Forum de FilmDeCulte

ça sent trop le vécu, c'est drole, amusant et touchant.
Bruxelles est filmé avec amour, et niveau humour ça assure.
à lire:

http://www.lesoir.be/channels/cinema/20 ... 6253.shtml


5/6.

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Hey il a réussi à se faire le film !

Je pensais que c'était aux oubliettes.

Merci Ced d'avoir ouvert le topic!


Ceux qui se nomment Les Barons s'appellent Hassan, Mounir, Aziz, ils sont chômeurs et fiers de l'être. Mais Hassan rêve secrètement de devenir comédien. En cachette, il va lacher quelques vannes dans un cabaret miteux. Vannes testées auparavant sur ses potes. Le voilà tiraillé entre ses rêves et ceux de son père (une carrière à la STIB). Et puis il aime Malika depuis toujours, mais ne n'ose pas lui avouer.

Moi aussi, j'a beaucoup aimé. Une grande partie du bonheur vient du fait que ce soit un film de maghrébins bruxellois. Ca sa passe à Molenbeek, à Saint-Gilles, dans les stations de la STIB. Et puis, le voir à l'UGC de Brouckère dans une salle pleine à craquer, deux-tiers de rebeus chauds comme la braise, ça contribue fortement à la joie de découvrir un bon film tourné (littéralement) au coin de la rue. Bon, certes, il y a quelques moments mous, quelques maladresses de scénario, quelques seconds rôles approximatifs... Mais on y retrouve aussi cette fraîcheur qu'on ne trouve que dans les premiers films. Ici, elle déborde. Et nous ravit. Mais c'est sans compter le réel talent de Nabil Ben Yadir, tant à l'écriture qu'à la caméra, et de Nader Boussandel dans le rôle principal, une réjouissante découverte. C'est très drôle, c'est enjoué, c'est touchant. C'est réussi et ça vaut le détour. Ca sort en France en janvier. *Soutenez le cinéma belge!*

4.5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

LOL ouaiiiiiiiiis, cool que tu aies aimés aussi!! Franchement c'est ce cinéma belge que moi je veux voir, c'est réjouissant et super inventif!!! Attachant et tout, j'ai gardé pleins de moments en tête, ça tuait. Les musique de Imothep sont géniales aussi.
Le réal/scénariste a fait un super boulot, et oui, faut avouer l'acteur principal est grandiose, il explose.

J'ai envie de le revoir.

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non et que des critiques positives en Belgique, de partout!!! Seul probleme, sortir la même semaine que 2012...sniff.

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A fond! J'approuve ce que tu dis. C'est vraiment une chouette surprise ce film.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

"Les Barons" font un carton
A.Lo.

Le film de Nabil Ben Yadir a fait plus de 35000 entrées en moins de deux semaines.
Trente-cinq mille entrées en deux semaines, sur onze copies, des séances qui affichent "complet", des spectateurs assis sur les marches, une ambiance dans les salles devenue rare, avec rires aux éclats et applaudissements à la fin de la projection Sans surprise, pour ceux qui l’ont vu, "Les Barons" fait un carton. Plus réjouissant, encore : il fédère les communautés et les générations. Pour rappel, "Les Barons" est une comédie décoiffante, tournée à Bruxelles, et ayant pour (anti-) héros un trio de glandeurs professionnels, qui traînent leurs tennis dans les rues de Molenbeek. Nabil Ben Yadir livre dans ce premier film un portrait de sa communauté et de son quartier, avec humour et franchise mais, surtout, une verve et un sens cinématographique peu communs.

Chez le distributeur, Cinéart, on est "ravi" de ce succès. "C’est la deuxième meilleure moyenne d’entrées par copie après "2012" !", se réjouit Christine Eloi. Si le film est avant tout un phénomène bruxellois, il marche aussi très bien en province. "On espère pouvoir encore augmenter le nombre de copies mais nous devrons voir au fur et à mesure". Les places sur les écrans sont en effet limitées et la période est particulièrement riche en (grosses) sorties.

Le buzz s’étend via le bouche à oreille mais aussi sur la toile : sur Facebook, la page du film comptabilisait mardi 4 858 fans. Nabil Ben Yadir, le réalisateur, est partout : il signait son Auto-Portrait dans "La Libre" samedi dernier, était l’invité de la rédaction du "Soir" vendredi et participe depuis cette semaine au Jeu des Dictionnaires sur La Première Fait rare : le site français commeaucinema.com a relevé cet engouement : "C’est "La Haine" en comédie, "Bienvenue chez les Ch’tis" en version belge" notent nos confrères français. De bon augure deux mois avant la sortie du film en France.

Source: LaLibre.be - Mis en ligne le 18/11/2009

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Enorme. J avais peur avec 2012. Mais ca tue c est genial.

