Forum de FilmDeCulte

Bon bah tu vois D.J. quand tu veux...

Caruso, c'est un mec dont je suis la carrière depuis que j'étais un des raresà avoir vu son premier long, The Salton Sea, avec mon pote Val Kilmer.
Le film était loin d'être parfait mais y avait un truc...

Aujourd'hui, je réalise que Steven Spielberg s'est dit la même chose lorsque je lis qu'il appellé personnellement Caruso pour lui proposer un scénario qu'il jugeait parfait pour lui.
Après Michael Bay, Spielberg va recruter un autre de mes poulains.
Steven et moi, on se comprend.

Je n'avais pas perdu espoir en Caruso, même après le pathétique Taking Lives (avec Angelina Jolie et la fine fleur des acteurs français à l'étranger : Anglade, Karyo, Martinez) et le bénin Two for the Money (avec McConaughey et Pacino).

Et tant mieux! Parce que si Disturbia (oublions le pitoyable titre français Paranoïak) ne casse pas trois pattes à un canard, c'est à ce jour le film le plus abouti du bonhomme. Un thriller somme toute assez classique dans l'ensemble mais avec un univers, des personnages et des idées qui parviennent à le hisser quelque peu au-dessus de la masse.

Le film est porté par notre cher ami Shia LaBeouf, qui se démarque définitivement de ses rôles de sidekicks comiques (I, Robot et Constantine) pour une performance plus proche de ce qu'il offrait dans l'indépendant (et encore inédit) A Guide to Recognizing Your Saints (vu à Deauville l'an dernier). Le mec est de tous les plans et parvient à être naturel et charismatique.

Il incarne Kale, un ado condamné à 3 mois de prison à domicile qui, pour tromper son ennui, va s'intéresser de près à la vie de ses voisins. La tag-line est "et si votre voisin était un serial killer?".
Je vous laisse deviner la suite.

L'exposition prend son temps, et pour le mieux, car c'est ce qu'il y a de plus réussi. Une intro forte, un protagoniste rapidement cerné, un microcosme vite installé, et c'est parti. Le scénario exploite bien les contraintes du postulat de base (personne ne croit l'ado rebelle, et surtout, il ne peut s'aventurer hors de chez lui, les jeunes d'aujourdh'ui sont blindés de technologies, internet, caméra, portables, etc), fait preuve de pas mal d'humour et ne s'étend pas quand il s'agit de basculer dans le 3e acte "thriller".

On pourra regretter qu'ils en aient pas profité pour pousser plus loin la psychologie du perso et refléter ainsi la dure passade, commune à tous, de l'adolescence difficile, ainsi que la thématique globale du voyeurisme. Le film y aurait gagné en richesse.

Au demeurant, c'est un film sympatoche qui a l'originalité de marier thriller et teen movie sans sombrer dans le slasher et la vulgarité.

4/6

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Malgré un scénario pas très très folichon, ce "Rear Window" à la sauce teen-movie est un honnête divertissement qui confirme que le voyeurisme reste décidément un beau sujet de cinéma, même s'il est traité avec legereté et sans prétention.

3/6

Je te trouve dur parce que, justement, la psychologie et l'exposition du personnage est fouillée comme rarement dans ce genre de films.

C'est vraiment une agréable surprise ce film. Shia est très bon. C'est bien écrit, bien filmé et surtout étonnant dans sa représentation de la violence. Il se passe des choses horribles mais le film ne tombe jamais dans le gore. Il évite des facilités (et pour le coup des interdictions).

C'est du bon film d'été ça.

Film super sympa qui tiens toutes ces promesses et surtout exploite bien toutes les potentialités de son synopsis.

Shia LaBeouf est excellent dans ce rôle sur lequel semble avoir été calqué celui de Sam Witwicky: c'est vraiment EXACTEMENT la même chose quoi. Les autres personnages sont bien attachants aussi.

Et Sarah Roemer c'est vraiment:


+

=


Bref... film vraiment sympa, et ce qui est bizarre c'est que la première partie, celle où il découvre un peu sa condition de mec assigné à résidence, est limite meilleure que la 2e, la partie "thriller".

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Manque une tof là...

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Incroyable ça.

Pas "Paranoïaque". Ni "Paranoïa". Ni même "Parano", qui aurait fait tout aussi "djeunz".

Non. Il fallait qu'ils choisissent la pire option possible.



Tout à fait. Tout ce qui consiste en cette présentation, que ce soit l'incident qui ouvre le film ou tout ce qui concerne la caractérisation de Kale et la découverte des limites du bracelet, etc. Et l'ennui, tout ça... Très bien.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Sur la photo d'elle que t'as mis là, on dirait aussi un peu Kate Hudson.

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Oui je capte, mais en live on pense jamais à Hudson.

J'ai galéré pour trouver des photos qui s'accordaient entre elles.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On pense aussi à Laura Smet.

Toi aussi branche toi sur France 2 maintenant.

Jpréfère encore Seven en VF...nan, allez, jpréfère le documentaire L'Ennemi Intime de Rotman sur la 3 (alors que ça va être rien du tout en fait vu que mon cousin va se mater les épisodes de Koh-Lanta qu'il a enregistré et pas maté pendant que je lis Rebels on the Backlot).

Toi aussi raconte ta life.

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Je préfère de très loin les seins bien galbés de Laura Smet dans la Demoiselle d honneur.

Petit producteur pervers.

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Netflix les gars, Netflix.

Même pas pervers. Même pas producteur. Même pas petit.

JE NE SUIS RIEN.

Je préfère de loin ne pas me taper le Chabrol et aller trouver ça sur le net (vus y a très longtemps d'ailleurs...et puis déjà avant dans Les Corps Impatients...maintenant j'attends le réal qui nous dévoilera sa chatte).

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JE NE SUIS QU'UNE CHANSON.

Ouais Magali LA GROSSE Vaé, ouais les références.

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Netflix les gars, Netflix.