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 Sujet du message: Synonymes (Nadav Lapid, 2019)
MessagePosté: 31 Mar 2019, 20:22 
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Yoav, un jeune Israélien, atterrit à Paris, avec l'espoir que la France et la langue française le sauveront de la folie de son pays.


Le fameux ours d'or du dernier festival de Berlin. J'y suis allé car j'avais entendu beaucoup de bien des deux premiers films de Lapid et que c'était donc l'occasion pour moi de découvrir son cinéma. C'est vraiment le film qui va diviser tellement il est radical dans son approche, après je trouve perso le résultat un peu mitigé. Il y a d'abord cette première demi-heure avec ces scènes où on voit l'acteur principal à poil dans un appart vide comme un clodo puis se faire recueillir par un couple de bobos qui va en agacer plus d'un tellement Lapid enquille les clichés boboïtes dans l'écriture. Après les deux acteurs, Dolmaire vu chez Desplechin et Louise Chevilotte vue chez Garrel et à l'affiche du prochain Verhoeven leur donnent un peu de substance.

Il y a un côté très nouvelle vague dans la proposition de cinéma de Lapid. Tout d'abord dans ce style très verbeux et théorique qui va en agacer plus d'un et finalement l'absence totale d'histoire qui va laisser place à une déambulation poétique dans les rues de Paris. Le souci c'est que le cinéaste n'est pas le plus inspiré dans sa première partie et pour rester poli on s'embête gentiment. Mais dès que Lapid trouve son rythme de croisière, le film est superbe, assez drôle et possède un ton unique grâce à son formidable acteur qu'est Tom Mercier. Le genre d'acteur ovni qui joue le faux naïf assez franc du collier et c'est vraiment lui qui donne son charme au film. Entre les séances photos chez un faux artiste pervers, le cocktail du concert où il dit grosso modo à l'orchestre que leur musique c'est de la merde, Lapid montre tout l'étendue de son talent et là le film est véritablement incarné par rapport à sa première partie un peu chiante qui manque de vivacité.

Après je passe sur les petites invraisemblances qui font sourire comme le fait que le mec vient à Paris car il déteste l'Israël et sa première idée pour travailler est d'aller à l'ambassade d'Israël. Paradoxalement, je suis assez partagé du résultat à l'écran mais assez convaincu du talent hors normes de Lapid dont je vais essayer de voir les deux précédents.

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MessagePosté: 31 Mar 2019, 21:29 
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ça m'a donné l'impression d'une succession de scènes improvisées vides de sens qui ont tout de même été gardées au montage par flemme ou par prétention... Quelques passages m'ont fait rire mais j'en garde pas grand chose de plus.

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MessagePosté: 31 Mar 2019, 21:29 
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ça m'a donné l'impression d'une succession de scènes improvisées vides de sens qui ont tout de même été gardées au montage par flemme ou par prétention... Quelques passages m'ont fait rire mais j'en garde pas grand chose de plus.

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MessagePosté: 31 Mar 2019, 21:57 
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Le pitch et le coup de l'acteur à poil font penser à un de ses premiers courts en DV (vraiment pas très bien filmé, mais où l'acteur était marrant) qui figurait en bonus de l'Institutrice (où un gars essaye de brancher une touriste française très intello (et très jolie) et très "devoir de mémoire" en l'emmenant au mémorial de Yad Vashem où il fait ensuite le dandy cynique et déconcerné qui pourrit la visite, je me souviens plus du film si ce n'est qu'il y filmait un quasi attentat contre un bus vu comme un sketch avec robot détectecteur de bombes qui roule comme un jouets et avec des passants dont on ne savait plus très bien s'ils étaient des victimes hagardes ou des voyeurs complaisants)

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Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


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MessagePosté: 01 Avr 2019, 00:27 
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Mickey Willis a écrit:
ça m'a donné l'impression d'une succession de scènes improvisées vides de sens qui ont tout de même été gardées au montage par flemme ou par prétention...
J'ai la même opinion que toi sur les 45 premières minutes qui furent pénibles de mon côté. Par contre, je comprends qu'on déteste. Je dois être le plus tempéré du forum quand tu vois les notes avec un sacré écart-type. J'aime bien les intentions du cinéaste moins son résultat final malheureusement. Certains moments m'impressionnent, d'autres me laissent de marbre voir m'emmerdent.