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gloire pour les barons:
http://www.actu24.be/article/mag/cinema ... 84671.aspx

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Ce premier film très bien dialogué mené par des fidèles de la troupe de Baer ou du Jamel Comedy Club est bien sympatoche, sans non plus rénover les fleurons de la comédie populaire (romance un peu mièvre, réappropriation de son destin, public mon ami je te raconte mon histoire etc etc). Le père est énorme, et gros éclat de rire pour le garagiste et
3/6

Ouais bah non.

J'y allais avec une certaine curiosité, avec l'envie de voir un film parent de celui sur lequel on bosse depuis deux ans, mais très très vite, l'absolu non-rythme se fait tout simplement insupportable.

Ce film est écrit avec le cul.
Du début à la fin, les séquences s'enchaînent comme des vignettes, sans véritable liant, notamment les 20 premières minutes où c'est de la roue libre expositionnelle sans intrigue, avec des facilités dont je ne peux plus (la narration face à caméra à base de "lui c'est machin, etc.") mais même par la suite, les personnages secondaires - pourtant pas désagréables et plutôt bien cernés - sont complètement sacrifiés. J'aurai jamais cru dire un jour que Julien Courbey serait sous-exploité dans un film, mais c'est le cas.

Le film tient en grande partie sur les épaules du principal protagoniste, Hassan, et heureusement l'acteur bénéficie d'un certain quota sympathie...mais ça ne fait pas tout. Son évolution méga-balisée de la mort passe de la comédie au drame de manière malaisée, où les pires retournements interdits (l'accident du père ou le "Elle fume") viennent désamorcer les courageuses tentatives d'émotion.
Le pire étant sur la fin avec les dernières séquences de Mounir qui font super tosgra alors même qu'elles sont prévisibles à 4600%. En fait, elles tombent dans tous les écueils que je craignais...

L'un des principaux problème tient dans l'écriture de la relation entre Hassan et Malika à laquelle on ne croit pas du tout.
On est sensé être dégoûté qu'Hassan se range et se fiance avec l'autre alors qu'on nous a jamais montré que cette seconde ne valait pas la première (et quand finalement on veut nous le montrer, c'est par un gag débile, sans couilles : "C'est où le Cyanure?").
Faut dire que Malika, plus encore que tout l'arc d'Hassan et son père castrateur, est sans aucun doute l'élément le plus grossier du scénario.
Et c'est vraiment un élément plus qu'un personnage, qui n'intervient que pour balancer sa note d'intention au héros, servi qui plus est par la plus mauvaise performance du film. Le pire étant sans doute ses moments "vélléités sociales" comme le "J'ys suis née monsieur" balancé au chauffeur de taxi qui lui dit que le quartier craint (pareil pour la blague sur la gare "dans ton pays" ou le faux rebondissement sur le racisme de Lucien l'épicier avec notamment un gag avec mangeage de porc tout droit sorti de Neuilly sa mère!).

(d'ailleurs, à un ou deux détails près, le film pourrait être filmé à Bruxelles ou à Sarcelles, ce serait pareil, je dis pas que c'est un défaut mais ce décor ne saurait être utilisé en tant qu'argument en faveur du film)

Tout ça serait sans doute moins grave si le film était drôle.
Or, à part quatre ou cinq vannes qui m'ont fait pouffer, c'est supra-faiblard.
Comme toutes les scènes du film, les séquences comiques sont étirées jusqu'à outrance...on a pas coupé au scénar, on a pas coupé au tournage, on a pas coupé au montage...du coup, même les passages présentant un embryon humoristique sont ruinées par la durée.
Et tout le film est comme ça, interminable. Redondant même parfois (DEUX scènes de "rêve" d'Hassan pour démontrer le point de vue du père sur la carrière de son fils? C'était nécessaire?).
Après, le film semble moins avoir une vocation comique que ce à quoi je m'attendais...mais de toute façon, même l'aspect dramatique est nase (grossier, prévisible, mal agencé, mal rythmé, parfois mal joué, etc.).

Visuellement, y a un certain effort pour éviter le côté téléfilm ou théâtre filmé ou je ne sais quel hantise qu'a le genre mais en fin de compte, cet étalonnage poussif (on force les teintes vertes, oranges, bleues comme pour faire "cinéma" sans doute) et cette caméra portée TOUT LE TEMPS SANS RAISON (pour faire "réaliste"), c'est un peu du remplissage de vide.

Je suis franchement déçu...le film commence moyennement et ne cesse de dégringoler ("Et moi depuis la maternelle", j'avais envie de me flinguer).

1,5/6

La gare elle est dans ton pays, Nadil. Retournes-y.

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T'es dûr! Enfin, tu comprendras que pour les Bruxellois, les petits défauts furent vite oubliés au profit de la sympathie générale... Et du souvenir de la séance et son ambianche chaud boulette.

Seul truc qui m'avait fait vraiment tiquer, c'est tout le pan dramatique, qui m'a paru suuuuper forcé (). Pour le reste ça m'avait beaucoup plu, mais je me demande comment il passera à la deuxième vision. (il date de l'an dernier, ici)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Non.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Nan mais laisse, c'est sa réponse fétiche en ce moment.