Forum de FilmDeCulte

Lionel est conducteur de RER. Il élève seul sa fille, Joséphine, depuis qu'elle est toute petite. Aujourd'hui, c'est une jeune femme. Ils vivent côte à côte, un peu à la manière d'un couple, refusant les avances des uns et les soucis des autres. Pour Lionel, seule compte sa fille, et pour Joséphine, son père. Peu à peu, Lionel réalise que le temps a passé, même pour eux. L'heure de se quitter est peut-être venue...

C'est bien la première fois que je me barre d'un Claire Denis mais cette caricature de cinéma d'auteur franco-français chiant pro-comité de la diversité n'apporte rien à ceux qui connaissent la cinéaste depuis ses débuts avec Chocolat et surtout le formidable S'en fout la mort. Reste une manière bien terne de filmer la banlieue et les RER en plaquant du Tindersticks sur de longues plages de silence.

rien/6

du coup j'ai raté la participation d'Ingrid Caven mais bon je n'y tenais plus

Je lance une hypothèse : ce beau film plaira à tous ceux qui n'ont pas aimé "L'autre".

5/6

Lol j'en doute fort.

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Ta gueule.

Zzzzzzzzzz...

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C'était sincère, c'était pas pour la blague.

Lol.

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Bien content de pas être le seul a avoir trouve ça affligeant de nullité. Effectivement c'est cette immense "rien" qui reste a la fin, une vacuité a peu près absolue remplie ça et la par une musique de merde et des dialogues aussi fins que "sens toi libre" déclamés par un cast bien mauvais (alors que j'aime beaucoup Descas normalement)... C'est moche ça raconte rien, ça donne rien a ressentir, c'est juste du vide et c'est monstrueusement chiant. Je précise que j'aime plutôt bien Claire Denis d'habitude.

0.5/6

Un demi point pour le plan où

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CroqAnimement votre

D'ailleurs entre ça et Staline c'est la grande semaine du pet d'auteur.

*Bon tu n'as rien écrit sur Brendan et le secret de Kells*

Et bien pour ma part je me retrouve beaucoup dans la douceur et le caractère secret développé ici, il y a quelque chose qui m'a particulièrement touché dans les rapports humains tissés dans ce film, ce qui s'y brode autour des liens affectifs et l'idée de famille, ce bleu coton du quotidien... Il y a des maladresses sans doute plus que dans d'autres films de la réalisatrice, mais je le mettrai peut-être dans le désir d'atteindre une certaine proximité et d'être peut-être un peu plus accessible. Une envie de familiarité toute simple dans le style et le casting aussi, pour ceux qui aiment son univers, et qui me semble vraiment coller à cette histoire. J'y vois plus ça que de la caricature ou du vide.

4,5/6

argh, tu confirmes la b-a

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elle caricature vraiment la B.A, genre en plombant l'utilisation de la musique ou en mettant le spitch de Pocrain sur des images de manifs, insistant là dessus, alors que c'est deux moments distincts isolés dans le reste du film. Je n'y retrouve pas l'ambiance qui m'a plus. Le film est plus sociologiquement marqué que d'autre Denis sans doute, c'est un peu sa petite faiblesse, mais ça n'a pas la propension que veut faire croire la B.A. De même le côté communautaire décris, je ne le vois jamais mis en avant comme un supposé modèle, surtout quand le film montre la fin d'un fragile équilibre. Je pense que Denis est justement plus intéressé par une certaine forme de nonchalance ici, ce qui peut retarder l'envolée de chacun.

Tout à fait d'accord et agréable surprise pour ce film que je pensais zapper (jamais été totalement client de Denis et L'Intrus m'a achevé), l'enthousiasme d'une camarade m'y a poussé et elle mérite un bisou - le film est par ailleurs beaucoup plus gracieux qu'il n'y parait (genre glauquasserie banlieusarde de nuit), jusque son dernier tiers, très beau.

4.5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Et là je mets ta théorie en échec!

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Doll, it's a heartbreaking affair