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 Sujet du message: Casino (Martin Scorsese, 1995)
MessagePosté: 15 Fév 2010, 10:30 
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Weeeyaaah.

Qu'est-ce que tu veux que je te dise?
Celui-là non plus, j'avais pas besoin de le revoir, c'est un de mes préférés, et après la séance d'hier (la 3e ou 4e seulement pour ce film), je me demande même si je le classerai pas premier devant Goodfellas.

C'est clairement le film parent dans sa filmographie, le companion piece (terme que j'adore et qui n'a pas vraiment d'équivalent en français), mais ici, tout devient plus épique.
On passe du 1.85 au 2.35, on troque la froideur réaliste de la photo de Michael Ballhaus pour la chaleur léchée de Robert Richardson et ses douches de lumière JFKiennes, parfait choix pour ce Vegas qui brille de mille feux, loin des rues de New York, et dont on filme le désert par d'amples travellings aériens, on ose Bach sur un générique grandiloquent (extraordinaire surimpression de la silhouette et du travelling descendant sur la devanture de casino, descente aux enfers vertigineuse) et reprendre le thème du Mépris, on s'étale non plus sur 2h26 mais sur trois heures...

Les trois heures les plus légères de l'Histoire du cinéma.
Ils ont vraiment un truc, Pileggi et Scorsese, pour signer des chroniques de gangsters narrativement riches qui vont à toute allure.
Ici, le récit est encore plus composé de courtes scènes que dans Goodfellas, ça pourrait presque faire trop vignette si ce n'était aussi iconique...une fois de plus, la double voix-off (procédé risqué) te prend par la main et s'octroie audacieusement la première des trois heures de film pour faire son introduction...une heure pendant laquelle il doit y avoir peut-être 3 minutes sans musique (et le reste du film est proportionnel). Réussir à gérer son juke-box de cette manière, en zappant aussi régulièrement de morceaux en morceaux, de scène en scène, de perso en perso, j'ai vu ça que chez Scorsese et Stone (Any Given Sunday est extraordinaire à ce niveau).

Ca pourrait aisément tomber dans le kitsch illusratif (les décors, les costumes!!!) du Vegas rutilant des '70s et Scorsese parvient malgré tout à donner une pesanteur à son histoire...le suivi est léger, jamais bourratif pour le spectateur, mais l'émotion est bel et bien au rendez-vous.

Le parcours de Rothstein, peut-être le plus aguerri des personnages scorsesiens, celui qui a déjà suffisamment vécu pour savoir où se situer, à quoi s'en tenir, moins rongé de doutes que les jeunes protagonistes interprétés par Keitel ou Liotta ou même De Niro dans ses précédents rôles chez le réalisateur, déjà au top lorsque le film démarre, mais qui va malgré tout fauter en tombant amoureux d'une femme TOXIQUE (Sharon Stone dans son meilleur rôle, celui d'une pauvre, pauvre meuf), je trouve ça super touchant. De toutes les histoires d'amour compliquées des films de l'auteur, c'est sans doute celle qui me touche le plus, sans doute la plus mature (c'est plus juste de l'insécurité macho et/ou du "tiens, tu l'as pas volé celle-là!"), je me demande si The Age of Innocence est pas venu jouer un rôle dans la manière qu'a à présent le cinéaste d'aborder ses couples.

Et toujours ce désir d'intégration...pareil, ici j'adore le mec qui pète les plombs lorsque l'audience pour sa licence est honteusement écourtée et qui se met à balancer ses quatre vérités à tout le monde, à les juger à leur tour, avant de se payer le luxe d'une émission de TV pour régler ses comptes!!! C'est énorme.

Et le dernier plan est...pfoooooo...

Je suis étonné que Tetsuo ne soit pas plus fan de Scorsese, ses films sont pourtant très moraux. :mrgreen:

Je me rappelle encore quand j’ai vu le film la première fois au cinéma avec mon père en mars 1996. Ce qui est étonnant a posteriori maintenant que je connais depuis quelques années son dégoût pour les films de gangsters. Oui, c’est une des rares choses sur lesquelles mon père fait un blocage et qui m’énerve chez lui. Pour quelqu’un que je considère comme un modèle d’intelligence et d’ouverture d’esprit, c’est assez hallucinant. Il me dit avec mauvaise foi « quel est l’intérêt ? pourquoi raconter ça ? cette violence, les personnages joués par Joe Pesci, glorifier ça ». J’ai réussi à lui faire accepter il y a quelques années que ces films qu’il critiquait, Le Parrain, les Scorsese, etc., ne glorifiaient aucunement ces personnages. Certes ils témoignent d’une fascination pour ce style de vie, et le monde criminel exercera toujours un certain attrait pour nous autres communs mortels qui ne pouvons vivre que par procuration les aventures de ce milieu, et même ceux d’entre nous qui se réjouissent du caractère sanglant de certaines séquences ne prennent pas ses scènes à la légère. J’ai également argumenté que ces protagonistes, aussi criminels soient-ils, présentaient les mêmes intérêts thématiques que n’importe quel autre personnage, qu’ils sont aussi humains que nous, et au fond je crois que c’est justement ça qui le dérange. Quand bien même les films se targuent toujours d’affliger un châtiment moral à ces personnages, l’humanisation qu’ils en font déplaît à mon père.
Soit. Tant pis pour lui. Et puis c’est un fan de La Dernière tentation du Christ donc tout n’est pas perdu.

