Forum de FilmDeCulte

Le jeune et naïf Claude, fils d’un fermier de province, visite New York avant d’être incorporé comme militaire et partir pour la guerre du Vietnam. En chemin, il se retrouve au milieu d’un happening de hippies dans Central Park et tombe immédiatement sous le charme de la belle Sheila. Le leader pacifiste des hippies l’incite à lui déclarer sa flamme, tout en essayant de le dissuader de faire la guerre. Il fait alors l’expérience de la liberté, des drogues et cesse peu à peu de croire en ce qu’il avait jusque‑là considéré comme étant juste.

La rétro musical continue...avec un film dont je n'ai pas grand chose à dire tant il m'a laissé un peu froid. Une vraie déception de la part de Forman après la mémorable découverte d'Amadeus il y a deux-trois ans. Dans la mise en scène, je n'ai pas trouvé ça très souvent inspiré, à l'exception d'un travelling circulaire énergique ici, une chanson quasi-intégralement en gros plan là... Il faut dire que les chorégraphies contemporaines de Twyla Tharp sont sans doute cohérentes avec le mouvement hippie mais n'offrent pas vraiment de quoi composer des numéros plus énergiques et impressionnants. Alors que les chansons le sont. Et sont plutôt fun.

Je connaissais trois morceaux, qui ont su s'échapper de la BO pour entrer dans la culture populaire ("Age of Aquarius", "Good Morning Starshine" et "Let The Sunshine In"), mais au final je ne retiens que le premier et le dernier (qui sont par ailleurs le premier et le dernier du film), notamment parce que beaucoup sont assez peu mis en valeur, quand ils ne sont pas hors sujet comme "Black Boys"/"White Boys" qui n'a pas grand sens dans le fil narratif choisi par cette adaptation assez différente de la version scénique.

A ce titre, le récit est un peu décousu. On va dire que c'est fidèle à l'esprit libre des hippies mais du coup, alors que je suis d'accord avec globalement tout ce que les personnages (et donc le film) revendiquent (à bas l'armée et la religion, vive le sexe libre...je rejette juste le délire astro), je ne suis que peu attaché à ce groupe de gai-lurons et la révolution facile des deux nouveaux venus dans le groupe. Quant à la pirouette finale, bon. Au moins, elle donne ce plan fort des soldats s'enfonçant dans le noir de l'avion qui les emmène à la guerre.

Et la manif de conclusion est chouette.

Mais c'est pas ouf.

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