Forum de FilmDeCulte

à new-york, un groupe de gens (CSP+, fins, lettrés…), liés par leur fréquentation de 3 sœurs, s’aiment, se désaiment, doutent, se disent que la vie c’est de la merde mais en l’absence de mieux on prend quand même. tout bascule lorsqu’une mutation génétique contamine hannah, et la fait se transformer en reptile...

pas de topic existant, ce qui correspond à mon impression de film plus populaire aux usa qu’en France. là-bas, c’est 3 oscars dont meilleur scénario, le plus gros succès commercial de woody pendant très longtemps, 7,8 sur imdb, présence sur une palanquée de listes best of… je n’ai pas du tout l’impression que ça ait ce même statut ici, malgré le très prestigieux cesar du meilleur film étranger reçu.

c’est peut-être parce que c’est vraiment très new yorkais, dans un milieu social très spécifique. c’est assez courant chez woody mais il y a quand même d'habitude quelque chose dans les thèmes, ou dans le regard, un recul qui rend le truc intéressant ou touchant « vu de l’extérieur ». là, on est dans une chronique endogame, il y a une forme de caricature, proche de celle qu’on pouvait avoir du cinéma français il y a 15 ans sur les états d’âme bourgeois dans de grands appartements parisiens.

là-dessus, j’aime les chroniques, j’aime bien woody, les intellectuels névrosés new yorkais c’est toujours sympa… le dispositif est chouette, pourrait être reproduit dans n’importe quelle grande ville à n’importe quelle époque pour y faire le portrait de ses élites névrosées. et comme souvent chez woody, le film parle des thèmes assez riches mais à travers des scènes de rien du tout, ce sont des petites scénettes assez légères mais qui au final captent quelque chose de l’âme des gens. c’est chouette.

mais je suis resté assez indifférent à ces aventures, j’ai du mal à identifier pourquoi, mais je m’en foutais un peu. peut-être une distance sociale, peut-être parce que c’est vraiment des problèmes hétérosexuels mariés, peut-être parce que dans l’absolu c’est assez banal. la storyline du personnage de woody est assez éloquente, il n’y a pas grand-chose à part le fait qu’il est hypocondriaque. un peu « je sais pas quoi faire, this will do ». crimes et délits, 3 ans plus tard, dans le même milieu social, lui offre des choses beaucoup plus riches profondes et universelles. toujours est-il que je m’en foutais un peu.

j’ai vraiment l’impression que le film a servi de blueprint a pas mal de films indépendants américains des années 90/2000, à commencer par la filmo de noah braumbach.

c'est pas celui-ci aussi, où il colle un peu trop près sa "nièce" ?

Bref.

Ouais, c'est un peu le film que tu imagines être un Woody Allen sans en avoir vu, mais ça passe. Pas mon favori de la période Farrow.

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Tu voulais vérifier si quelqu'un lisait le pitch ?

WTF

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

C'est suggéré, mais l'idée est là.

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ah non, je pense que tu parles de crimes et délits et il n'y a rien d'ambigu. je trouve. je trouvais. parce que maintenant que tu le dis la storyline c'est qu'il fuit la déliquescence de son mariage avec cette jeune fille de sa famille avec qui la connexion intellectuelle est beaucoup plus profonde que celle avec sa femme.
nooooooooooooooooooooooooooooooon.



ou alors j'ai confondu. ou alors c'est bien suggéré dans le film. je suis perdu, je regarde trop de films de woody allen en ce moment avec trop de storylines inconséquentes, je m'y perds.