Quelqu'un a vu les deux premiers films du cinéaste? Un avis dessus. L'avis d'Art sur son premier laisse penser que Policier est aussi sacrément inégal. De ce que j'ai vu samedi, j'aime bien ce cinéaste que je trouve avec un sacré potentiel mais qui paradoxalement m'énerve aussi. Bref pas totalement convaincu mais ses fulgurances m'intriguent pour la suite de sa carrière.

Curieux aussi de voir ce que va donner la carrière de Tom Mercier, si ça va être juste l'acteur d'un film ou si il va continuer à étonner. J'avais vu aussi Louise Chevilotte dans le Garrel où elle avait retenu mon attention. Faire ses trois premiers films avec Garrel, Lapid et Verhoeven, c'est pas dégueu comme début de carrière et elle a vraiment quelque chose en plus. Lapid est vraiment un bon directeur d'acteurs, je trouve le trio excellent même si je comprends que l'écriture des personnages peut agacer.


Dernière édition par Abyssin le 01 Avr 2019, 00:35, édité 1 fois.

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MessagePosté: 01 Avr 2019, 00:32 
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Bien aimé l'institutrice (voir le topic dédié), vraiment troublant et sinpgulier, avec une bizarrerie un peu beckettienne qui fonctionne déjà de manière autonome et donne déjà au film un intérêt mais devient par ailleurs plus révélatrice de la société israélienne et de son contexte idéologique que des films plus naturalistes et démonstratifs.

Celui-là me tente moins, la B-A et le travail sur les cadres et la lumière donnent l'impression d'un truc à la Desplechin période la Sentinelle ou Comment je me suis disputé. Le recul sur le mythe de la France littéraire (identifié a la fois à la vieillesse et au réel) vu à la fois de l'intérieur et de l'étranger est peut-être un thème trop proche de moi, pour qu'un film qui le travaille de manière obsessionnelle me touche.

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MessagePosté: 01 Avr 2019, 01:19 
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Non ce dernier n'a rien à voir avec un style à la Desplechin même si on y retrouve un de ces acteurs. De ce que tu décris, on doit y retrouver la même bizarrerie, le film travaille plus le thème de l'identité que la France littéraire même si il est très verbieux. Des lointains souvenirs que j'ai des premiers Godards ou de ceux de Varda, ça m'y fait penser par ces dialogues très théoriques et littéraires (la scène de l'orchestre).

Par contre, et c'est peut-être dommage, le film parle très peu d'Israël, il y a bien des flashbacks mais on ne saura jamais pourquoi il est parti d'Israël et la raison qui le fait détester sa patrie d'origine. Le thème y est totalement évacué.


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MessagePosté: 01 Avr 2019, 08:37 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Je n'ai pas cru une seconde à cet insupportable pensum politico-métaphorico de mes deux, joué avec le cul, d'une laideur sans nom et d'un ennui abyssal.
La vraie souffrance.

1/6

Pires costumes ever, aussi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"


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MessagePosté: 01 Avr 2019, 08:51 
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Synonymes ou quand l'agitprop devient de l'arrière-garde. Mercier est gaulé comme un dieu, le salaud.


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MessagePosté: 01 Avr 2019, 09:36 
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Arnotte a écrit:

Pires costumes ever, aussi.
T'aimes pas les vestes orange caca d'oie? :mrgreen:


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MessagePosté: 02 Avr 2019, 10:32 
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Robot in Disguise
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Je ne sais pas trop quoi penser. Sur le coup j'étais mitigé, partagé entre des moments "Ah quand même !" et des moments "Meeeeh...". Mais il vieillit bien, on sent que c'est un "vrai" film.

