Forum de FilmDeCulte

Lázaro et Tristán, jumeaux, font partie d’un programme militaire qui vise à former les meilleurs astronautes de demain. Leur mère a tout sacrifié pour les porter vers cet objectif. Mais leur rêve se brise et la cellule familiale explose lorsque Tristán est contaminé par un résidu toxique qui le transforme physiquement et mentalement…

J'ai découvert l'existence du film en voyant une affiche dans le métro et ma femme qui l'avait vu à Gérardmer m'a encouragé à le voir, me disant que je pourrais aimer.

Je ne savais RIEN du film. Pas même le synopsis ci-dessus. Je n'avais comme info que l'affiche, vaguement intrigante, et donc son passage dans plusieurs festivals de films fantastiques.

Dans un premier temps, j'ai vraiment été séduit.
Ce premier plan (dans quel but s'entraînent-ils?), cette BO de SebastiAn, cet univers temporellement ambigu (sommes-nous dans le futur? sommes-nous dans un pur film de SF?) et intéressant (une école de formation d'astronautes), il y a une ambiance prenante et en même temps un naturel certain dans la caractérisation de ces deux frères, instantanément attachants.

Tout l'exposition est donc franchement prometteuse et je me suis surpris à trouver ça vraiment très bien...

...la chute n'en fut que plus dure même si elle s'est faite graduellement.

En gros, à partir de l'élément déclencheur, ça devient de moins en moins bien.
Le film fantastique auquel je m'attendais accouche d'un drame relativement lambda sur un mec et son frère handicapé, avec les scènes attendues et une fin à la fois cliché et peu crédible.

Cela dit, il s'agit du premier long métrage de fiction d'Edouard Salier (que je découvre être le réalisateur du court métrage Flesh dont j'avais entendu parler à sa sortie mais qui est surtout clippeur et réal de séries Netflix) et je verrai les suivants.

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Comme ça, on pense direct à Gattaca.

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I think we're gonna need a helmet.

J'y ai beaucoup pensé aussi. C'est un peu la version franco-brouillonne.

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J’irai, même si le temps que je rentre il passera genre aux Halles seulement donc no way.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste