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MessagePosté: 29 Jan 2007, 12:09 
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Le dernier Rivette

http://www.filmdeculte.com/news/news.php?id=2334

Bon, ça commence disons le laborieusement mais dans l'ensemble c'est
plutot pas mal, c'est lent sans etre long, c'est bien interpreté, Jeanne Balibar est au top de sa forme, très belle et surtout très crédible dans le rôle de la duchesse de Langeais. Quant à Depardieu, je l'ai trouvé meilleurs que d'habitude même si son jeu laisse encore a desirer , on ne comprend pas toujours ce qu'il dit, il n'a pas beaucoup d'expressions à par pleurer trop souvent, pour un général napoléonien ça le fait moyen.
Le trio Bulle Ogier (surtout elle), Piccoli, Shroeder est génial et donne a ce huit-clos de bonnes bouffées d'oxygènes.
La mise en scene est très sobre, sans artifice, on sent tout de même un budget plutot serré. la photo est magnifique en France comme en Italie (en Espagne dans le film)
Le passage du roman de Balzac à l'écran est reussi.

5/6

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MessagePosté: 29 Mar 2007, 14:03 
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ah bah j'avais ouvert un autre fil (merci DPSR de l'avoir vu) donc je vais le fermer et je copie-colle ici (c'est ta faute, panel, aussi ;) , t'avais écrit "ne touchez pas a la hache", sans accent qui plus est, alors que le "à" n'est pas dans le titre (mais bien prononcé dans le film, allez comprendre)):

http://www.filmdeculte.com/film/film.php?id=1780

L'histoire se passe sous la Restauration. Dès leur première rencontre, le général Armand de Montriveau tombe follement amoureux de Antoinette de Navarreins, coquette parisienne et épouse du duc de Langeais. Cette dernière s'amuse à le séduire mais se refuse à lui. Comprenant que la duchesse manoeuvre et ne cèdera jamais, Montriveau décide d'ignorer son aimée et d'organiser sa vengeance...


LÈVE-TOI ET MARCHE

Il y a quelques de minutes de battement, au début de Ne touchez pas la hache: tout comme Histoire de Marie et Julien peinait à se libérer du poids symbolique et fantasmatique du corps nu d'Emmanuelle Béart, le nouveau film de Jacques Rivette menace, dans son ouverture, de ployer à son tour sous la charge, similairement encombrante, du corps estropié de Guillaume Depardieu. Fils ostensible de son père (profil, intonations, pif, jeu tempêtueux… jusque dans les initiales!) et figure forte dans l'inconscient collectif, l'acteur est acteur avant d'être personnage. A ce cannibalisme involontaire, Rivette trouve une parade consistant à contenter immédiatement l'attente, pour mieux s'en délester. Ainsi l'enjeu des premières séquences, volontairement imprécises sur le plan narratif, sera d'abord de faire se lever et marcher celui dont on se demandait comment, justement, il se lèverait et marcherait. Guillaume Depardieu, d'abord assis, front appuyé sur sa canne, se dresse donc soudain et traverse une église au rythme, qu'on n'attendait pas si énergique, du choc sourd et irrégulier des ses pas – et sans canne. C'est en trébuchant sur les marches, puis en rattrapant dans la seconde son équilibre défaillant, donc en évacuant l'interrogation people quant à la gravité sa claudication, que Depardieu fils devient Armand de Montriveau. Dès lors, le film peut commencer et, d'ailleurs, se précipite.


