Forum de FilmDeCulte

The Look of Love en VO.

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Passons.



Londres, 1958, Paul Raymond ouvre le « Raymond Revue Bar », théâtre et club privé où apparaissent des femmes dénudées au grand dam de l’Angleterre conservatrice. Producteur de revues dansantes, il devient éditeur de « Men Only », magazine pour adulte qui connaît un succès instantané. Roi de Soho, il acquiert un à un les immeubles du quartier, jusqu’à devenir l’homme le plus riche du Royaume en 1992. S’il mène sa carrière avec brio, sa vie personnelle n’est pas en reste: Paul Raymond est partagé entre Jean, sa femme jalouse, Fiona, sa maîtresse et star de sa revue, et sa fille Debbie qui aimerait suivre les traces de son père.


Troisième film que je vois de Winterbottom, et je commence à me demander comment ce mec arrive à se faire financer. C'est encore une fois immanquablement chiant comme la mort, ça n'a strictement rien à dire - et du coup ça découpe n'importe comment et à tout va un univers reconstitué et sur-produit qui ne parle que pour lui-même (tout comme le genre du biopic sur son versant académique, condamné à un récit du hasard nu de toute signification) : au mieux le portrait d'une époque, donc.

Le tout s'accroche à un Steve Coogan encore une fois très investi à façonner un personnage en insistant sur ce qu'il a de plus médiocre, épousant généreusement la vulgarité du film, que le sujet excuse bien. J'imagine que de temps à autre ça se regarde, et Winterbottom, se faisant visiblement aussi chier que nous, s'occupe parfois avec de jolis effets. Mais ça n'a absolument pas le moindre intérêt - sauf que les biopics chiants, habituellement, n'ont pas cette prétention auteuriste qui fleure parfois ici.

Son film sur Guantanamo était pas mal.
Après c'est clair que c'est plus un faiseur habile qu'autre chose.

C'est le genre de mec dont le côté prolifique et touche-à-tout m'épate même si je n'ai vu presque aucun de ses films.

Je me souviens juste de Welcome to Sarajevo et surtout 24 Hour Party People que j'avais trouvé respectivement pas mal et sympa.

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J'aime beaucoup Coogan et j'avais plutôt apprécié leur avant-dernière collaboration, The Trip, clairement pas un film/série irréprochable mais ça laissait la part belle à l'improvisation. Contrairement à celui ci, qui n'a effectivement strictement rien à dire, d'une mise en scène inexistante dont on essaie de faire passer la médiocrité par un montage hyper cut, ne laissant jamais respirer les acteurs. Tout est sur une même ligne, un même rythme, ça n'implique jamais. Usant, chiant.

ah plutôt sympa the Trip