Forum de FilmDeCulte

Revu hier soir en version director's cut (pas repéré beaucoup de changement).
Incroyable qu'après autant de vision, j'arrive toujours a être scotché 3H (c'était mal parti, j'ai lancé le DVD vers minuit).

Ce film m'a ouvert l'univers de la musique de Mozart a tel point que je me jure de booker une place a tous ses opéras à venir sur paname (comme à chaque vision).

Le scenario est magistral dans sa façon de présenter la bio d'un personnage aussi célèbre sous le regard d'un de ses contemporains, jaloux et fasciné par le génie. (Probablement très librement adapté de la bio officielle, je m'en fous en fait)

La réal, tres inspirée par la musique du Maitre, nous fait presque penser que Mozart a lui meme composé la musique du film de sa vie.

Etonnant que l'acteur principal n'ait pas eu plus de succes.

Bref, un chef d'oeuvre des années 80 qui laissaient présager une filmo brillante de Forman beaucoup plus qu'elle ne l'est en réalité.

Mon film préféré. Point barre.

J'y reviendrai quand j'aurai un peu plus de temps...!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Il y a autre chose que La Flute enchantée à 130€ en ce moment?

Une flûte qui ne m'avait pas enchanté pour le coup, mais je ne connais pas l'actuelle distribution, si elle est bonne, elle pourra peut-être sauver la mise en scène.

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There is no such thing in life as normal

Petits spoilers

Excellent film. J'avais été surpris à l'époque par le traitement proposé, mais c'est en fait très pertinent.

Tout le film est émouvant mais la fin est particulièrement intense.
D'ailleurs, le fait que Mozart soit vulgairement enterré dans une fosse au lieu du magistral enterrement décrit pas son rival m'a fait penser à Indiana Jones (oui je sais rien à voir) où Indy choisit le Graal le plus simple plutot que celui très riche. Le véritable grand homme (Mozart, Jésus) ne fait pas sa vie dans les honneurs et la luxure. D'ailleurs Mozart n'a pas été véritablement compris à son époque (sauf par son rival, et c'est la géniale idée de ce film)

De plus on s'imagine toujours les grands génies comme des gens avec plein de qualités humaines mais le Mozart décrit dans Amadeus fait un peu pitié dans sa façon d'être! Loin de casser le mythe ça lui donne plus de réalité, et c'est ce pari fou que Milos Forman réussit brillament
Allez 6/6 tiens, ça faisait longtemps!

un film vulgaire

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

vulgaire dans le sens de grossier ou commun?

plus dans le sens commun

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Connard.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ca c'est vulgaire dans le sens grossier.

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N'écoutez pas Film Freak

Skip aurait dû parler de vulgaire film, alors.

Longtemps mon film préféré, le film de mon enfance, j'avais été quelque peu déçu des changements apportés par la version director's cut, qui altérait certains points de montage auxquels j'étais très habitué. En réalité, il s'agit davantage d'une extended version, où l'on insiste sur le fait que Mozart manque d'argent, et qu'il doit pour y remédier donner des cours particuliers à de riches bourgeois. Il est amusant d'ailleurs de voir que le film a été oscarisé dans sa version sortie en salles... et donc pas dans sa version director's cut. Je préfère tout de même la version resserrée, introuvable en DVD.

Énième vision avec toujours un aussi grand appétit, et si le film n'est pas aussi encyclopédique qu'un JFK ou un Casino (il manque un peu de grammaire de mise en scène), il reste aussi puissant que ces derniers en termes de narration et d'intensité dramatique. Le montage y est extraordinaire (voir ce cut où Salieri froisse une partition ; le bruit se répercute en tonnerre et fait fuir les animaux de la forêt), le sublimissime mixage impose quelques brillants moments d'énergie et de chaleur à des scènes qui auraient été ordinaires sans cet apport... et les ellipses sont formidables, de mêmes que toutes les transitions. Forman maîtrise si bien son sujet (imposer au spectateur le génie écrasant et impérial de cette musique), le scénario est si brillamment écrit par Schaeffer (la réalité romancée pour faire de Salieri le personnage central, sorte d'Elijah Price d'un Mozart génie malgré lui et malgré sa nature d'homme vulgaire), que certaines scènes confinent au génie du protagoniste principal... c'est la grande réussite du film.

Notamment l'incroyable séquence du Requiem, où Salieri est sous la dictée d'un Mozart agonisant. La simplicité du dispositif (champ / contre-champ) est chamboulée par l'utilisation intuitive de la musique, qui nous pousse à ressentir le souffle de la création. Alors que Mozart ne fait que marmonner des consignes et chantonner faiblement un air maladroit, Salieri en déduit la partition finale, tout en ayant du mal à suivre le rythme supposé infernal... et la musique d'ordinaire extradiégétique, utilisé comme un paliatif aux émotions, devient subitement le génie diégétique révélé au spectateur de ces deux compositeurs fièvreux. C'est absolument incroyable, je ne m'en remets toujours pas d'autant d'audace.

6/6

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I think we're gonna need a helmet.

A noter que Milos Forman joue dans le prochain Christophe Honoré.

Une forme de consécration, assurément.

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Ouhlala tu fais plaisir, toi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"