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aka Când se lasa seara peste Bucuresti sau metabolism



Au beau milieu d’un tournage Paul, le réalisateur, a une relation avec Alina, une actrice qui interprète un second rôle. Il décide de réécrire le scénario pour y ajouter une scène de nue avec elle. Pris de doutes, il choisit au final de ne pas la tourner et téléphone à sa productrice pour se plaindre d’un ulcère à l’estomac...[Allociné]

J'avais bien aimé Policier, Adjectif, et j'avoue toujours prendre pas mal de plaisir devant les plans séquences en forme de petits chaussons de Porumboiu, on s'y sent plutôt bien même si on se méfie d'emblée de la question de philo cinématographique édictée dés la scène d'introduction tandis qu'on se laisse tranquilement bercer à l'arrière d'une voiture... Cette histoire de réalisateur avec ses différentes prétentions, coucheries et problèmes d'ulcères reste difficilement passionnante de manière aussi frontale et théorique (hors champs à volonté, scène de cinéma répétée ad-nauséam et reproduite incongruement dans la réalité, vidéo d'endoscopie en version intégrale mais trafiquée...). Le réal dit s'être inspiré de Hong Sang-soo pour ce film, mais son dispositif est trop lourd pour accueillir cette référence aisément et son propos ironique, un peu laborieux ici, n'a pas le mérite d'être aussi cinglant que dans son précédent film.

beau titre de merde en tout cas.

Troisième film de Porumboiu que je vois, et peut-être le plus décevant. Je trouve le film trop théorique, trop rêche et sur une tonalité pour vraiment fonctionner. Après, niveau scénario, c'est toujours de la dentelle narrative, c'est bien joué, "intelligent". Mais il manque un peu d'émotion.

3/6