C'est que Ne touchez pas la hache, malgré ses 2h17 de métrage, file à vive allure, sur une trame quasi-linéaire mais à l'oscilloscope hérissé. On serait tenté d'en accorder, de prime abord, tout le crédit à Balzac, dont le texte est respecté scrupuleusement, dans sa limpide complexité. Mais il y a plus: on a pu voir récemment, avec Le Direktør de Lars Von Trier, à quel impudique dévoilement des techniques narratives pouvaient amener d'incessantes et savantes ruptures de ton. Von Trier, qui les redouble par un procédé de mise en scène semblable, à base de jump-cuts et de discontinuité sonore et photographique, érige ces sautes maîtrisées (soi-disant par ordinateur, mais on se permettra d'en douter lourdement) en système esthétique, dont l'enjeu, relativement cynique, serait de mettre le spectateur face à sa propre passivité et d'en admettre, avec le sourire, la fatalité. L'exercice, assez brillamment mené, tourne cependant court, parce que presque uniquement circonscrit à cette démonstration – qui, sur la longueur, il faut l'avouer, ne passionne pas, sinon agace. Adaptant La Duchesse de Langeais, Rivette n'est pas dupe du romanesque échevelé et à tiroirs de son matériau de base; et la force de Ne touchez pas la hache tient justement en ce que le film en assume la mécanique, non pour la dévoiler, ni pour s'y complaire, mais bien pour la faire sienne.


NE TOUCHEZ PAS LA COUPE

Qui a vu la très fausse bande-annonce (bout à bout malvenu et mal rythmé de plans mal choisis) redoute certainement le théâtre filmé et la déclamation académique. Il ne faut pas s'y fier: Ne touchez pas la hache court après lui-même et ne fonctionne qu'en continu. Ce sont en effet les trajectoires de la rhétorique amoureuse des amants irréguliers, au déroulé balzacien tant précis que versatile, qui prévoient le montage: un même mouvement (mettons: la Duchesse traversant une pièce pour esquiver un Montriveau pressant) se brise en deux plans lorsqu'il bifurque, dans l'espace peut-être (ce même jeu de chat-souris inversé, par exemple), mais aussi bien, simplement, dans le discours. Chaque point de montage de Ne touchez pas la hache fonctionne ainsi comme une course, courue d'un point à un autre, et toujours perdue contre le récit, chaque coupe marquant la nécessité d'un nouveau départ (exemplaire haute voltige qu'on doit à la monteuse Nicole Lubtchansky, qu'il convient de saluer pour tout cela et ce qu'on oublie de noter – la puissance des points de coupe, le tempo subtil et malin des cartons littéraires, etc.). Soumis à cette même règle, les acteurs s'alignent également sur ces rythmes changeants. Depardieu, bien sûr, massif et fragile; Balibar, surtout, dont la constance dans l'inconstance force l'admiration, jonglant avec la même intensité et la même justesse, entre le trouble susurré, l'assurance insolente ou le désarroi non feint.


Impossible, par conséquent, d'extraire un instant à son contexte, qui le nourrit ou le contrebalance, en tout cas le maintient en équilibre. Un unique et très habile artifice, qui survient très tôt dans le film, affirme la justesse d'un tel choix de mise en scène et la prime importance d'une telle découpe des espaces de jeu, de mouvement et parole. La première rencontre entre Armand et Antoinette se fait dans une salle de bal que le couple, afin de mieux s'écouter parler, déserte un temps pour se retirer dans un petit salon, à part. Plutôt que de coller à leurs basques ou de les précéder, la caméra elle-même se trouve distanciée et s'égare, le temps d'un lent et gracieux travelling. Lorsque enfin elle retrouve ses personnages, ceux-ci ont pris une longueur d'avance, se sont installés, ont commencé à discuter et sans doute, déjà, à se plaire. Le récit prend ici une avance que le film ne rattrapera jamais (se lever et marcher, lancer le mouvement, avancer: ce que l'ouverture préfigurait). S'il y a du drame, comme se moque l'un des convives de Montriveau, lors du climax forcément déçu de cette histoire perdue avant d'avoir été, c'est justement dans ce retard impossible à combler, dont la désespérante fatalité pourrait, chez d'autres, faire ricaner; mais qui ici bouleverse bel et bien.

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MessagePosté: 29 Mar 2007, 16:21 
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Zad a écrit:
ah bah j'avais ouvert un autre fil (merci DPSR de l'avoir vu) donc je vais le fermer et je copie-colle ici (c'est ta faute, panel, aussi ;) ,

je m'excuse

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MessagePosté: 04 Avr 2007, 20:25 
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mais il expliquait ce que ça voulait dire, mal filmé? en quoi c'était mal filmé?

c'est qui, Neuhoff?

