Forum de FilmDeCulte

Directeur artistique dans une agence de pub, Day se retrouve seul pour nettoyer une gigantesque piscine de 6 mètres de profondeur qui a servi à un shooting photo. Accompagné de son chien Lucky, exténué par sa tâche, il décide de se reposer sur un matelas gonflable pour profiter du soleil. Malheureusement, à son réveil, il s'aperçoit trop tard que le niveau de l'eau a tellement baissé qu'il ne peut plus sortir de la piscine tout seul d'autant plus que sa petite amie, Koi, s'est blessée en tentant de le rejoindre dans le bassin en sautant d'un plongeoir. Paniqué, il a beau appeler à l'aide, personne ne l'entend pour venir les secourir. Sauf par un crocodile affamé qui s'est échappé d'un zoo et qui les rejoint pour les dévorer...

Forcément, ça fait un peu redite avec Crawl, que j'avais déjà défendu bec et ongles et qui reste largement supérieur, mais j'avoue m'être laissé prendre au jeu du concept débile "ticket de métro", dont les rebondissements sont variablement crédibles (surtout enchaînés les uns à la suite des autres) mais fonctionnent à chaque fois pas trop mal. Il y a de grosses facilités (le crocodile qui n'a jamais faim), quelques idées sympas (le chiens, les oeufs...), d'autres totalement gratuites qui ne servent qu'à étirer le film (le coup de l'échelle), et évidemment de grosses lourdeurs (tout ce qui tourne autour du couple, et de la grossesse de la nana, même si ça semble plus sensible comme sujet qu'en France - notamment avec l'avortement interdit et "pêché"). Mais franchement, j'ai bien tripé. Au moins autant que devant le film de requin avec la surfeuse bloquée à 200m de la plage, et dont j'ai la flemme de chercher le titre.

3.5/6

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Lol pour le pitch.

Pitch génial pour un film absolument improbable qui s'en bat juste complètement les couilles d'une quelconque crédibilité ou mesure et enquille une véritable avalanche de rebondissements tous plus abusés les uns que les autres, qu'il s'agisse des facilités (le mec est un McGyver avec le cul bordé de nouilles des fois) ou des obstacles (la cruauté du film dans le sacerdoce physique et moral vécu par le héros est sans relâche) ce qui compense. De toute façon, c'est tellement assumé dans le too much que tu ne peux qu'être complice. On s'est marré à deux devant le film mais j'imagine la séance jouissive que ça peut être avec un public, notamment en festival. Voilà un film que j'aurais aimé voir à Gérardmer pour une fois.

Et je suis étonné qu'il n'y ait pas encore eu de remake.

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Un film qui fonctionne peut être en salle ou en soirée délire avec des potes. J' étais seul. Je n'aurais pas dû. J'ai trouvé cela très faible. Prévisible, incohérent et surtout très mal joué.