Forum de FilmDeCulte

J'ai vachement bien dormi.

Je le remate un de ces jours et je reviens en dire un peu plus (ce que j'ai vu m'a bien plu!)

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

En ben !
Mais vous avez le droit de pas aimer hein, tu me sembles sur des œufs...

Non Tom, je ne marche pas sur tes oeufs.

J'ai moins dormi cette fois, et ça m'a permis de voir les belles choses que propose ce film.
De la belle photo par-ci, avec ces cadrages malins de fenêtres, de grilles, de ces cloisons de papier nippones, et l'ouverture à la piscine.
De l'humour sympathique par là, souvent léger, sans avoir l'air d'y toucher, parfois au milieu d'une scène par ailleurs tragique (les jeunes filles qui se détournent comme un seul... homme lorsque akira le noyé est dévoilé du bas, la triste Rie qui se mouche et perd sa jupe,...).
C'est une belle évocation, par le typhon, des tourments des ados, de leurs amours non partagés, de leurs interrogations sur ce que la vie leur demande : "Qu'est-ce que je dois faire?" demande Ken, après avoir brûlé puis violenté la fille de ses pensées. C'est quoi le mode d'emploi des gonzesses? Bon courage, gamin, t'es pas sur la bonne voie.
Le huis-clos d'ados a un petit côté Breakfast club, au point qu'on se demande si le titre ne vient pas de là.
Les seuls adultes qu'on voit sont des gros cons, on comprend que l'avenir leur fasse peur, à ces jeunes. Mais justement c'est un peu univoque, et pas très exaltant.


Pas mal de bons côtés, mais globalement c'est.très.chiant, et je sais pas trop où ça va à la fin


L'autre truc qui m'a gêné c'est que c'est parfois crypto-pédophile, mais c'est peut-être culturel

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Aaaaaaaaah, bah quand même !


Le surf sur effet de mode n'est pas impossible, vu que ce film sort au Japon 3 mois après Breakfast club (que j'ai toujours pas vu, d'ailleurs).


Culturel, ben tiens, pourquoi vous avez tous voté pour cette photo ?
Ça m'a pas interrogé plus que ça... J'ai pas l'impression que ce soit le premier film à jouer de l'érotisme avec / à partir de jeunes ados (je sais pas, Les roseaux sauvages par exemple - bon, dans le Téchiné ils sont peut-être un poil plus vieux).


Pour le coup, ça fait partie des trucs qui me plaisent pas mal dans le film, cette façon de faire cohabiter des éléments absurdes, presque grotesques, avec un traitement très fin, réaliste et doucement rêveur... Ça corrobore d'ailleurs un peu l'idée selon laquelle Sōmai fait le croisement entre deux époques du cinéma japonais, comme le disait le type de la notice à l'époque de la rétro à la cinémathèque.


lol... Bon c'est vrai que jusque dans vos réactions ou lenteurs, je sens que le film laisse l'impression d'une certaine mollesse.


Pour ma part... (légers spoilers)

Il y a un truc qui à ce propos m’a frappé, et avec le recul je me rends compte que c’était déjà présent dans Sailor Suit : c’est l’avachissement général. Sur un pitch pareil, on s’attendrait à voir une stricte vie scolaire voler en éclat à cause d’une situation inédite (l’enfermement de quelques élèves dans le collège la nuit), sous le règne des éléments et des hormones. Mais en fait, dès le début, les élèves sont déjà dans ce désœuvrement un peu nauséeux. Les cours ne sont pas écoutés ni suivis, le collège est un moulin, la chaleur de l’été écrase, et déjà tout le monde est affaissé. C’est fou le nombre de fois où les personnages sont littéralement avachis, par terre, affalés, allongés, dans une sorte de langueur enfantine qui les fait se coller les uns aux autres, se chamailler mollement à coup de bras flasques ou de pieds vaguement agités…

Contre le récit attendu (celui d’une libération, d’un exutoire), on a donc un film continuellement égal, dans cette attente qui ménage parfois des moments assez hypnotiques, parfois d’autres plus ennuyeux. Les collégiens, aux parcours peu dessinés ou dramatisés (au point que les tourments philosophiques dont on parle semblent parfois artificiellement scotchés sur leurs péripéties), en arrivent limite à jouer les corps Antonioniens, immobiles et neutralisés, interrogeant du regard le monde autour d’eux. Le film n’avance finalement pas tant par le récit que par à-coups brutaux, saillies outrées semblant tout droit sortir d’un pinky sadique (le garçon torturé par 5 filles, l’acide versé dans le dos, la tentative de viol…).

Le film est donc autre chose que le teen-movie euphorique qu’il semblait promettre, celui-ci se trouvant sans cesse désamorcé par la manière languissante de Somai. Cela donne un film sans doute moins efficace que celui dont on pouvait rêver, moins narratif (et par-là même moins émouvant), mais aussi plus étrange et flottant, parfois bizarrement onirique, comme somnambule. Je trouve le film très à l’image de ses plan-séquences : observant tranquillement la situation, mais ne semblant pas toujours avoir une destination précise (ni s’en soucier), n’ayant que peu prise sur l’action et le concret des évènements. Ce qui fait que dans les passages les plus faibles, on a parfois l'impression que le film reste une note d'intention qui peine à s'incarner.

