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ken park



Vie quotidienne de quelques adolescents en Californie. Le film est d'une grande sobriété formelle. Dialogues réalistes, interprêtations sobres. Mais le récit nous surprend à plusieurs reprises en montrant sans fard des comportements inattendus. Diverses effusions de sang, pédophilie, masturbation, triolisme etc. Montrer des garçons en érection dans une scène de sexe, aussi joliment éclairée soit elle (la scène, pas l'érection), revient à renoncer à une carrière en salles pour le film, du moins aux Etats-Unis. Ce choix inhabituel pour un fim non pornographique fait de ken park un ovni filmique.
Même si le réalisateur en joue un peu, l'originalité du projet m'a emballé.

Personnellement, j'étais loin de me douter du contenu dans je l'ai vu. J'ai fini par le voir en diagonale... Je me demande encore comme il a fait pour être diffusé en salles. Tout est question de point de vue, mais c'est franchement pas le genre de films qui m'emballent, ne serait-ce que pour l'originialité, si d'originialité on peut parler ici.

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Larry Clark est original dans sa façon d'aborder la sexualité dans ses films. Il demande parfois à ses acteurs de se masturber ou d'avoir de véritables relations sexuelles. Sa façon de filmer le corps est loin d'être perverse à mon sens (même si ses films tournent souvent (toujours?) autour du cul...ou peut-être le cul englobant ses films), il redessine à sa manière la fusion des corps.