Forum de FilmDeCulte

Le forum cinéma le plus méchant du net...
Nous sommes le 22 Nov 2024, 14:25

Heures au format UTC + 1 heure




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 38 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante
Auteur Message
MessagePosté: 02 Avr 2019, 13:29 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
Messages: 14010
Lohmann a écrit:
J'aimerai bien mais je ne suis pas sûr d'influencer les choix de qui que ce soit ici.

Va savoir, nous sommes lus par des gens qui ne sont pas inscrits, et par des inscrits qui ne participent pas.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 13:33 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8295
Déjà-vu a écrit:
Lohmann a écrit:
Je l'ai vu hier et j'ai déjà envie de le revoir (non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).

Loin de moi cette idée

J'ai essayé de retrouver ta réponse à l'un des mes posts sur L'Amant double (réponse qui faisait référence à une fameuse scène de godemichet) mais je ne l'ai pas trouvé :cry:


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 13:35 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14462
Lohmann a écrit:

Dire qu'il fait par contre référence à la Nouvelle Vague, je sais pas ça n'a rien à voir avec du Chabrol, du Rohmer ou du Rivette. Du Godard années 60, oui un peu dans le sens où Lapid s'accorde beaucoup de liberté, se veut parfois tout aussi provoquant
Je pensais justement au Godard années 60.


Lohmann a écrit:
(non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).
Elle est bien la scène du doigt dans le cul :mrgreen:

Après je ne partage pas ton enthousiasme et assez d'accord avec QGJ pour la parallèle avec The Square. Je trouve aussi que Lapid n'est jamais aussi fort que quand ça navigue dans le burlesque et le malaise mais ce n'est malheureusement que dans la seconde partie (même si il y a la scène de bite à l'air du début mais je la trouve médiocre).


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 14:04 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8295
Abyssin a écrit:
Après je ne partage pas ton enthousiasme et assez d'accord avec QGJ pour la parallèle avec The Square
Les deux films n'ont absolument rien à voir, à moins de s'arrêter à leur dimension superficiellement malaisante. The Square parle de la lâcheté du mâle moderne, de sa perte de repère et de la manière dont il perd pied lorsqu'il est sorti de sa zone de confort, Synonymes d'identité, de la maîtrise du langage (langues vivante et cinématographique). Ce n'est même pas par leur réalisation que l'on pourrait les rapprocher.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 14:06 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 23 Juil 2011, 12:46
Messages: 14462
Lohmann a écrit:
Abyssin a écrit:
Après je ne partage pas ton enthousiasme et assez d'accord avec QGJ pour la parallèle avec The Square
Les deux films n'ont absolument rien à voir, à moins de s'arrêter à leur dimension superficiellement malaisante.
On est d'accord et c'est dans ce sens que j'abondais avec QGJ.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 15:32 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6394
Abyssin a écrit:


Lohmann a écrit:
(non Déjà-vu, pas que pour la scène du doigt dans le cul).
Elle est bien la scène du doigt dans le cul :mrgreen:



Il y avait une vidéo de Pierrick Sorin (un artiste un peu oublié aujourd'hui) dans les années 1990 qui jouait avec cela (peut-être une des influences de Lapid, les deux univers semblent en partie congruents).

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 02 Avr 2019, 23:37 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6394

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 10:56 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
J'en suis sorti plutôt mitigé mais le film reste bien en tête et vieillit bien. C'est ce genre de films assez rares où tu prends plus plaisir à y repenser, à le réflechir qu'à le voir.

Mais il y a malgré tout pour moi un paradoxe assez singulier dans le film qui me tient sans cesse à distance. C'est un film purement physique instinctif et même pulsionnel qui s'incarne dès l'ouverture dans le corps nu de Tom Mercier, dans cette bite circoncise, mais en même temps j'ai le sentiment de quelque chose de profondément théorique et cérébral voire même symbolique (même si Nadav Lapid s'en défend dans son interview des inrocks). A l'image de la toute fin, en même temps bloc d'énergie brut qui clot le film de manière éclatante mais aussi symbole que je trouve pour le coup assez lourd
la porte qu'on essaie de forcer, la France qu'on veut posséder.


Du coup c'est sans cesse déstabilisant et c'est sans doute ce qui fait la qualité du film. D'être totalement imprévisible d'une scène à l'autre, aussi bien dans ce que le film raconte, que dans sa mise en scène, on enchaîne des choses très travaillées avec des moments extrêmement bruts, qui filmés en caméra numérique dans la rue à l'arrache. Tout le film de toute façon est une espèce d tiraillement permanent entre une multitude de tentation. La seule chose qui reste fixe au centre de tout c'est le corps de Yoav, sa voix, ses mots. On passe d'un récit poético-mythologique (tout ce qui touche à Hector de Troyes [se concluant par cette scène dingue du cadavre du mec trainé au sol]) à un détail le plus trivial du monde (le petit monologue sur son repas et le prix de chaque chose). Il y a des scènes sorties de nulle part assez dingue comme ce moment sur la moto avec la tablette, l'espèce d'entretien d'embauche en mode baston, la scène de danse avec le pain, l'écoute de la musique au casque etc... Tout cela est vraiment surprenant dans le bon sens du terme dans la manière de tordre son récit pour atteindre autre chose que la chronique mais au contraire de faire de chaque moment de Yoav à Paris les épisodes d'une épopée ou d'une vraie mythologie.

