonhommie du couple qui prolonge celui du film de 1981 excuse les sympathies du mari pour Orban.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 11 messages ] 

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Bad Luck Banging or Loony Porn (Radu Jude - 2021)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 10, 11, 12 ]

Karloff

171

6614

31 Déc 2021, 00:48

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Peu m'importe si l'histoire nous considère comme des barbares (Radu Jude, 2019)

bmntmp

12

1394

24 Mar 2021, 23:39

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Boogie (Radu Munteanu - 2009)

DPSR

1

960

18 Juin 2009, 17:12

Jericho Cane Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. La Source des femmes (Radu Mihaileanu - 2011)

Karloff

3

1359

03 Juin 2011, 16:49

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Mardi après Noël (Radu Muntean - 2010)

DPSR

2

1000

11 Oct 2010, 16:23

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Monde après nous (Sam Esmail, 2023)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Film Freak

22

1025

17 Déc 2023, 17:23

Müller Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Jusqu'au bout du monde (Viggo Mortensen - 2023)

Qui-Gon Jinn

2

431

17 Juil 2024, 22:17

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le pire voisin au monde ou A Man Called Otto (Marc Forster, 2023)

Mr Degryse

0

356

04 Aoû 2023, 08:48

Mr Degryse Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Old Oak (Ken Loach, 2023)

Art Core

10

617

27 Mai 2024, 03:02

Abyssin Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Air (Ben Affleck, 2023)

Film Freak

6

890

26 Juin 2023, 07:57

Le Cow-boy Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 14 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web