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Simili-captation (les cameramen sont sur la scène et tournent autour des comédiens, vont faire des gros plans, etc., c'est pas une captation multicam de loin), intégralement montée en split-screen, d'une adaptation post-moderne des Bacchantes d'Euripide, Dionysus in '69 est difficile à appréhender.

Au départ, tu te dis "wooooooooh dans quelle galère je me suis fourré encore?" mais soudain William Finley (et oui, encore lui) prend la parole et révèle l'interprétation particulière de son collectif théâtral, parlant de lui en tant qu'acteur mais également en tant que dieu Bacchus, et le récit se fait intrigant mais si l'aspect expérimental de l'ouvrage est loin d'être inintéressant, sur 85 minutes, c'est quand même difficile.

L'exercice s'avère plus un document témoin de la mise en scène particulière du groupe (le public, assis par terre ou sur des échafaudages rudimentaires en bois, entoure la "scène" qui n'est autre que le centre d'un ancien hangar) et de l'interactivité de la pièce (le public était prévenu qu'il pouvait être invité à participer mais vu qu'une meuf choisie dans l'audience se fait peloter de fou, je me demande à quel point c'est pas arrangé) qu'une expérience engageante en soi (cf. les scènes de bacchanales dont la mise en scène peine à rendre état).

Pas mécontent de l'avoir vu, parce que j'apprécie de plus en plus Finley (et donc ça me chauffe pour ma redécouverte de Phantom of the Paradise) et que je ne connaissais pas le récit de la tragédie grecque originale qui est puissant, mais je me suis quand même un peu fait chier.

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T'es courageux. Je l'ai dans un coffret DVD que j'ai jamais eu la volonté de regarder...

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N'écoutez pas Film Freak

Je l'avais vu, j'avais trouvé ça affreux. Je sais même pas comment j'étais allé au bout. Après le film a un côté célébration hippie plutôt joyeuse mais c'est bien chiant (malgré les split screens).

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CroqAnimement votre

Vous êtes tous des faux.

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