Forum de FilmDeCulte

aka Joshuu sasori : 701-gô urami-bushi



Nami est cette-fois sauvée des griffes de la police par un ancien révolutionnaire torturé, avec qui elle part en cavale...

Ce quatrième épisode perd en route Shunya Ito, et ça se ressent violemment dés le générique, faisant évoluer son icône en mode scopitone, renvoyant d'emblée la série à une bande d'exploitation totalement générique, perdu dans un nombre de tics nettement plus identifiables de son époque, et ratant en gros les tentatives de photocopier les mises en places plus scéniques propre au premier réal de la saga dans son final assez embarrassant... Après je dois avouer que je m'attendais à bien pire. L'idée de confronter Sasori à une espèce d'alter-ego qui pourrait lui redonner confiance en la gent masculine est intéressante, et le film contrairement à ses prédécesseurs est pour une fois assez linéaire dans sa trame... le flic aux trousses est moins ridicule qu'à l’accoutumé aussi, avec pas mal de charme et charisme.

L'incursion de résidus de mouvements gauchos-anarchistes sont justes présents sous leur forme caricaturales cependant, tout comme les symboles de l' Etat fort et autoritaire : via des miliciens qui sont devenus des policiers respectables, une figure maternelle qui refait surface, ou la giga prison à potence qui fait fait évoluer la patronne et les gardiennes dans des références nazisploitation qui sont à peine voilés... On regarde ça comme une routine pas désagréable du tout, mais sans réel intérêt. Reste quand même qui cette fois ne me parait pas suffisamment "vengée" à l'écran je dirais (et ce ne sont pas des retournements cette fois assez ridicules comme les bouquins de cul façon "playgirls" matés par les gardiennes qui vont rattraper)...