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Après le surestimé mais intéressant slasher ALL THE BOYS LOVE MANDY LANE et le plus personnel et sympathique THE WACKNESS, voici le troisième long métrage de Jonathan Levine, inspiré de la vie de son scénariste, Will Reiser.

Il faut savoir que Reiser est un pote de Seth Rogen (et son partenaire d'écriture Evan Goldberg) et c'est ce dernier qui l'a poussé à raconter sa maladie en film. Film dans lequel Rogen, éternellement lui-même, joue plus ou moins son propre rôle donc, aux côtés de Joseph Gordon-Levitt en jeune cancéreux.

Tout ça pour dire que le film semble être avant tout leur histoire à eux et que l'on retrouve finalement peu de choses de ce qui faisait la personnalité de la mise en scène des précédents Levine. Cela dit, on appréciera la touche indé qu'il apporte au récit, aidé de Terry Stacey (chef op d'American Splendor et Adventureland), et qui joue aussi dans l'ancrage de cette histoire, à fort potentiel larmoyant, dans une certaine véracité, dans tout ce qu'elle peut comporter d'émouvant et d'humour.

La grande réussite du film est de réussir à naviguer au niveau du ton entre ces extrêmes, et ce toujours dans la justesse. On donc beau avoir un Rogen tout droit sorti d'un Apatow, avec ses blagues trash et ses références geek, le film ne s'appuie pas uniquement sur cette bromance et dresse un portrait plus large où se croisent petites amies, parents et jeune psy, tous servis par un casting brillant (Gordon-Levitt et Rogen mais aussi Bryce Dallas Howard, Anna Kendrick, Angelica Huston).

En fait, c'est un peu La Guerre est déclarée version US.
Le parcours est relativement peu original mais il y a une certaine fraîcheur dans l'approche qui parvient notamment à éviter le pathos facile et à aborder le sujet avec parfois plus de légèreté qu'à l'accoutumée. Et tout cela ne rend pas le dernier acte moins poignant. A l'instar de son metteur en scène qui s'efface derrière l'histoire de son scénariste, il y a une sorte d'humilité dans la démarche qui transcende le genre (on est pas dans du film indépendant doloriste lourdingue).

4-4,5/6

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C'est aussi la grosse limite du film d'arriver après le Donzelli qui malgré des lourdeurs évidentes réussissait parfois à être très émouvant. Parce que là, l'ensemble est trop modeste, ni assez comique ni assez dramatique, voire un peu chiante sur son aspect romcom (Bryce Dallas Howard héritye d'un rôle au mieux pénible, et je bloque sur la face de hamster d'Anna Kendrick)... Et puis c'est typique du tout-venant de l'indé US que de caser ses chansons pop et folk à tout bout de champ...
2/6

J'ai adore. Peut être que ça me touche plus que ça devrait car je me suis dit pendant le film les mêmes choses que les couples se disent devant un gars une fille ("haaaaannn c'est trop nous caaaaa"), mais j'ai trouve ça super. Je m'attendais à un côté comédie plus fort, et pour autant ce n'est pas que le drame qui l'emporte. Il y a cette histoire avec la psy, parfaite de bout en bout, superbe personnage, dont les derniers plans sont beaux.

5/6

J'aime être du même avis que Freak sur certains films parce qu'il dit tout bien ce que j'ai envie de dire, probablement en mieux !

Sinon l'affiche française, on dirait le dernier Onteniente, ils ont vraiment honte de rien.

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