J'ai apprécié l'énergie et la focalisation intense avec laquelle il filmait Paris. Ces plans subjectifs au téléphone sur le trottoir qui défile, où t'arrive malgré tout à capter où t'es sans lever la tête, ça saisit quelque chose de la ville, de son "mouvement".

Certains choix, tout assumés qu'ils sont (l'imagerie Nouvelle Vague fantasmée) sont néanmoins pénibles. Certaines scènes avec Dolmaire et Chevillotte sont insoutenables. Mais lorsque le film bascule plus franchement dans le burlesque, il se fait plus séduisant, notamment lorsque la gêne s'installe - à ce titre ça m'a fait penser un peu à THE SQUARE. Ce qui est vraiment bien c'est cette violence sous-jacente qui imbibe le tout, ce souvenir d'un pays fier, parano et martial qui donne à Tom Mercier (ce Tom Hardy anamorphosé...) une tension permanente, jusque dans ces moments bizarres où il récite des synonymes avec son débit mitraillette ("mitraillette"... comme un soldat... GET IT ? :mrgreen: ). C'est vraiment là la valeur ajoutée du film.

Sinon au MK2 Bastille, lorsque Léa Drucker, dans la scène quasi-parodique du cours de citoyenneté dit: "Le coq est français, car il est courageux et il se lève tôt", le public de bobos --> :lol: :lol: :lol:
Par contre lorsque, deux minutes plus tard, elle tient un discours tout aussi surligné sur la laïcité: "En France, on ne vous demande pas votre religion. Car DIEU N'EXISTE PAS", le public de bobos --> zéro réaction, tout est normal

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 02 Avr 2019, 10:45 
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Sinon au MK2 Bastille, lorsque Léa Drucker, dans la scène quasi-parodique du cours de citoyenneté dit: "Le coq est français, car il est courageux et il se lève tôt", le public de bobos --> :lol: :lol: :lol:
Par contre lorsque, deux minutes plus tard, elle tient un discours tout aussi surligné sur la laïcité: "En France, on ne vous demande pas votre religion. Car DIEU N'EXISTE PAS", le public de bobos --> zéro réaction, tout est normal

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MessagePosté: 02 Avr 2019, 12:48 
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Abyssin a écrit:
Quelqu'un a vu les deux premiers films du cinéaste?
Je n'ai vu que L'Institutrice, j'avais trouvé le film "sympathique", mais en aucun cas il ne laisse présager de l'énorme bon que réalise Lapid avec Synonymes, à tout point de vu (ambition du sujet et de la mise en scène).

Tu as raison de dire que le film va forcément avoir une réception très disparate, même si pour moi il ne fait aucun doute que l'on tient là l'une des œuvres majeures de l'année (le film va truster les top de fin d'année, il est même fort possible qu'il soit dans certains top de la décennie). Les partis pris de mise en scène sont nécessairement provoquant, en bousculeront forcément certains qui ne sont pas habitués à un style si peu académique (et qui ne l'aurait probablement pas vu si le film n'avait pas obtenu l'Ours d'or, putain mais merci Binoche!), mais c'est aussi le pris à payer pour que le cinéma ne deviennent pas un art mort qui se contentent de ressasser les schémas du passé.

