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Mondays: Kono taimurupu, look joshi ni kidzuka senai to owaranai en VO

Yoshikawa et ses collègues traversent une période difficile au bureau. Car, en plus des galères, ils sont piégés dans une boucle temporelle qui recommence chaque lundi.

Charmé par les high concepts temporels de Junta Yamaguchi que j'ai vu, j'ai voulu donner sa chance à ce proche cousin. C'est un film beaucoup plus classique même si assez déjanté dans la mise en scène au début. La boucle temporelle concerne, on imagine, le monde entier, mais n'est racontée que du point de vue des employés de bureau.
Particularité par rapport aux autres timeloops: ici, les personnages n'ont pas réellement conscience d'être dans la boucle et doivent en quelque sorte être "éveillés" par d'autres gars qui ont capté. On décèle aisément la métaphore du travail qui abrutit et le clin d’œil aux salarymen.

Perso j'ai trouvé ça inutilement confus et donc pas particulièrement jouissif, ni drôle. Ça dure 1h23 donc c'est facile à regarder mais j'ai rarement été épaté. Ca n'a pas le charme des Yamaguchi donc au final on retient surtout le jeu outrancier mais sans le côté astucieux.

Sinon culturellement c'est marrant de voir comment ce genre de high concept en occident passe toujours par la réalisation ou la guérison d'un destin individuel, alors que dans ce film-ci, dans les deux Yamaguchi, dans NE COUPEZ PAS !, et même d'une certaine manière dans GODZILLA MINUS ONE, c'est en unissant ses forces qu'on corrige le problème. Une ode au collectif.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Le concept de faire du time loop conscrit dans un environnement professionnel est super bien vu et le film surprend vaguement en affichant d'emblée la métaphore carrément citée dans le texte de l'enfer répétitif du quotidien au travail pour finalement composer un propos sur la vertu du collectif vs. l'individualisme carriériste mais je trouve le film un peu trop bâclé en ce qui concerne l'arc du protagoniste (aucune scène où les collègues se découvrent et s'apprécient humainement au cours de leur quête, ils ne font que continuer à s'échiner mais pour une autre cause, même si elle est altruiste) pour convaincre pleinement.

Par contre, j'ai trouvé plutôt malin la variation proposée (boucle commune, nécessité d'éveiller les autres) qui culminent avec la scène très drôle du Power Point. Mais la deuxième moitié est moins amusante et l'émotion n'est pas au rendez-vous car non-méritée.

Sympathique mais moyen.

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