Après malgré tout ça je reste à distance parce que le personnage principal me semble presque plus une idée qu'un être humain réel. Il en va de même pour Dolmaire et l'ectoplasmique Louise Chevillotte qui représentent à eux deux, le cliché parfait du personnage du ciné français, lui en pseudo Léaud désespéré et elle en figure féminine froide et hiératique. Du coup c'est un film devant lequel je n'ai pas été ému ou touché par la trajectoire du personnage qui est tellement déréalisée depuis le début (ce vol impossible puis cette résurrection chez des bourgeois) qu'il est difficile d'être dans une véritable empathie. Je crois que je préférais ses deux précédents dont son premier, finalement assez méocnnu Le policier, beaucoup plus simple mais d'une grande efficacité. Je suis curieux de voir vers quoi il va se diriger, s'il va creuser cette veine plus conceptuelle (son prochain est déjà écrit et se tourne prochainement, en Israël cette fois).

4/6

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 10:58 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Abyssin a écrit:
Après je passe sur les petites invraisemblances qui font sourire comme le fait que le mec vient à Paris car il déteste l'Israël et sa première idée pour travailler est d'aller à l'ambassade d'Israël.


Prendre ça pour une invraisemblance c'est vraiment n'avoir rien compris.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 14:56 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 25 Déc 2008, 02:29
Messages: 14010
C'est bien gentil tout ça mais je préfère mon avis lapidaire.


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 15:07 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui, il faut d'ailleurs Tom (re)Mercier.

Lohmann a écrit:
La ressemblance de Mercier avec Hardy (pas forcément dans son visage mais dans sa dimension physique et érotique) me ferait plutôt rapprocher ce film de L'Ornithologue de Rodrigues, même liberté de ton, même tentation de la provocation, même parcours de Hardy/Mercier qui renaît (l'un dans un fleuve, l'autre dans une baignoire) et tente de se construire une nouvelle vie en partant de rien (sans y parvenir, que ce soit les médocs que Hardy doit prendre qui le raccroche systématiquement à sa vie antérieure, ou le passé de Mercier qu'il tente vainement d'éradiquer mais qui rejaillit sans cesse).


Tiens j'avais raté ça, tu crois sincèrement que c'est Tom Hardy dans L'ornithologue :mrgreen: (même si il y a une certaine ressemblance, jusque dans leur nom) ?

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 15:11 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 30 Déc 2015, 16:00
Messages: 8295
Art Core a écrit:
Tiens j'avais raté ça, tu crois sincèrement que c'est Tom Hardy dans L'ornithologue :mrgreen: (même si il y a une certaine ressemblance, jusque dans leur nom) ?
J'avais bien Paul Hamy en tête, et QGJ citant Tom Hardy je me suis emmêlé les pédales (sans jeu de mots).


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 08 Avr 2019, 15:13 
En ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Nov 2007, 21:02
Messages: 28404
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Non mais c'est vrai qu'ils ont un truc en commun ces trois acteurs, ça tient dans les grosses lèvres je crois.

_________________
CroqAnimement votre


Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 10 Avr 2019, 20:59 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6394
Oui bon film, pas entièrement convaincant mais stimulant. Synonymes m'a évoqué à la fois Paris nous appartient de Rivette (la partie avec l'ambassade d'Israël et ses barbouzes errants entre la clandestinité et l'exhibitionnisme. Par ailleurs Chevillotte a aussi quelque chose - dans la voix notamment- qui rappelle Bulle Ogier dans les Rivette plus récents. La scène de l'audition avec le gars à la fois louche et loufoque, méticuleux et secret, c'est du Rivette aussi), les Ferreri des années 80 et Get out de Jordan Peele (les rapports humains-théorèmes, le couple comme rapport social à la fois factice, inconsistant et intentionnel) mais où la vampirisation d'un imaginaire national et d'un complexe historique par l'autre ne serait pas systématiquement négative. Le film souffre un peu de faire de sa surécriture son propre objet (comme dans l'Institutrice il n'y a pas d'autre récit que le doute des personnages sur leur propre récit) mais s'ouvre sur un propos plus directement métaphorique (la France comme appartement vide à la fois délaissé et entretenu, qui ne sert ni au logement ni à l'accueil) , à la limite de la farce, mais aussi plus social
(Chevillotte qui se renseigne sur la cuisson des spaghettis sauce tomate de Leader Price avant de coucher, la conversion apparemment brusque de son compagnon en patron odieux er méprisant, qu'il se présente à lui-même comme un sacrifice).

