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House of Sand & Fog, Vadim Perelman



Une jeune femme complètement à la masse de voit obligée de vendre la maison que son père a laissé après sa mort. Celle-ci est rachetée par un ancien colonel iranien qui rêve de son ancien faste au bord de la Caspienne.

Voici donc le film qu'on a préféré cacher dans le placard ici, puisque privé de sortie malgré son bon buzz US (bon, et son bide aussi). Le pitch est pas super excitant mais curiosité donc. Et ça a du mal à prendre forme, le début a un côté téléfilm très très soigné façon HBO mais il y a ce montage parallèle étrange entre Connelly et Kingsley, avant que les deux ne se rejoignent par le fil de l'intrigue. Par cette maison de sable et de brume, et cette façon de se dépêtrer d'un passé, dont la flamme tente d'être maintenue tant bien que mal (elle et son souvenir familial en tombe, lui et ses anciens jours plus dorés). Et là, d'un coup, ça gonfle comme un gros ballon.

C'est du mélo classique (même si les personnages sont plutôt originaux, avec une sensibilité particulière) mais surpuissant, très nerveux et soigné (parfois à la limite de la chichiterie le temps d'un plan de soleil couchant). Kingsley est intense, parfois trop (quelques passages lourdingues), Connelly, qui incarne un personnage incroyablement seul, à quelques encablures des idées noires de son perso dans Requiem for a Dream, est très bien, mais surtout il y a Shohreh Aghdashloo, qui a le personnage "heart stealing" comme ils mettent sur les affiches Oscars, bouleversante. La fin pourrait être cliché, mais elle fait partie de ce que j'ai vu de plus beau cette année (les vagues, les voiles de la robe, les arbres coupés), de plus fort. La photo de Roger Deakins est une fois de plus magnifique, et même la musique de James Horner est superbe. Ils ont bouffé du lion.

Con que ça sorte pas, ça serait dans mon top direct.

5+/6

House of Sand & Fog, Vadim Perelman

C'est du mélo classique (même si les personnages sont plutôt originaux, avec une sensibilité particulière) mais surpuissant, très nerveux et soigné (parfois à la limite de la chichiterie le temps d'un plan de soleil couchant).

La fin pourrait être cliché, mais elle fait partie de ce que j'ai vu de plus beau cette année (les vagues, les voiles de la robe, les arbres coupés), de plus fort. La photo de Roger Deakins est une fois de plus magnifique, et même la musique de James Horner est superbe. Ils ont bouffé du lion.

Con que ça sorte pas, ça serait dans mon top direct.

next step Apportez-moi la tête d'Alfredo Garcia.

Je trouve le film d'une intelligence et d'une puissance remarquables. J'adore ce réalisateur.

J'aime moins, même si ca reste très bon. Mes préférés sont The wild Bunch, Straw Dogs et Cross of Iron.

Tout pareil là-dessus, les personnages sont riches et le regard change intelligemment à mesure que le film progresse. Premier film dudit Vadim, ça va.

*Mais il était de moi ce fil* Je dois pas être bien réveillé.

ça fait 3 fois qu'on me parle de House of Sand & Fog, je crois que je vais me laisser tenter par le dvd Z1 bradé dans les vidéoclubs de Genève.

Trouvé dans un cash perso.

Pris Volcano aussi.