Forum de FilmDeCulte

Lou a un tas de problèmes. Des problèmes avec les femmes. Des problèmes avec la loi. Trop de meurtres commencent à s'accumuler dans la juridiction de sa petite ville du Texas. Et surtout, Lou est un tueur sadique et psycopathe. Lorsque les soupçons commencent à peser sur lui, il ne lui reste pas beaucoup de temps avant d'être démasqué...

Encore une bien belle foirade a l actif de Winterbottom qui se sert du phrase monocorde de Casey Affleck (qui n aura finalement jamais ete aussi bien dirige que dans le film de son frere) comme point d appui d un psychopathisme pervers assez gonflant, avec force blablas et peu de style, reposant surtout sur deux scenes de violence au poing sur des femmes (une sorte d equivalent de la scene d extincteur d Irreversible sur une Jessica Alba tumefiee).

1/6

Alors voit-on de la chatte et des nibs? me demande deja daron Freaky qui cherche a s echapper de bobonne... Et bien non mais beaucoup de spanking sur deux culs redoutablement identiques. Ont-ils pris le meme body double pour Alba et Hudson?

Ouais je savais déjà pour les non-scènes de cul. Lose.

Merci quand même!

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

Vous êtes choux tous les deux !

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Le film a provoqué une inflation dans l'industrie du papier-cul.
Par contre le livre est un chef-d'oeuvre de la littérature mondiale.

La richesse du livre adapté se devine aisément en voyant le film ... qui n'est malheureusement jamais riche, lui. Tout reste à la surface : Casey Affleck fait du Casey Affleck (et passées les premières minutes où on prend plaisir à le revoir, il est vite énervant), Jessica Alba fait du Jessica Alba (autrement dit, la pute), Bill Pullman fait du Bill Pullman (autrement dit, le mec un peu dérangé). La BO est une BO de film référentiel, les plans sont des plans de néo-film noir ou de western contemporain, bouffés par la vulgarité d'un certain cinéma actuel.
Le film n'est pas haïssable mais simplement raté. Jamais il ne m'a atteint, ni dans les deux scènes très violentes, absolument pathétiques, ni dans les scènes de cul, trop nombreuses et toutes interminables, Winterbottom étant incapable d'insufler de la sensualité - ou de la violence - dans ces scènes. Le film se voudrait dense (étude du petit bled du Texas majoritairement peuplé de sales gueules, et tout le blablabla habituel) et choquant mais ne reste qu'un petit film bêtement provocateur où tout ce qui est entrepris échoue systématiquement. Tout ça pour ça.
2/6

En sortant, Mme Zad me disait que grosso merdo, ça lui avait fait penser à du Gaspar Noé. Moi j'étais pas convaincu, je me disais que peut-être le point commun c'était qu'il s'agissait d'un film de connard, que c'est là que ça se rejoignait bien. À la rigueur j'aurais pu dire : Gaspar Noé imitant (affreusement mal) les Coen de No Country for old men. Et puis après réflexion, en repensant par exemple aux consternants flashes du passé, chromos publicitaires façon center parks, évidemment la perversion d'un monde d'enfant par la sexualité des adultes, la laideur de la sexualité, la morale et la culpabilité chrétiennes éminemment lourdaudes, je me suis souvenu les immondes flashes-back d'Enter the void et en effet, j'ai vu.

Film misogyne, hideux, bête, crasseux, complaisant, cynique, hypocrite (la mise en scène tourne surtout autour de la volonté d'alimenter la rubrique Petit Cochon de Première avec la Alba, sortie de son sac de congélation) choque-bourgeois, con, con, con.

(le plus douloureux c'est que Casey Affleck est toujours aussi grand acteur, qu'il incarne tellement bien son personnage que c'en devient presque un défaut supplémentaire du film, parce que ça le renforce, ça lui donne une force de frappe plus marquée encore, alors qu'on n'a pas du tout envie d'y croire, qu'on a juste envie de se barrer, on est gardé dans la salle par ce salaud de Casey! Winterbottom, je te conchie, faire découvrir le visage tout sourire de Casey Affleck, visage trop rarement vu, trop souvent on demande à CA de rester flegmatique et de ne surtout pas ouvrir la bouche pour retenir son flet de voix, dévoiler ce pan de jeu-là, rompre la figure presque stéréotypique maintenant de CA, pour les besoins de tes dégeulasseries, je suis pas prêt de te le pardonner, abruti-con)

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Honteux.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

HHHHonteux en effet

je corrige

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[quote="Zad"]En sortant, Mme Zad me disait que grosso merdo, ça lui avait fait penser à du Gaspar Noé. Moi j'étais pas convaincu, je me disais que peut-être le point commun c'était qu'il s'agissait d'un film de connard, que c'est là que ça se rejoignait bien. À la rigueur j'aurais pu dire : Gaspar Noé imitant (affreusement mal) les Coen de No Country for old men. Et puis après réflexion, en repensant par exemple aux consternants flashes du passé, chromos publicitaires façon center parks, évidemment la perversion d'un monde d'enfant par la sexualité des adultes, la laideur de la sexualité, la morale et la culpabilité chrétiennes éminemment lourdaudes, je me suis souvenu les immondes flashes-back d'Enter the void et en effet, j'ai vu.

hey allez le retour de la critique de connard !

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Le message de rageux pour la reprise de l'activité, magique... Bon sinon, Winterbottom, je pense que c'est un peu ta Némésis. Je te conseille ses films de gauche, qui donnent envie de voter UMP par opposition.