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MessagePosté: 28 Oct 2007, 20:29 
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Dancing Queen
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Le voisin pianiste d'un trio de show girls s'avère être l'héritier d'une famille de la haute bourgeoisie new yorkaise. Lorsque son nom fait la une des journaux de spectacles son frère décide qu'il est tant de le ramener à la raison et essaye de rompre son engagement avec la jolie Polly. Mais c'était sans compter sur l'imagination et la verve des 2 collocataires de Polly.

En anglais Gold Diggers of 1933

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Ou quand seulement Busby Berkeley fait du bon boulot.

Gold Diggers of 1933 repose sur un scénario lourd, sans aucun intérêt et qui se traine en longueur. Un effet de pesanteur accentué par le jeu outré typique de l'époque, qui ici passe très mal comparé à un 42nd Street par exemple qui comporte plus ou moins le même casting.

Bien sûr à côté de ça les scènes de danse sont superbes (surtout toute la séquence des violons lumineux et la danse de la dépression), avec une fois de plus un Busby Berkeley inventif qui a parfaitement compris comment composer ses séquences pour la caméra. On ne s'en lasse pas. Je pourrais mettre le DVD en boucle rien que pour ça. Mais même si ces scènes valent le détour, c'est loin d'être suffisant d'autant plus qu'elles sont peu nombreuses dans le film est assez espacées.

2/6 pour l'ensemble

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Dernière édition par juLILO le 28 Oct 2007, 21:28, édité 1 fois.

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MessagePosté: 28 Oct 2007, 20:54 
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Les 2 ou 3 (pas plus, je crois) scènes de chorégraphies kaleidoscopique sont extraordinaires, vraiment, mais tout le reste est chiant comme la mort.

Et je crois que c'est pareil avec celui de 35...

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MessagePosté: 28 Oct 2007, 21:02 
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Arnotte a écrit:
Les 2 ou 3 (pas plus, je crois) scènes de chorégraphies kaleidoscopique sont extraordinaires, vraiment, mais tout le reste est chiant comme la mort.


Cool de voir que je ne suis pas la seule à penser ça parce que toutes les critiques que je lis à droite à gauche en parle comme d'une merveille, alors que c'est effectivement méga chiant! Je me suis limite endormie, d'autant plus qu'entre les 2 grosses scènes de danse, c'est super long toute la séquence de fausse séduction du frère...

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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:44 
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je ne suis pas d'accord, même en dehors des chorégraphie, ce film est très intéressant, l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood, sa progression est classique mais mieux mené que dans les suites dans mon souvenir (qui auront pour elles des chorégraphies encore plus débridées).


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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:47 
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skip mccoy a écrit:
l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood.


??? Je le trouve pas si immorale que ça. Et je la trouve très mal menée justement, très brouillon dans sa construction. Ca crie, ça gesticule, le personnage de Trixie est assez insupportable d'ailleurs.

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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:48 
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Arnotte a écrit:
Et je crois que c'est pareil avec celui de 35...


Je suis en train de le regarder et c'est assez différent en fait et plus supportable... Déjà celui de 35 est une comédie musicale alors que celui de 33 n'en est pas une. Et ça change pas mal de chose dans le rythme du récit. C'est moins lourd je trouve.

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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:49 
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juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood.


??? Je le trouve pas si immorale que ça. Et je la trouve très mal menée justement, très brouillon dans sa construction. Ca crie, ça gesticule, le personnage de Trixie est assez insupportable d'ailleurs.


c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?

sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:54 
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skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?


Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...

Citation:
sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


Je ne l'ai pas encore regardé il est dans ma pile.

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MessagePosté: 29 Oct 2007, 22:59 
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juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?


Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...


ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.
Imagine l'affreux traitement mélo auquel ce sujet aurait donné lieu dans le cinéma français moyen d'alors. c'est un peu le contrechamp de La chienne (qui je précise est un très bon film) quelque part.


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MessagePosté: 30 Oct 2007, 00:26 
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skip mccoy a écrit:
ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.


Certes. C'est pas pour ça que c'est intéressant ou bien fait, et surtout ça ne rend pas moins le film chiant.

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MessagePosté: 30 Oct 2007, 09:41 
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juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
sinon, je crois que mon Berkeley préféré, c'est Footlight Parade (Prologue) avec James Cagney.


Je ne l'ai pas encore regardé il est dans ma pile.

Bon souvenir, de celui-là...

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MessagePosté: 01 Avr 2015, 23:48 
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Me suis rendu compte que bien qu'ayant visionné beaucoup de scènes de Busby Berkeley, je n'avais jamais vu les films dans lesquels elles apparaissaient. Essai avec Gold Diggers, donc.

