Forum de FilmDeCulte

Taeko, une jeune citadine de 27 ans, part en vacances à la campagne dans la famille de son beau-frère. Laissant derrière elle ses préoccupations, elle se laisse submerger par ses souvenirs d’enfance, des anecdotes survenues en 1966 alors qu’elle n’avait que 11 ans…

Vu le culte généré par le tombeau des lucioles, on autait pû penser que ce Takahata immense de sensibilité, sans doute le Ghibli le plus ultra-réaliste, qui ose le comique en abordant la découverte des règles par une fillette ou le ton doux-amer en abordant le retour d'une jeune adulte sur une idylle enfantine, trouve le chemin d'une sortie salles mais tu pourras toujours te rabattre sur Totally spies. C'est vraiment très fort, et ça passe pendant Paris Cinema au studio des ursulines.

5/6

il manque des mots. Sinon pour moi c'est le chef d'oeuvre de Takahata, 6/6, une séance en totale suspension.

6/6 of course.

Comment dire... : 6/6 ! Mon Takahata préféré également.

Meilleur Ghibli pour moi, ça doit être génial de le voir en salle!

Je confirme.

Le mot clé doit être « goutte à goutte », parce que je dois avouer avoir trouvé ça bien long, enfin bien lent surtout, dès qu’on suit les personnages adultes. Je n’ai pas détesté mais je suis quand même déçu par la tournure molle et mièvre que ça prend dès qu’on quitte les scènettes enfantines sympas.

Ce que j’ai vraiment détesté, par conte, c’est la fille devenue adulte J’ai rarement vu une héroïne aussi niaise et à tête à claque que cette pauvre fille apathique et fadasse, ce fantôme de personnage, cet œuf sur le plat à apparence humaine, complètement éteinte et handicapée des sentiments.

Et du coup, toujours très personnellement, j’ai trouvé ça assez déprimant, son incapacité pendant tour le film à aller de l’avant, à rester bloquée sur des souvenirs vieux d’il y a quinze ans, à restée prisonnière de son souvenir d’enfance, au point d’en être beaucoup moins vivante et épanouie étant devenue adulte (bon, ça, j'ai tout à fait conscience que c'est réducteur comme point de vu sur le film, hein, c'est juste une interprétation personnelle sur un aspect en particulier)

2/6

_________________
Liza says "Don't drop bombs!"

C'est un peu l'un des sujets du film en même temps (en prime du rapport entre la ville et un monde plus rural), ça parle peut-être plus si on a pu avoir un rapport équivalent à certains souvenirs... en tout cas à te lire aussi dur on a presque l'impression que tu sors d'une expérience traumatisante qui t'aurais donné envie de shooter des vieilles filles dans la rue

La shooter elle en tout cas, c'est certain.

Je suis un peu déçu parce que j'adore tous les autres Takahata que j'ai pu voir, là je suis partagé entre les scènes d'enfance que je trouve super attachantes, avec la ville blanchie par le soleil d'été et l'héroïne qui pétille mais tout le segment adulte m'a gonflé pareil. Je trouve le personnage tellement antipathique, tellement mou, tellement vache, que je me désintéresse totalement de ce qu'elle peut ressentir. Je trouve le finale tout mièvre là où je suppose que je devrais être ému. Et c'est trop long...

Déçu.

3/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Je propose d'aller shooter des vieilles filles ensemble (en commençant pas une certaine Barbara...)

_________________
Liza says "Don't drop bombs!"

La gueule du topic.

En VF c’est Souvenirs goutte à goutte.
Je poursuis ma découverte de Takahata après la claque Pompoko il y a quelques mois (j’ai presque complétement oublié Le Tombeau des lucioles vu ado).

Magnifique introspection d’un personnage féminin dans lequel chacun pourra se projeter, avec des partis pris visuels passé / présent efficaces, et qui ose des moments cruels ou tout simplement crus de l’enfance, et sur comment l’enfant qui vit en nous interagit sur notre vie d’adulte.

Film tout en douceur sur la résolution des conflits internes, qui passe aussi par la réconciliation avec la communauté, et avec la nature. D’ailleurs j’adore comment le film a 20 ans d’avance dans sa maturité là-dessus, à assumer que ce que l’on appelle la nature à un caractère anthropique, par finalité agricole et utilitaire, et qu’il y a une nécessaire réconciliation à trouver là aussi.
Bref, très beau film, très sensible, qui tient parfois sur pas grand-chose (une scène de ballade au soleil couchant, les affaires que l'on range quand l'averse débute), avec un certain détachement très japonais.

Grosse découverte, j'ai envie de dévorer tous les Takahata (comme après Pompoko), je vais essayer de me préserver une découverte progressive.

Biopic de la mère à Puck

Il était écrit que ce topic serait une souillure pour ce chef d'oeuvre.

Petit bijou tout en finesse.


Si tu aimé , je ne peux que te conseiller le méconnu Si tu tends l'oreille de Yoshifumi Kondō, réalisateur disparu trop tôt qui avait un bel avenir chez Ghibli.

OK je note, il était sur ma liste mais je l'avais pas identifié particulièrement. Merci !