Forum de FilmDeCulte

Au coeur des montagnes Appalaches, en Virginie Occidentale, où tout homme possède une arme et de quoi distiller de l'alcool de contrebande, vit une légende : Jesco White.
De sa jeunesse trempée dans les effluves d'essence en passant par de nombreux séjours en maison de redressement ou en hôpital psychiatrique, la vie tumultueuse et incandescente de Jesco se consumait dangereusement.

L'interdiction aux moins de 16 ans n'est pas usurpée tant ce grand prix Dinard carburant à l'esthétique des premiers Aronofsky plonge parfois avec une certaine complaisance dans le peu ragoûtant, voire l'ouvertement trash. Evocation soliloquesque en voix off ponctuée par les riffs de Nick Zinner (Yeah Yeah yeahs) sur un psychopathe ambulant crâmé dès sa jeunesse par des shoots d'essence, légende illuminée du tap-dancing, White lightnin vaut surtout pour son acteur Edward Hogg imprévisible en fou furieux jusqu'à une fin à la limite du supportable, plus que par une tonalité de mise en scène très répétitive dans ses cuts et ses montées d'ultra-violence.
3/6

Bien aimé pou ma part cette description sans concessions d'un fou furieux (ça m'a fait penser au récent Bronson par certains aspects) dans le trou du cul d'une amérique pourrie de l'intérieur par un intégrisme religieux aliénant et un ennui abyssal. Une destinée marquée par fatalité d'un parcours voué à l'échec et à l'autodestruction nous laissons témoins muets d'une folie exponentielle. Superbe acteur principal soutenu par Princesse Léïa herself (Carrie Fisher back from the world of the has beens). La toute dernière partie, vraiment éprouvante se termine sur un plan final christique superbe résonnant d'une douloureuse ironie.
Après ça ne pisse pas très loin non plus mais ça possède une singularité suffisante pour être intéressant.

4/6

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CroqAnimement votre

Un film dérangeant, pas aimable du tout, qui flirte avec le voyeurisme malsain et la roublardise sans jamais s’y vautrer. Grâce notamment aux acteurs (Edward Hogg qui incarne le « héros » et Carrie Fisher, très émouvante) et surtout à une mise en scène qui combine adroitement esthétisme tape à l’œil et réalisme glauque.

Sur le fond, ça fait penser aux romans de Donald Ray Pollock, l’ambiance poisseuse de l’Amérique des bouseux déjantés.

Une excellente surprise.

Bon souvenir ouais, le réal et l'acteur principal ont bizarrement rien fait par la suite (en tout cas rien que je connaisse).

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CroqAnimement votre