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MessagePosté: 05 Avr 2007, 10:28 
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ooooook, donc sans intérêt ;)

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MessagePosté: 29 Avr 2007, 14:49 
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Très beau film, tendu d'un bout à l'autre, feutré et sauvage.

Les deux acteurs m'ont impressionné. Balibar a un physique de plus en plus étrange, à la fois beau et disgracieux. C'est, comme souvent, surtout sa voix qui impressionne. Lorsqu'elle l'élève d'un coup pour crier "cet homme n'est pas mon frère mais mon amant" et paf rideau, ça pose une scène comme rarement.

Mais c'est surtout Depardieu qui m'a scotché. Zad a raison de consacrer toute une partie de sa critique sur sa démarche.
Alors que tout le monde est soit assis soit immobile, lui passe son temps à arpenter les parquets violemment, boitant sur un faux rythme rageur, visage marqué, long manteau noir, cet homme n'est pas à sa place dans ce monde trop statique, trop coincé.
Il transporte une aura presque magique, dit avoir du pouvoir sur la fatalité...
Un beau personnage qui, pour moi, a une part importante dans la réussite du film.

5/6.


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MessagePosté: 30 Avr 2007, 09:51 
Pas vu ce film-là, mais j'ai adoré Va Savoir et bien aimé Histoire de Marie et Julien, découverts sur Arte... Y a une vraie legereté, une ravissante subtilité qui me plait vraiment dans le cinéma de Rivette, et qui est très loin de la pesante image d'auteur intello-chiant qu'on lui colle souvent.


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MessagePosté: 05 Mai 2007, 15:54 
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Successful superfucker
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Le film doit beaucoup à sa romance fusionelle hors cadre entre une Balibar en harpie toquée et un Depardieu très sanguin, bien aidée par ses cartons de cinéma muet qui donnent cette respiration si singulière au film. Et puis y a des trucs pas très Rivettiens à base de fer rouge et de feu sous la glace qui ne transparaissent pas trop habituellement. Mais bon ça reste très fauché, très j'ai fait mon drame d'époque autour du pâté de ma maison de vacances *relais chateau*, la photo obscure est un pur repoussoir, et le plaisir tient plus dans la confrontation d'acteurs, dans les attitudes et le marivaudage haineux à la tu veux ou tu veux pas.
3-4/6


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MessagePosté: 15 Oct 2009, 16:35 
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Vu ça l'autre soir. Il est temps que je creuse un peu plus Rivette.
5/6

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 16:48 
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Donc je copie/colle mon message ici:

Assez séduit par le film de Rivette, mise en scène d'une belle musicalité qui traduit à la perfection les mouvements des humeurs des personnages, constamment sur le fil entre amour et haine, d'une dépendance à l'autre. Cela dit je n'ai pas réussi totalement à rentrer dans le film pour des raisons indépendantes de celui ci. D'abord, le film était diffusé assez tard et vu la relative lenteur du truc et la sophistication du langage, si on n'a pas toutes ses heures de sommeil, on risque de franchement piquer du nez. Mais surtout, je fus sorti de force du film par un évènement anatomique aussi étrange qu'inattendu.

Effectivement alors que j'étais tranquillement posé sur mon canapé devant le dit film, je suis pris subitement d'une douleur immense, d'une intensité incroyable, au niveau de l'épaule gauche, qui transperce jusque dans ma poitrine, continue dans le dos, monte jusqu'au cou et descend jusque dans le bras. Mais vraiment je crois que de toute ma vie je n'avais jamais ressenti une douleur aussi forte, j'étais littéralement paralysé sur le canapé. Au prix d'immenses efforts j'essaye de masser avec mon bras droit mon épaule gauche mais cela ne fait qu'accentuer la douleur, notamment dans la poitrine. C'était si surprenant que je me suis mis au bout d'un moment à penser que j'étais entrain de faire une crise cardiaque, douleur dans la poitrine, dans le bras gauche, n'en jetez plus je me met immédiatement à essayer de prendre les pulsations de mon coeur tout en me faisant des auto-massages cardiaques (!). Entre deux "je suis trop jeune pour mourir!", je me rend compte que mon coeur bat bien et vite qui plus est, et je finis par trouver la seule position non douloureuse en étendant mon bras gauche vers mon bras droit.

