Forum de FilmDeCulte

Comment ça s'écrit "Jude Law" en japonais?



Will traverse une période difficile avec Liv, sa compagne. Il vient en plus d'installer son cabinet d'architecte paysagiste dans King's Cross, un quartier de Londres en pleine réhabilitation. Ses luxueux locaux attirent une bande du coin qui le cambriole à répétition. Excédé, Will finit par suivre l'un des jeunes voleurs jusque chez lui où le jeune homme, Miro, vit avec sa mère, Amira, une réfugiée bosniaque.
Afin d'en apprendre plus sur le gang, Will s'arrange pour sympathiser avec Amira mais rapidement, des sentiments imprévus surgissent... Pour Will, c'est le début d'une plongée au coeur d'un autre univers que le sien, et au plus profond de lui-même.

Alors dans le Michigan ou à New York les gens diront peut-être "what's the point", à Paris on dira "mais quel est le point Anthony"?

Parce que je trouve l'exposition d'une heure bien longue pour ce film qui s'attache à des relations humaines un chouille artificielles (les papotis avec la pute au grand coeur, les engueulades de couple avec une Suédoise mais on n'est pas chez Bergman). Le standing niveau mise en scène avec un Minghella qui filme bien ses persos à travers des vitres (brisées parfois, toute une symbolique tout ça), zik de Yared, interprétation est là mais peut-être que donner davantage de place à l'écran à la relation entre Binoche et son fils aurait eu plus d'intérêt en l'aérant de ses clichés que de se centrer sur le perso de Law...quoique je sais pas. Je trouve en tout cas Minghella bien plus à l'aise dans sa fibre romanesque que dans cette chronique urbaine qui manque d'unité.

2/6

Mais comme on peut toujours compter sur Tony: Jude Law récupère haut la main le titre de plus belle créature vivante de la planète et même ses poches sont bandantes, tandis qu'il nous révèle (parce que Tonio, il est comme ça, il est généreux) un jeune Rafi Gavron en quasi sosie assez canon de Cloud, le danseur de Madonna (d'ailleurs il fait de son corps les mêmes trucs yamakaziesques). Cherchez pas sur le net, les seules photos sont moches. Même son pote est assez beau d'ailleurs.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pas ennuyeux (Minghella n'est pas un manchot), mais trop artificiel, trop fabriqué dans son déroulement narratif. Un téléfilm de luxe produit par les Weinstein.
Un bon point pour Vera Farmiga très convaincante en prostituée russe.

2/6

Pas banal ce film, à contre-courant des machineries du mélo en tout cas. J'ai jamais été fan de Minghella qui n'arrive jamais à faire concis et pour le coup réaliste (ah la culpabilité judéo-chrétienne selon Jude Law) mais la suprême candeur qui se dégage du film avec Binoche qui se démène avec son accent bosniaque et la scène du procès à la Bill Clinton (j'ai eu des relations qui n'étaient pas convenables) ne prête pas trop au zigouillage en règle...
3/6

Tombé dessus au pif sur TF1. Insomnie donc matage. D'accord avec Bliss et Jericho.

Allan, mais surtout Xcapist et Stella, expliquez-vous sur vos 6, 5 et 4,5.

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