Forum de FilmDeCulte

Oui mais au fil du film, il arrive à donner un peu de matière à ces personnages derrière ces archétypes. Au niveau des facilités, le moments où les ados sont défoncés à la marijuana est assez désespérant (et nul).

J'ai l'impression que c'est quand-même un film plus reconnu pour l'influence qu'il a eu sur le teen movie ricain que pour ses qualités propres.

Moi, de Hughes, c'est Weird Science que j'ai coupé au bout de 20 minutes. Breakfast Club, j'avais trouvé ça sympatoche, sans plus. Par contre, j'aime beaucoup 16 Candles.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Il est sur Mubi ? Je l'ai justement revu y'a trois jours et je me suis relu le topic ce matin !

J'étais un peu surpris de lire ces retours dithyrambiques également, je suis plus dans la team 4/6.

Oui pour Mubi.

Moi je l'ai regardé en entier mais ouais, c'est totalement surfait et artificiel comme film. Tout y est schématique, chaque personnage suivant docilement le programme du scénario auquel ils sont destinés. C'est assez horripilant.

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N'écoutez pas Film Freak

Ferris Bueller's Day Off est encore pire dans mon souvenir.

Je voulais le voir mais ce film-ci m'a refroidi. Le seul autre de ses films que j'ai vu c'est Un ticket pour deux que je n'ai pas aimé non-plus malgré son chouette casting, parce que j'avais trouvé ça trop écrit...

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N'écoutez pas Film Freak

Mes préférés sont ceux qu'il n'a pas réalisés, à savoir Pretty in Pink et Some Kind of Wonderful.
Ferris Bueller, au sujet duquel je pensais qu'il y avait un consensus, n'est pas qu'un feel good movie tire son intérêt de l'attention qu'il porte à son second rôle, ou side-kick. Disons qu'il faut envisager le film doit s'envisager de son point de vue, de même que Pretty in Pink n'adopte pas vraiment le point de vue de son héroïne.

Bon ben pas rentré dedans, mais tant mieux, je suis un peu vieux pour ça, et le genre m'a été donné par sa déconstruction (Donnie Darko, voire les Beaux Gosses et Steak ou le film de Noémie Lvovsky - ou Elephant voire Will Hunting). Ceci dit la photo et le grain de l'image sont superbes, bizarrement froids et réaliste, presque ceux des Godard des années 80.
Anecdote 1 : Ally Sheedy avait 22 berges, ouf j'ai le droit de la trouver mignonne (mais mauvaise actrice enfin bon je le vois mal à la place de Kate Blanchett en train de disserter sur Mahler et/ou de faire du tourisme sexuel dans Tàr - même lumière grise et sens des lieux collectif, institutionnel, incarnant le pouvoir mais fonctionnant comme des cocons paradoxaux et protégés de la vieillesse dans ce film ceci dit)

Et la deux : Anthony Michael Hall a viré pro-Trump (en mode ce milieu de gauche me blackliste - à part Kevin Smith). Je me demande si la caractérisation de son personnage, souffre-douleur à la recherche d'une figure paternelle (c'est Hughes qui joue don père-sévère, à la vieille Chrysler de pauvre, quand il prête sa BM série 6 à celui de Molly Ringwald) et d'un peu d'écoute, n'a pas préparé le terrain (être de droite c'est rester à l'intérieur du film trop longtemps).