Ce qui frappe assez, finalement, c'est à quel point film et scènes chantées/dansées (par ailleurs rares et peu nombreuses) se mélangent mal. Ça tient du face à face, mais à aucun moment d'un glissement progressif vers l'abstrait. Et bizarrement, bien que la comédie romantique qui fait ici le corps du film n'ait rien de génial, je suis pas sûr que les numéros de Berkeley, tout virtuoses et admirables qu'ils soient, en ressortent grandis : ils apparaissent par contraste comme des moments très froids, avec leurs multiples visages anonymes et leurs sourires figés/crispés, avec cette façon dont les corps se font géométrie clinique... Il faut la relative sobriété et le gravité retrouvée de la chanson finale pour sortir de ce sentiment de frigidité désagréable, mais il manque clairement dans le film une articulation qui ferait de l'avènement de ces passages dansés une nécessité, un aboutissement logique des mouvements en cours au sein de la comédie : ils n'ont ici que l'apparence d'une greffe.

Quant à la comédie elle-même : elle surprend d'abord agréablement dans son rapport très pré-code à la crise, notamment via sa sympathique colloc de filles cyniques et désillusionnées où les répliques habiles font mouche. Le coup monté romantique qui suit (et qui fait le gros du film) lance un programme beaucoup plus prévisible et mécanique, à l'humour feignasse, LeRoy (un réal décidément inégal) offrant le minimum syndical. Après, sans valoir spécialement le détour, ça reste sympathique à suivre.


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MessagePosté: 16 Fév 2021, 13:28 
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Shit, je suis d'accord avec skip et Tom!

Nouveau backstage musical après 42ème rue mais qui a le mérite de mélanger un poil plus numéros musicaux et intrigue, avec d'entrée l'excellent "We're in the Money" où Berkeley berkelise et annonce la couleur d'une comédie étonnante sur la Dépression.

Tom a écrit:
Ce qui frappe assez, finalement, c'est à quel point film et scènes chantées/dansées (par ailleurs rares et peu nombreuses) se mélangent mal. Ça tient du face à face, mais à aucun moment d'un glissement progressif vers l'abstrait.

Oui, c'est pas encore au point mais au moins c'est davantage entremêlé et les chansons ne sont pas hors sujet, elles parlent, comme l'intrigue, de la Dépression. Elles servent l'intrigue donc.

skip mccoy a écrit:
je ne suis pas d'accord, même en dehors des chorégraphie, ce film est très intéressant, l'histoire est une des plus délicieusement immorales jamais filmées à Hollywood
skip mccoy a écrit:
juLILO a écrit:
skip mccoy a écrit:
c'est quand même l'apologie de l'alliance entre le cul et l'argent dans des temps de disette ce film. "we're in the money" c'est dans celui non ?

Oui c'est l'ouverture du film. Mais justement à mon sens ça s'arrête là quoi. Apologie que dalle. La suite c'est presque du théâtre de boulevard avec qui-pro-quo entretenus et bonnes farces à 2 balles... "Huhu trop rigolo il nous prend pour des gold diggers, tiens, on va lui faire payer nos chapeaux..." Mouif...

ben voilà.
c'est un film sur des aventurières. et qui prend clairement parti pour elles, sans la moindre complaisance moralisatrice.

C'est assez surprenant, oui, et plutôt entraînant, non pas grâce au déroulement de l'intrigue en soi mais au propos, aux personnages et aux actrices qui m'ont franchement régalé dans leur screwball comedy de meufs déter.
Cf. ce que dit Tom :
Citation:
Quant à la comédie elle-même : elle surprend d'abord agréablement dans son rapport très pré-code à la crise, notamment via sa sympathique colloc de filles cyniques et désillusionnées où les répliques habiles font mouche. Le coup monté romantique qui suit (et qui fait le gros du film) lance un programme beaucoup plus prévisible et mécanique, à l'humour feignasse, LeRoy (un réal décidément inégal) offrant le minimum syndical. Après, sans valoir spécialement le détour, ça reste sympathique à suivre.

Et puis il y a vraiment des numéros à la mise en scène épatante, comme ceux mentionnés par Julilo :
juLILO a écrit:
Bien sûr à côté de ça les scènes de danse sont superbes (surtout toute la séquence des violons lumineux et la danse de la dépression)

Dans le ton de la comédie et l'inventivité des numéros musicaux, j'ai vraiment eu une impression de modernité. Pas mécontent de la découverte.

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