La scène de l'orchestre (admissible de manière inadmissible ) est maladroite et lourdement symbolique mais en même temps non dénuée de puissance. Elle retourne un court moment un topos de l'antisémitisme nietzschéen (l'ouverture à la vulnérabilité de l' autre et la condamnation de la richesse au nom de la solidarité comme ressentiment) en quelque-chose de positif et universel (où ces démarches sont reprises et formulées non plus en terme de jugement et d'attitude morale, mais et de l'extérieur, mais depuis l'intérieur, et comme une exigence ontologique, et donc acceptées pour elles-mêmes - c'est le sujet qui doit se justifier par rapport à elles et non l'inverse, ce que la régression vers l'adolescence de Yoav comprend, au prix de la solitude ). Une solidarité qui ne coûte rien n'a aucune valeur.

Le film retient à vrai dire plutôt l'attention grâce à des petites scènes réalistes réussies que par les multiples morceaux de bravoure dialogués brillamment en plan séquence de 5 minutes
par exemple quand Yoav trahit par une simple et innocente pulsion scopique le fait qu'il a plus de désir et de curiosité pour la Libanaise qu'il a croisé furtivement et l'a battu froid à cause de la situation politique que pour Chevillote, qui s'offre trop vite trop consciemment et trop évidemment à lui, ou les conversations Skype avec son ex et son père. La discussion un peu plus franche de Yoaz avec Dolmaire dans la boulangerie est aussi une belle scène)
.

J'ai également apprécié le fait que le film soit très différent formellement (en assumant le comique) de l' Institutrice tout en étant travaillé par une obsession et une morale communes (en revanche c'est, effectivement, un développement du moyen métrage en vidéo qui était en bonus dans le DVD, mêmes situation au début et fantasme sur la Française comme femme et le français comme langue).

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 11 Avr 2019, 12:46, édité 6 fois.

Haut
 Profil  
 
MessagePosté: 10 Avr 2019, 21:52 
Hors ligne
Expert
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 27 Déc 2018, 23:08
Messages: 6394
Le film (qui est un film de checkpoint sans checkpoint) est aussi assez proche du (film malade dans le bon sens du terme) Foxtrot de Moaz dans ses positionnements (que le projet Israélien réunit au plan collectif mais paradoxalement paradoxalement sépare pour l'individu) politique et national, ainsi que la manière de filmer l'armée et les armes. Dans Foxtrot c'est la mère qui refuse de parler hébreu au profit de l'allemand

_________________
Sur un secrétaire, j'avise deux statuettes de chevaux : minuscules petites têtes sur des corps puissants et ballonés de percherons. Sont-ils africains ? Étrusques ?
- Ce sont des fromages. On me les envoie de Calabre.


Jean-Paul Sartre


Dernière édition par Vieux-Gontrand le 11 Avr 2019, 13:40, édité 1 fois.

Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 38 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure


Articles en relation
 Sujets   Auteur   Réponses   Vus   Dernier message 
Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. L'institutrice (Nadav Lapid - 2014)

DPSR

10

1896

21 Nov 2021, 14:54

bmntmp Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Policier (Nadav Lapid - 2012)

Art Core

1

1235

02 Sep 2020, 22:06

Karloff Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Le Genou d'Ahed (Nadav Lapid - 2021)

Lohmann

6

791

03 Oct 2021, 18:39

Vieux-Gontrand Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Gemini Man (Ang Lee, 2019)

Film Freak

13

1857

14 Oct 2019, 23:22

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Les Misérables (Ladj Ly - 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1 ... 6, 7, 8 ]

Qui-Gon Jinn

113

8671

07 Avr 2023, 08:21

deudtens Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Qui-Gon Jinn

5

1538

13 Mai 2020, 09:29

scienezma Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. The Dead Don't Die (Jim Jarmusch - 2019)

[ Aller à la pageAller à la page: 1, 2 ]

Qui-Gon Jinn

25

2890

03 Juin 2019, 16:47

Slacker Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Dumbo (Tim Burton, 2019)

Film Freak

5

1607

30 Mar 2019, 11:17

Film Freak Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Bombshell (Jay Roach - 2019)

Qui-Gon Jinn

0

1152

23 Jan 2020, 18:17

Qui-Gon Jinn Voir le dernier message

Aucun nouveau message non-lu dans ce sujet. Lux Æterna (Gaspar Noé - 2019)

Qui-Gon Jinn

8

1248

09 Fév 2021, 23:18

Karloff Voir le dernier message

 


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 34 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com
phpBB SEO
Hébergement mutualisé : Avenue Du Web