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EIFFEL ambitionne d'être une bonne vieille "Petite histoire dans la grande": pour narrer la construction de la tour, la scénariste maudite Caroline Bongrand a imaginé une histoire d'amour en grande partie fictive entre Eiffel et son amour de jeunesse. Bongrand a eu l'idée de son film en 1997 et finalement ça se sent, tant le concept du film nous renvoie à cette époque des TITANIC, PEARL HARBOR, COLD MOUNTAIN...

Et surtout, on n'a absolument rien à faire de cette love story. On sent bien que c'est imaginaire et du coup c'est quasiment impossible de s'investir. Dans TITANIC c'est bien sûr fictif mais on imagine que c'est une histoire parmi les milliers que les passagers ont vécu. Ici l'histoire d'amour se veut la clé de cet évènement réel ô combien plus fascinant. Car c'est ça qu'on veut voir: Eiffel qui convainc les pouvoirs publics, trouve la thune, se galère avec les ouvriers... Toutes les meilleures scènes sont celle de construction, de conception, d'ingénierie. Dès qu'on revient sur Emma Mackey/Adrienne, on se désintéresse immédiatement.

En fait, c'est comme si Rooney Mara était dans une scène sur deux du SOCIAL NETWORK. Tout de suite c'est plus le même film. Et d'ailleurs à la fin on voit bien que Bourboulon ne sait même plus quoi raconter: il conclue son film Tone deaf et nul.

Concernant les cris d'orfraie que certains poussent concernant la différence d'âge des protagonistes, bon... Mackey 24 ans joue une meuf à l'âge de 20 puis 46 ans. Duris 47 ans joue un mec de 28 puis de 57 ans. On s'en fout un peu. Le vrai problème c'est que Mackey n'est quasiment pas vieillie dans sa version "adulte", c'est ça qui gêne.

Bref, tout ceci est bien frustrant. Les effets spéciaux au moins sont bien: beaucoup moins de ciels CGI violacés que ce que je craignais, et Bourboulon a l'intelligence de s'astreindre à filmer la tour depuis le sol (très peu de plans numérique qui virevoltent). Mais ça reste chiche en ingénierie, en exploits de construction, finalement on en apprend moins ce qu'on pensait.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Dommage que le réa ne s'appelle pas Martin Riverivet.

Et sinon Emma Mackey, elle a du talent à part d'être un sosie de Margot Robbie?

Dans le genre tu as aussi Samara Weaving.

Tu trouves qu'elle ressemble à Margot Robbie.

Dans le film elle m'a surtout rappelé Jessica Paré.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

T'as pas l'impression de couper les cheveux en quatre ? (outre le fait que dans ton calcul ils n'ont pas vieilli à la même vitesse).




Huhu

Quid ?
(et par rapport aux âges c'est approximatif, l'âge de la fille est pas donné, et pour l'âge d'Eiffel je me suis basé sur Wiki, bref, j'ai fait des moyennes)

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Au final la question de l'âge des acteurices par rapport leur personnage et le traitement différencié des hommes et des femmes se posent quand même un peu si je te lis... Enfin y'a matière à discuter quoi, niveau "injonctions de la société et modèles de représentation", t'es pas systématiquement obligé de vouloir faire un pas de côté pour te démarquer du wokisme.
(j'attends impatiemment qu'on me sorte tous les exemples de bons films avec des écarts d'âge débiles).

Si j’ai bien compris, il y a aussi le fait que la nana est l’amour de jeunesse de Duris dans le film ? S’ils ont 20 ans d’écart, y a un problème.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Bien sûr mais là ils essaient de faire du mieux qu'ils peuvent (dans le casting): le perso de la fille est plus présent dans les flash-backs jeunesse que dans le temps présent donc ils allaient pas prendre une quadra non plus.
Non le vrai problème c'est la totale absence de vieillissement d'elle quand elle est a la quarantaine, là je suis d'accord que ça fait bizarre et ça accentue inutilement la différence d'âge des acteurs.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

J'ai vu des messages erronés sur le sujet: ils se rencontrent en 1860 lorsqu'il a 28 ans et elle... bon on va dire qu'elle a 20.
Et ils se retrouvent en 1886-89 lorsqu'il a 54-57 ans et elle bah 26-29 ans de plus.

Le hic comme je disais c'est que Duris est entre les deux donc il fait vaguement plus jeune puis il fait vieilli, mais elle elle ne change quasiment pas.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Que les acteurs n'aient pas l'âge exact des persos, ça peut s'entendre pour pleins de raisons... Mais on peut tout de même relever que pour des personnages évoluant entre 20 et 50 ans (je ne sais pas quelle période est la plus représentée, ou si la jeunesse n'est traitée que par des flashbacks), on prendra plutôt une femme proche de 20-25 ans alors que ca ne pose pas de problème de prendre un homme de 40-45...

Ah bah voilà un début d'explication rationnelle !