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L'autre célèbre adaptation des LIAISONS DANGEREUSES, sortie un an après le film de Frears, produite cette fois par Claude Berri.

La comparaison fait immédiatement mal avec son prédécesseur. Là où le film de Frears est à l'os, droit au but, celui-ci dure vingt minutes de plus et multiplie les détours narratifs. Il n'y a d'ailleurs que l'existence préalable du film américain pour justifier que celui-ci doivent s'appeler VALMONT plutôt que le titre original, tant le récit est ici polyphonique, bien moins ramassé que dans l'autre version.

Les qualités ? Les personnages sont ici plus jeunes. Fairuza Balk a 14 ans quand Uma Turman en avait cinq de plus ; Henry Thomas (17 ans) succède à Keanu Reeves (22), etc. Ca permet d'ancrer leur innocence encore davantage.

En parlant d'innocence, le scénario par Jean-Claude Carrière essaie de nous faire root davantage pour Merteuil et Valmont. Ils sont présentés d'abord sous un bon jour alors que dans l'adaptation par Christopher Hampton leurs "sexe intentions" étaient visibles dès la première scène.

Mais globalement le film est trop gentillet. Colin Firth en Valmont n'a pas le moindre début de machiavélisme, le mec est juste miscast au possible. A cela s'ajoute ce qui est sur le papier une des qualités du film, une approche davantage farcesque, qui ne surprend pas venant de Milos Forman, mais qui contribue à un film qui part tonalement dans tous les sens: un peu vaudeville, un peu romantique, aussi riche visuellement qu'il est pauvre en cruauté.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tu craques.
C'est excellent, meilleur que le Frears.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il est fou Afflelou

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Accuser QGJ de craquage, alors que sur le coup ton avis est très isolé. J'avoue ça m'a fait sourire. Je me range du coté de QGJ. Pas déshonorant du tout, mais ça reste du Forman en petite forme. En parlant de miscast, c'est aussi le choix de Forman qui en est un. D'ailleurs, il n'a jamais caché que ce n'était pas son univers. A la sortie du film : « Je ne veux pas croire que les personnages du livre font ce qu’ils font parce qu’ils sont mauvais par nature. »
La version de Frears illustre à merveille le cynisme de Laclos.

J'ai beau aimé les 2. Non.

Peu importe lequel il a préféré : sa critique du Forman fait beaucoup plus envie et donne l’impression d’un film plus intéressant.

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Je préfère le Forman aussi. Je préfère n'importe quel Forman à n'importe quel Frears.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

High Fidelity > Larry Flint.

Mais sinon globalement d'accord.

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Voilà.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je préfère The Grifters à n’importe quel Forman.

Je préfère n'importe quel film à The Grifters.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Mais tant que vous développerez pas un avis, on s'en foutra.

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Clairement de le Frears, il y a un coté vénéneux, malsain présent dans le livre qu'on ne retrouve pas le film de Forman. Visuellement le Forman est plus réussi ( surtout la photo) mais je préfère les acteurs du Frears.

Le cynisme adolescent de Frears, très peu pour moi.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."