Forum de FilmDeCulte

Un road movie dont les protagonistes sont un tétraplégique, un mal-voyant simplet et un cancéreux en chaise roulante. Objectif du voyage: perdre leur virginité dans un bordel “spécialisé”, en Espagne.
Ce film étonnant, qui démontre une fois de plus l’excellente vitalité du cinéma flamand, tient sa réussite à l’irrésistible mélange de drôlerie, de culot et de tendresse. Tous les acteurs sont épatants. A voir!

5/6

Bande-annonce:
http://www.youtube.com/watch?v=zd0g69y66Y8

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Très belle affiche en tous cas.

Ca sent la surestimation à la Les Barons.

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La page de notes de Bullhead t'indiquera qu'on est pas grand monde à te suivre!
Celui-là est en compète à l'Alpes d'Huez.

Oui je serai peut-être tout seul là-dessus...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

http://www.allocine.fr/film/fichefilm-196448/photos/detail/?cmediafile=19857017

Que de grands penseurs franco-belges...

Il dit qu'il voit pas le rapport.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Quel piètre limier, rantanplan.

La manière dont on vend ce film avec ses gros plans sur des nibards de joggeuse est un malentendu, d'autant plus qu'entre le triomphe d'Intouchables ou de la pièce de Baffie, on avait tendance à relier handicaps et grosses barres de rire. D'ailleurs, la salle dans laquelle j'étais devait être composé de 99% de gars. Et bien quand la lumière s'est rallumée, les deux tiers chialaient. L'intelligence du film plutôt que de tirer son comique en virant toute la compassion qui aurait pu en faire quelque chose d'embarrassant genre ne vous inquiétez pas c'est du feel good, est surtout de montrer qu"on peut être handicapé et avoir envie de cul, se comporter parfois comme un gros connard égoïste avec ses potes parce qu'on est encore immature, bien se bourrer la gueule et faire des blagues racistes. Et la manière de toucher juste en n'édulcorant pas le quotidien de ces deux paralytiques et de leur pote aveugle avec toute sa pénibilité, mais avec un ton franc du collier loin du politiquement correct. Dommage que la mise en scène manque parfois de peps, parce qu'Enthoven sait tirer le meilleur de ses quatre acteurs.
4/6

Et je salue le cinéma flamand dont tout ce que j'ai pu voir en un an repose sur des personnages principaux aveugles, paraplégiques, débiles mentaux ou castré shooté aux hormones de croissance!

Ca, ça sent encore le spoiler sur Bullhead.

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Tu devrais pas aller passer un dimanche à la campagne toi au lieu de me mâcher les steaks?

Le sperme te monte à la tête, coco.

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