Enfin bref. Ce film est une tuerie.

6/6

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 11:08 
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C'est un film flippant, car totalement hors de portée. Je te l'avais déjà dit : devant d'autres films, je peux à peu près imaginer et comprendre le boulot effectué. Devant Casino (ou, autre exemple, JFK), impossible. Le film défie les lois de l'imagination, du montage, de l'utilisattion de la musique, de l'enchaînement des séquences et des personnages... Forcément, tout n'est pas toujours super fin (je peux comprendre qu'on puisse préférer d'autres Scorsese), mais celui-ci reste absolument hallucinant. Je me souviens avoir enchaîné ça et Mort subite, c'était une belle journée !

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)


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MessagePosté: 15 Fév 2010, 11:17 
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Cosmo a écrit:
C'est un film flippant, car totalement hors de portée. Je te l'avais déjà dit : devant d'autres films, je peux à peu près imaginer et comprendre le boulot effectué. Devant Casino (ou, autre exemple, JFK), impossible. Le film défie les lois de l'imagination, du montage, de l'utilisattion de la musique, de l'enchaînement des séquences et des personnages... Forcément, tout n'est pas toujours super fin (je peux comprendre qu'on puisse préférer d'autres Scorsese), mais celui-ci reste absolument hallucinant.

C'est ça, c'est fou par moments...les mecs inventent des trucs improbables...je me rappelle cette remarque qu'on s'était faite avec Z sur le montage de JFK quand, dans la scène où Costner interroge Pesci sur son alibi, t'as un insert - a priori totalement gratuit - d'un paysage orageux 10 secondes avant que Costner ne mentionne l'orage en question à Pesci après que ce dernier lui a dit qu'il était parti chasser dans telle région (qui avait pourtant connu un orage le jour de l'alibi), et là tu revois un insert sur le paysage orageux et tu comprends.
C'est la folie. Ca tient de la projection mentale.

Et le film est blindé de trucs comme ça.

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 11:44 
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J'adhère totalement à vos messages. J'ai découvert le film il y'a pas longtemps et c'est clairement quelque chose qui t'accroche et te fout le vertige pendant trois heures, j'avais même envie de me le remettre direct après le générique final (chose qui ne m'arrive jamais). Impressionant, oui.


Dernière édition par Mickey Willis le 15 Fév 2010, 12:49, édité 1 fois.

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 11:48 
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A chaque fois que je le revoie, c'est un plaisir supplémentaire.

Le montage sur "House of the rising sun" est incroyable. Et le dernier plan, bim!


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MessagePosté: 15 Fév 2010, 12:16 
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Film Freak a écrit:
C'est la folie. Ca tient de la projection mentale.


Oui. Je crois que ce qui m'a le plus impressionné dans le genre est l'insert du plan de saut à l'élastique au milieu de la course-poursuite dans le génial "Police Federale Los Angeles" de Friedkin. J'avais trouvé ça fulgurant, j'avais été pris de vertiges soudains.

En ce qui concerne "Casino" c'est un des films fétiches de la fin de mon adolescence, quand je découvrais le cinéma. Je l'ai revu il y a peu et même si j'ai toujours été impressionné par certaines scènes (dont le début, sidérant), l'ensemble m'a un peu écrasé. Je trouve que c'est trop copieux, trop lourd ; bref, j'ai du mal avec l'aspect rouleau-compresseur du film. Ces voix-off qui ne s'arrêtent jamais, cette succession ininterrompues de travellings et de morceaux de bravoure, cette musique systématique ... Tout cela est vraiment bourratif, pas très fin, pour me remettre j'ai du enchaîner avec un film de Bresson ...

"Les Affranchis" me paraît plus vivant, plus vif, comme s'il obéissait moins à Scorsese et Schoonmaker, comme s'il arrivait, par la grâce de quelques fulgurances, à échapper au monde monstrueux et implacable créé, entre anecdotes réelles et pure imagination. Je trouve aussi que le film est moins surprenant, et, j'ose, plus "facile" que "Les Affranchis" : parfois, j'ai l'impression de "remarquer" le style de Scorsese, comme s'il devenait trop évident, trop voyant, un aspect qui ici passe encore vu la virtuosité de certaines séquences mais qui m'a par exemple complètement gâché ma séance des "Infiltrés", que je qualifierais de caricatural en terme de mise en scène de montage, comme si ce n'était qu'un très bon pastiche, comme si Scorsese ne se renouvelait plus. "Casino" est d'ailleurs pour moi l'avant-dernier très bon film de Scorsese (le dernier étant "A Tombeau Ouvert", où là pour le coup il ne se repose pas sur ses lauriers et cherche à faire évoluer son cinéma).

