Forum de FilmDeCulte

Le romancier Stéphane Belcourt a accepté de parrainer le bicentenaire d’une célèbre marque de cognac. C’est l’occasion de revenir pour la première fois dans la ville où il a grandi. Sur place, il rencontre Lucas, le fils de son premier amour.

J'ai bravé le froid et l'obligation de réserver une place à l'avance pour aller voir ce film de la bande-annonce duquel j'ai été abreuvé. J'étais assis au fond, à ma bonne place, tout seul dans la salle. Et évidemment une fois le film commencé un petit couple est rentré. Las...

Bref. Ce film, adapté d'un roman de Philippe Besson, semble être une sorte de suite spirituelle des autres love story gay sises dans les années 80 type CALL ME BY YOUR NAME ou ETE 85. On suit un des gars devenu adulte qui revient dans sa ville, tout en suivant en flash-backs son histoire d'amour contrariée.

La partie de nos jours est pas mal. Le décor à base de distilleries de cognac est original et Tonquédec ainsi que le nepograndson Victor Belmondo sont bien. Le film ne raconte "rien" mais le fait bien.

Cependant, j'ai été moins convaincu par la partie dans les années 80. Pas suffisamment senti l'amour, l'attraction entre les deux jeunes. J'aime bien comment le personnage de Tonquédec a su qu'il était homo mais qu'il était aussi "aux mots" (c'est de moi, merci), mais ça ne suffit pas à rendre ces segments passionnants.

Le film a quelques micro-fulgurances (dont un cut absolument incroyable, génial), ainsi qu'un musique trippante et sympa, mais je le trouve peut-être un poil trop apprêté, posé. Il aurait fallu sans doute plus de liberté, d'imprévisible. Mais ça reste bien.

Par contre carton jaune sur le groupe de soi-disant "américains" qui visitent la région. Certains des acteurs sont peut-être d'origine américaine, mais dans l'ensemble t'y crois jamais, ils ont pas la bonne morphologie, la bonne dégaine.

Et puis deuxième carton jaune, synonyme d'exclusion, pour l'apparition du titre à la fin.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

C'est pas parce que l'impératif est au présent qu'il ne peut pas intervenir comme conclusion. Il fallait justement arrêter avec les mensonges et ils l'ont fait.

Ton pieddelalettrisme sur ce sujet est confondant.

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Ca contredit tout le parcours du film: sa mère lui disait toujours "Arrête avec tes mensonges". A la fin du film, il (et l'autre aussi) arrête avec ses mensonges. Donc à ce moment-là il n'a plus besoin qu'on le lui rappelle.

Nul.

Et à la limite, si on veut mettre le titre à la fin pour le style autant éviter de le mettre... aussi au début.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Tout ça à cause de Chris Nolan.

Ah oui ça c'est un peu la lose, quand même.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"