Abyssin a écrit:
Non ce dernier n'a rien à voir avec un style à la Desplechin même si on y retrouve un de ces acteurs. De ce que tu décris, on doit y retrouver la même bizarrerie, le film travaille plus le thème de l'identité que la France littéraire même si il est très verbieux. Des lointains souvenirs que j'ai des premiers Godards ou de ceux de Varda, ça m'y fait penser par ces dialogues très théoriques et littéraires (la scène de l'orchestre).
Non effectivement rien à voir avec du Desplechin, Synonymes est tout sauf littéraire, bien que la parole soit au chœur du dispositif. Dire qu'il fait par contre référence à la Nouvelle Vague, je sais pas ça n'a rien à voir avec du Chabrol, du Rohmer ou du Rivette. Du Godard années 60, oui un peu dans le sens où Lapid s'accorde beaucoup de liberté, se veut parfois tout aussi provoquant, mais il ne me semble pas y avoir de filiation directe. La ressemblance de Mercier avec Hamy (pas forcément dans son visage mais dans sa dimension physique et érotique) me ferait plutôt rapprocher ce film de L'Ornithologue de Rodrigues, même liberté de ton, même tentation de la provocation, même parcours de Hamy/Mercier qui renaît (l'un dans un fleuve, l'autre dans une baignoire) et tente de se construire une nouvelle vie en partant de rien (sans y parvenir, que ce soit les médocs que Hamy doit prendre qui le raccroche systématiquement à sa vie antérieure, ou le passé de Mercier qu'il tente vainement d'éradiquer mais qui rejaillit sans cesse).

Abyssin a écrit:
Par contre, et c'est peut-être dommage, le film parle très peu d'Israël, il y a bien des flashbacks mais on ne saura jamais pourquoi il est parti d'Israël et la raison qui le fait détester sa patrie d'origine. Le thème y est totalement évacué.
Il y a pourtant assez de synonymes sur l'affiche pour que tu puisses te faire un avis assez clair. Et sinon reste l'image qu'il nous retranscrit d'Israël en France, ces mecs assoiffés de castagne et ultra-revendicatif (énorme scène au passage avec son pote Yaron dans le métro, ou bien évidemment la baston avec Michel), arrogant et humiliant (le plombier que l'on fait poireauter puis que l'on expulse de l'ambassade).

J'ai découvert dans l'entretien qu'il donne aux Cahiers que le film est en fait très fortement autobiographique. Il a bien évidemment "brodé" autours de sa propre expérience (il n'est jamais tombé sur ce couple de bourgeois - et non de bobo - par exemple), mais le film restitue bien son parcours lors de son séjour parisien, sa tentative de négation absolue de ses origines, son volontarisme pour s'intégrer dans une population qu'il idéalisait (il a eu une "passion" pour Napoléon enfant). Le choix de Tom Mercier, le mec sorti de nul part (père français mais ne parlant pas le français lui-même car ayant grandi en Israël) tient du miracle. Il est parfait de bout en bout, sa présence physique est ultra-imposante (la manière dont il ouvre les portes à coup de boule, idée qui vient de Mercier lui-même, est absolument géniale, pour surligner le côté explosif de ses intrusions dans le champ), il a un charisme fou, et alors que la bande-annonce m'avait fait craindre le pire (en gros un truc à la Eugene Green) j'ai été positivement surpris par sa diction. Dolmaire est également très bon, il a un petit côté Léaud dont je le verrai bien suivre la même trajectoire (acteur fétiche de réalisateur à la marge).

Je l'ai vu hier et j'ai déjà envie de le revoir (non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).


Dernière édition par Lohmann le 08 Avr 2019, 15:24, édité 1 fois.

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MessagePosté: 02 Avr 2019, 13:08 
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Lohmann a écrit:
Je l'ai vu hier et j'ai déjà envie de le revoir (non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).

Loin de moi cette idée, en revanche tu vas donner envie à d'autres de le voir.


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MessagePosté: 02 Avr 2019, 13:15 
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Déjà-vu a écrit:
Lohmann a écrit:
Je l'ai vu hier et j'ai déjà envie de le revoir (non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).

Loin de moi cette idée, en revanche tu vas donner envie à d'autres de le voir.

J'aimerai bien mais je ne suis pas sûr d'influencer les choix de qui que ce soit ici.


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