Evidemment, c'est presque du chipotage, si un tel film sortait aujourd'hui je lui mettrais 5,5/6 sans trop hésiter tant ce genre de films est rare sur nos écrans (en 1995 c'était pareil cela dit ...). Mais en comparaison de certains autres Scorsese, ça serait plus du 5/6 (les 6/6 sont réservés à "Taxi Driver" et "Les Affranchis").


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MessagePosté: 15 Fév 2010, 12:27 
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Marlo a écrit:
"Les Affranchis" me paraît plus vivant, plus vif, comme s'il obéissait moins à Scorsese et Schoonmaker, comme s'il arrivait, par la grâce de quelques fulgurances, à échapper au monde monstrueux et implacable créé, entre anecdotes réelles et pure imagination. Je trouve aussi que le film est moins surprenant, et, j'ose, plus "facile" que "Les Affranchis" : parfois, j'ai l'impression de "remarquer" le style de Scorsese, comme s'il devenait trop évident, trop voyant, un aspect qui ici passe encore vu la virtuosité de certaines séquences mais qui m'a par exemple complètement gâché ma séance des "Infiltrés", que je qualifierais de caricatural en terme de mise en scène de montage, comme si ce n'était qu'un très bon pastiche, comme si Scorsese ne se renouvelait plus. "Casino" est d'ailleurs pour moi l'avant-dernier très bon film de Scorsese (le dernier étant "A Tombeau Ouvert", où là pour le coup il ne se repose pas sur ses lauriers et cherche à faire évoluer son cinéma).

Justement, je crois que c'est ce que j'aime dans Goodfellas, Casino et The Departed, cette nervosité dans le style, la mise en scène brute et belle et ce montage absolument ouf que je retrouve pas dans les deux précédents Scorsese/Di Caprio.

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 17:10 
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Film Freak a écrit:
Je suis étonné que Tetsuo ne soit pas plus fan de Scorsese, ses films sont pourtant très moraux. :mrgreen:


Un peu trop peut-être...

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 17:15 
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Tetsuo a écrit:
Film Freak a écrit:
Je suis étonné que Tetsuo ne soit pas plus fan de Scorsese, ses films sont pourtant très moraux. :mrgreen:


Un peu trop peut-être...


Le rapport de Scorsese a la religion est assez complexe il me semble.


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MessagePosté: 15 Fév 2010, 17:21 
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Pas tant que ça je trouve.

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MessagePosté: 15 Fév 2010, 20:40 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Noony a écrit:
A chaque fois que je le revoie, c'est un plaisir supplémentaire.

Pareil.. Moi c'est mon Scorsese préféré. Et Goodfellas, puisqu'on en parle, est pour moi une séance d'entraînement pour ce monument-ci.

Noony a écrit:
Le montage sur "House of the rising sun" est incroyable.

Inoubliable. Apothéose de malade. Un de mes passages préférés de tous les temps!

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MessagePosté: 16 Fév 2010, 00:35 
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Tetsuo a écrit:
Pas tant que ça je trouve.


Faudrait que je revoie Kundun pour le coup.


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MessagePosté: 14 Jan 2012, 20:51 
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Ah j'ai oublié de poster dessus. Bon bah j'ai été un peu déçu. J'ai l'impression d'avoir vu un film de folie pendant la première moitié, et un épisode de Confessions intimes pendant la seconde. J'exagère hein, c'est juste pour dire que tout ce qui touche au perso de Sharon Stone dès qu'elle se coupe les cheveux m'indiffère totalement (en plus elle passe de bombe sexuelle ultime à ballet à chiottes ambulant). je sais pas, j'ai eu l'impression que tout d'un coup on passait dans un autre sujet auquel je ne m'attendais pas du tout et dont j'avais rien à foutre. En plus de ça, j'ai découvert Goodfellas peu avant (en ayant adoré), et là j'ai eu du mal à rentrer dans le film à cause des innombrables fois ou je me suis dit "hey, même zic, hey, même acteur (voir perso), hey, même scène".

3/6. Jvous emmerde.


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MessagePosté: 14 Jan 2012, 23:29 
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deudtens a écrit:
Ah j'ai oublié de poster dessus. Bon bah j'ai été un peu déçu. J'ai l'impression d'avoir vu un film de folie pendant la première moitié, et un épisode de Confessions intimes pendant la seconde.


loool ! C'est pas faux...

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MessagePosté: 14 Jan 2012, 23:44 
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Hey t'esz là toi ! Maintenant que je suis sur Paris faudra qu'on se capte.


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