Je poursuit donc le film dans cette position après avoir loupé une bonne dizaine de minutes, et évidemment il sera difficile de me reconcentrer là dessus. Le film se termine enfin (il est long quand même), je me relève et je n'ai presque plus aucune douleur. Je vais me coucher, je me réveille le lendemain sans la moindre trace de souffrance. Alors question, comment une douleur aussi intense peut elle partir aussi vite qu'elle est arrivée, et ce sans aucune justification apparente? La seule réponse qui me vient à l'esprit: On a transpercé une poupée vaudou à mon effigie.

Qui me veut du mal? Va t-il (ou elle) recommencer?

A suivre...?

Ah oui et au fait 4/6 pour le film.

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Dernière édition par Mr.Orange le 04 Nov 2009, 06:31, édité 1 fois.

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 17:49 
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(mon diagnostic: pincement d'un nerf; cause probable: le canapé, ou l'affalement sur le canapé;mon conseil: adopter la position dite de "sur-repos": jambes à 90°, mollets sur canapé, dos au sol, télé où on peut, l'idéal étant au plafond)
Le fim m'a laissé de bons souvenirs, mais je n'aurais pas envie de le revoir. J'ai beaucoup aimé la prestation de Guillaume Depardieu, qui utilise et transcende remarquablement son amputation. Comme quoi un acteur peut faire feu de tout bois; non, c'est vrai, je l'ai admiré là, il incarne un personnage qui a une espèce de véhémence intériorisée, de fureur retenue, pour moi c'est lui qui fait l'intérêt du film.

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 18:09 
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alexandra a écrit:
Comme quoi un acteur peut faire feu de tout bois


De toute jambe de bois même.

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 18:16 
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Bieen! j'avais fait cette blague avec une délicatesse toute féminine....

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 18:19 
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alexandra a écrit:
(mon diagnostic: pincement d'un nerf; cause probable: le canapé, ou l'affalement sur le canapé;mon conseil: adopter la position dite de "sur-repos": jambes à 90°, mollets sur canapé, dos au sol, télé où on peut, l'idéal étant au plafond)
La théorie du vaudou me parait plus crédible.

[quote="alexandra"
Le fim m'a laissé de bons souvenirs, mais je n'aurais pas envie de le revoir. J'ai beaucoup aimé la prestation de Guillaume Depardieu, qui utilise et transcende remarquablement son amputation. Comme quoi un acteur peut faire feu de tout bois; non, c'est vrai, je l'ai admiré là, il incarne un personnage qui a une espèce de véhémence intériorisée, de fureur retenue, pour moi c'est lui qui fait l'intérêt du film.[/quote]
L'intérêt du film ne se limite pas à ça pour moi même si la prestation de Guillaume Depardieu est remarquable (celle de Jeanne Balibar l'est tout autant d'ailleurs). Vraiment, le film est assez violent dans l'évocation de l'incommunicabilité entre les deux êtres et du frein que joue la société et ses manières à la con. Et cette violence intérieure est parfaitement retranscrite par la mise en scène.

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MessagePosté: 15 Oct 2009, 18:33 
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c'est vrai qu'il ne faut pas oublier J.Balibar (fille du grand Balibar, le philosophe de "Lire le Capital", pour les intellos du lieu), je l'ai vue au théâtre, c'est une grande actrice.
Sinon, le scénario est tiré d'un roman de Balzac, et le but de l'auteur était surtout de se venger des dédains d'une coquette à laquelle il avait eu affaire (pour autant que je me souvienne).La 2ème partie du film retranscrit pour moi cette vengeance masculine (genre, "tu m'as fait poireauter pour rien, mais ça va être à ton tour maintenant!")
J'ai pas trop vu l'aspect "frein que joue la société et ses manières à la con"

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