Forum de FilmDeCulte

Deux amis consacrent tout leur temps libre à la construction de lance-flammes et d'armes de destruction massive dans l’espoir qu'éclate une apocalypse mondiale qui laisserait la place à leur gang imaginaire, "Mother Medusa".

Vainqueur du jury et du public au premier PIFF, Bellflower pourrait mettre en doute sa teneur en fantastique lorsqu'au bout d'une heure on n'a rien vu d'autre qu'une love story qui capote et deux potes qui jouent avec un lance-flammes. C'est dans sa seconde partie où le héros sombre dans la dégénérescence mentale et où le gentil gars crazy in love en pleine insouciance juvénile se transforme en hargneux tuméfié plein de rancoeur, sans qu'on sache vraiment où est la part de folie et de réel, qu'on se met à capter les tenants et aboutissants. En tout cas, pour un premier essai c'est plutôt réussi, sachant que Glodell tient en gros tous les postes possibles et imaginables dans la fabrication de ce Bellflower, même s'il reste sans doute un problème d'ampleur. Pour moi ça reste plus mineur mais finalement moins attendu qu'un film comme Take shelter.
4/6

Autant j'aime beaucoup la première partie du film. Il y a une vraie ambiance californienne crâmée avec son étalonnage brûlant, ces effets (un peu prétentieux) de flou et de pellicules sales, son romantisme white trash et sa mythologie puérile de deux potes traumatisés par Mad Max autant j'ai trouvé la deuxième partie absolument CATASTROPHIQUE. Le film part soudain dans une espèce de soap totalement bidon à base de qui baise qui. Drôle de bifurcation pour un film qui n'a visiblement rien à raconter et qui meuble comme il peut. Impression renforcée par le gimmick cinématographique le plus honteux depuis l'invention du cinéma :

Mais en fait il sait pas trop le réalisateur, il n'est pas très sûr de lui il n'a pas trop d'idées pour finir son film alors il te finit par un bon quart d'heure de montage non-sensique où tu vois des pistes narratives différentes, tu revois des scènes que tu as déjà vu, tu as une voix off qui débite des conneries, sur un mode planant.
Vraiment tout m'a semblé raté que ce soit justement l'aspect geek un peu vanté partout (bof) et tout le romantisme violent (de pacotille donc). La salle dans laquelle j'ai vu le film n'a pas eu l'air très sensible au film non plus puisqu'il y a eu une vague de rire au climax émotionnel du film (très mal foutu il est vrai) :
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Reste une BO très sympa, mi pop (Lykke Li notamment), mi folk et une ambiance pas mal (même si loin d'être tenue durant tout le film) qui m'a fait penser aux premiers films de David Gordon Green.
Mais pour le reste j'ai détesté cet essai prétentieux et totalement vide.
Paye ton buzz.

1/6

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CroqAnimement votre

J'ai adoré. Personnages, acteurs/trices, les flous, le soleil, les décors, la voiture, le lance-flamme, le romantisme niaiseux (la ballade au Texas est magnifique)... Je suis moins convaincu par le personnegde Courtney et par la structure allers-retours (présent / passé, réalité / rêve) mais j'aime la liberté du film, le ton, et surtout sa texture (ce genre de film me manque).
5/6

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

La réputation et la référence affichée à Mad Max m'ont attiré...et bien mal m'en a pris.
J'ai rarement vu la note d'un film dégringoler de manière aussi vertigineuse.

J'apprécie assez la première partie, avec cet univers pré-apocalyptique déjà désert, où les gens ne travaillent vraisemblablement plus mais se contentent d'errer, de consommer, et d'essayer de s'imposer les uns sur le territoire des autres, le tout vu à travers les yeux de deux mâles qui ont trop regardé Mad Max.
Ces débuts présentent un joli mélange de justesse et de bizarrerie, baignant dans une photo de feu, suffisant à intriguer...

...mais très vite, le film fait un bond en avant dans le temps et se vautre dans une histoire franchement bidon, enfin banale, au traitement faussement trash, s'étirant péniblement dans sa pose sale avant de virer au grand n'importe quoi sur la fin, frisant le nanardesque par moments.
Heureusement qu'un simili-twist vient adoucir légèrement le propos...mais ça sauve pas les meubles.

PS : faudra m'expliquer comment l'étalonnage change d'un plan à l'autre au sein d'un même champ-contre-champ et aussi ce délire d'objectif crade sur la moitié des plans.

1,5/6

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aie, j'ai trouvé ça atroce de bout en bout. L'image, le ton, la narration...

1/6