Forum de FilmDeCulte

C'est un beau bébé.



Le Grand Prix de Gerardmer 2006 décerné par Nakata (on n'en sort pas) et ses petits amis (dont Lou Doillon quoi)...et bien je le trouve bien joufflu et joyeux.

Ca se passe dans une ferme, en Irlande, une vraie qui suinte et qui pue...un soir, quelque chose va déconner bien fort avec une des vachettes. Et c'est bien de ne pas en savoir beaucoup plus.

Je trouve le film très réussi. Alors oui ça rentre dans une "famille" d'horreur () qui ne fait pas du film quelque chose d'unique mais ce décor réaliste et singulier, le fait de prendre le sujet des vaches folles pour en faire un film d'horreur sérieux (pour la première fois, non?), tout ça donne à Isolation son vrai petit terrain à explorer pour lui, avec, brodé tout autour, ses vaches qui ne rient plus et ses séquences "bon appétit bien sûr". Le reste est très solide: c'est bien mis en scène malgré le manque apparent de moyens, bien écrit (c'est à dire qu'à part une scène maladroite, le reste s'enchaine parfaitement avec un vrai sens du rythme, les personnages sont bien), la partie finale moins inspirée compense par un regain d'énergie, le film ne te prend pas pour un con...et c'est extrêmement bien maîtrisé pour un premier film. Ce petit gars est à suivre.

Après ça manque peut-être d'une ampleur en plus pour basculer du 4 au 5 et y'a peut-être des défauts qui trainent dans un coin () mais niveau plaisir c'est là. Ca sort début juin et c'est très bien.

4-5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

L'affiche est incroyablement pourrie en tout cas, dans le genre repoussoir elle se pose là.

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En fait, pour aller dans le sens de Léo, j'ai pensé bnurk en la découvrant, mais finalement je trouve qu'elle raconte quelque chose. Donc j'aime bien.

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Doll, it's a heartbreaking affair

On a du se louper de peu, Bliss, j'étais à la séance de 22h30...

Concernant le film, j'aime bien les deux premiers tiers, l'ambiance assez crade de la ferme est bien exploité, même si les cadrages insistent un peu trop facilement sur la sensation de menace. Ensuite, ça redescend un peu pour devenir un assez banal film d'horreur qui ne parvient pas assez à se démarquer de ses influences. Alors oui, cette sorte de petit bout visqueux qui se balade comme un ver géant est bien répugnante comme il faut, mais bon... Perso, j'aurais préféré que le film essaie de rendre les vaches encore plus flippantes et plus agressives, quitte à flirter avec le ridicule, mais au moins, ça aurait été plus audacieux.

Le Grand Prix à Gérardmer, c'est un peu abusé. Surtout face au génial Hostel.

3/6

c'est ça qu'est un peu abusé...

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En fait, des trois que j'ai vus (Nouvelle cuisine, Hostel, Isolation) de cette année, je crois que je l'aurais donné à Isolation, même si aucun ne s'impose comme un méga classique de la muerte à mes yeux. Mais trois bien bons (surtout les 2 derniers) avec un fond et une bonne efficacité. Je mets la même note à Isolation et Hostel à peu près en fait.

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Doll, it's a heartbreaking affair

je rejoins Bliss : très chouette réussite à partir d'un matériau casse-gueule et potentiellement ridicule... Et au final de bons gros morceaux de flippe, une excellente gestion des décors et des moyens (le design des bestioles est excellent et les effets spéciaux, apparemment des animatroniques, vraiment réussis, très organiques), une histoire plutôt bien foutue, un vrai rythme, une vraie ambiance un chouette travail sur le son...

Non, vraiment, un excellent coup d'essai qui appelle une suite et révèle un imaginaire fécond et un sens du récit très sûr. Effectivement, l'aspect Alien est plus réussi que l'aspect The Thing (qui est infecté?), mais la digestion des influences se passe bien et le film impose au final son univers propre.

J'adhère à fond. Seul vrai reproche, une propension au gros plan instable, compréhensible pour des raisons de budget et d'efficacité, gêne un peu, par moments, la visibilité. On aimerait parfois prendre un peu de recul sur l'action et lire plus posément ce qui se trame. Mais ça reste très bon.

4-5/6

ps: perso, à choisir entre Hostel, Isolation et Nouvelle Cuisine, j'aurais balancé entre ces deux derniers...

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Petit ajout : l'autre bonne surprise, ce sont les persos. Autant Reeker pêchait par sa galerie de stéréotypes simplets, autant Isolation joue la carte de l'originalité, en sortant de la sempiternelle faune adolescente du film d'horreur. Ce qui permet la comparaison avec Alien ou The Thing tient également dans l'âge et la situation sociale des personnages, tous marginaux, en insécurité sociale (tous ont des problèmes de frics et des choses plus ou moins légales à cacher). Ils n'en sont que plus humains et attachants. D'où, sans doute, la force moindre du perso "savant fou", trop codifié genre et pas assez humain...

Voilou, sinon, 5 personnes ont quitté la salle pendant le film. Je sais pas s'ils trouvaient le film ridicule ou trop éprouvant...

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Film d'horreur bien charal, qui reste le premier sur la thématique de la vache folle, avec ses moments bien flippants et ses moments bien ridicules () et son dénouement bien comme il faut.

Le cinéma d'horreur britannique semble bien dynamique.

Exemple typique du film fauché bien géré en tout cas.

ah ouais? je kiffe son design, moi, j'aimerais bien le voir intégralement, ainsi que les dessins de prod... Il m'a vraiment surpris, ce monstre...

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Charal frénésie idéal avec un plateau télé garni d'une entrecôte.
l'occasion de te rappeler que Télé 7 Jours t'offre deux places pour le salon de l'agriculture

Et puis la chanson de fin est top

4/6

Scénar quasi-vide, un côté un peu cheap, pauvreté de la cellule de personnages destinés à crever et morts pas inventives DU TOUT, prévisibilité et une fois de plus improbabilité de certaines réactions de la part des persos.

Mais une mise en scène pas dégeue, une jolie photo, deux ou trois moments bien tendus, une capacité à te faire croire à ce veau mutant malgré le côté cheap (et le fait que, putain c'est un veau mutant quoi), et un aspect "scientifique" (vite fait hein) en valeur ajoutée sympa.

3/6

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Je me disais justement devant le film (un truc que je m'étais déjà dit récemment devant la préquelle du remake de Massacre) "putain qu'est-ce que j'aime Hostel".

Ce que j'aime dedans (outre le fond qui pour moi hisse d'emblée le film au-dessus de 90% des films du genre récents), c'est les petites choses qui changent de ce qu'on voit d'habitude : le basculement du teen movie cul vers l'horreur à mi-film (même si du coup, ça met du temps à démarrer), le héros est un mec et pas une meuf, le héros est changé à la fin du film pour limite devenir comme ses tortionnaires, ses tortionnaires ne sont pas des cinglés bouseux au fin fond de l'Amérique, des monstres, des tueurs en série increvables avec des masques, ne relèvent pas du fantastique, les "gentils" ne font pas de blagues lorsqu'ils se "vengent" style "jte balance une punchline bien sentie", les persos ont des réactions crédibles, etc, etc...

Isolation parvient à être différent, il est vrai mais bon voilà, perso je trouve Hostel plus riche, plus intéressant, mieux foutu, etc.

Je tiens pas à comparer les deux films (ça sert un peu à rien), je réponds juste vu que c'était mentionné...

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