Globalement le bilan est mitigé tendance positif (et le film est difficile à cerner), avec néanmoins quelques moments qui m'ont super plu (le reggae, notamment).

Sinon, au moins deux trucs que je n’ai absolument pas compris :

Bon, bon bon...
Ben dis donc c'est un euphémisme de dire que je ne suis pas rentrée dans le film. Du coup j'ai trouvé ça mortellement chiant (en plus, pas un seul de ces abrutis de gamins qui se fait emporter par le typhon façon vache dans une tornade ou empaler par une branche qui serait passée par une fenêtre ce qui aurait faltté mes bas instincts et m'aurait captivée un peu...).
Blague à part, je ne vois pas du tout l'intérêt et le point proposé. Cela vient des personnages choisis. J'ai eu l'impression de me trouver devant une version filmée du collège fou, fou, fou tellement personne n'est net là dedans (le peu d'adultes et les enfants) ou bien carrément dans un asile psy laissé à l'abandon. Déjà là, ça n'allait pas pour moi, aucune parcelle d'identification possible.

Les situations, les dialogues, les réactions, rien ne va et rien ne fait vrai à mes yeux donc pour moi ça part direct dans le "conte". Et comme ce qui est raconté n'est intéressant qu'une dizaine de minutes dans la deuxième moitié, au mieux, ça fait léger.

Comme toi Tom :



Bref, j'aurais du choisir autre chose

Je ne sais pas si Zaphod viendra donner son avis mais tu peux nous compter tous les 2 dans ceux l'ayant vu.

Quand je pense que c'est le film qui avait soulevé le plus d'enthousiasme dans les votes !
Zadoph n'avait pas voté pour, mais je te décompte.

Il manque un "l".

Sinon, c'est bien la première fois que j'arrive pas à me motiver pour un film du ciné club. Je lance le film et je coupe après 30 secondes.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

En même temps vu les retours c'est normal que ça te démotive... Je crois pas qu'il faille en faire un drame. En fait je me dis qu'on a peut-être des visions différentes, tous, de ce à quoi sert le ciné-club. J'ai une approche presque historique pour le coup : se pencher sur un film ensemble et voir ce que donne ce pays à cette période, où ce film plus ou moins considéré par l'histoire du ciné. En gros c'est pas un souci si tout le monde déteste (même si je pensais qu'on allait tous adorer celui-là, et que je me trouve paradoxalement beaucoup moins déçu par le film que vous tous, j'ai l’impression). Mais je pige que ça puisse démotiver.

Après, je n'ai pas aimé, mais je suis contente de l'avoir vu quand même. Tous les films du ciné-club sont dans cette optique pour moi, la plupart je ne me serais pas lancée seule dans leur sélection et pourtant c'est utile de les voir pour les raisons que tu évoques. C'est comme un club de lecture ou autre, le but c'est de s'enrichir, pas de faire une sortie ciné entre potes.

Ok. Je propose du coup, pour que vous vous lâchiez sans complexe dans vos retours critiques, avec la violence la plus totale et la plus sincère, ce petit code qu'il vous suffira de rajouter à la fin de vos posts :


Comme ça je peux vous programmer des trucs super risqués sans peur de l'effet renne blanc !

Moi je ne suis pas aussi négatif.
Globalement je suis dubitatif sur l'intérêt du film, j'ai du mal à suivre l'intrigue parfois.
La mauvaise qualité de la vidéo ne rend pas évident la reconnaissance des personnages non plus... surtout quand ils sont cadrés de loin. Et vu qu'ils sont quasi tous habillés pareil ça n'aide pas non plus.
Genre le garçon qui se couche dans l'eau je ne saurais dire si c'est le calme ou le taré (ça n'a pas une importance phénoménale de toutes façons).

Mais de temps en temps, la réalisation réussit à rendre les scènes intéressantes. Il y a une façon de filmer, avec des plans séquences souvent assez distants, une caméra mobile, qui réussit à rendre certaines scènes quasi hypnotiques (je dis quasi parce que faut pas pousser non plus ).
Je pense qu'avec une bonne copie, et vu au cinéma, j'aurais pu plus aimer le film que ce que je l'ai aimé là.

Bref au final je n'ai pas compris grand chose au film mais ça reste plutôt une bonne expérience

C'est un peu comme aller voir un film inconnu à la cinémathèque (l'inconfort des sièges en moins).
Parfois c'est chiant mais c'est rarement inintéressant, parfois tu tombes sur des trucs géniaux (comme probablement le prochain film du ciné club ).

Bon, j'ai vu la première demi-heure avant d'être interrompu.
Ca se tient plutôt bien pour le moment, je vous trouve quand même vachement sévères, même si effectivement, le sens du rythme n'est pas le point fort de Somai.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Evidemment qu'on est sévères, on se l'est tapé en entier, nous, le film!

Alors, si les castors, les rennes, et toute la création pouvaient se sortir les pattes du cul et voir, puis commenter le film, on pourrait avancer vers de nouveaux horizons. Ca nous changera peut-être de ce film sympathique mais inégal, et pour tout dire un peu casse-gonades.




(et j'adore aussi les mammifères, mais tout dépend de la cuisson. Ceci est une authentique menace, je perds complètement le contrôle)

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-I failed.
-Good. Now go fail again.