Forum de FilmDeCulte

C'est rude et austère le 4/3 ?

C'est moins classieux que du 16/9 non?

Je trouve pas, non. Et puis austère... voilà quoi. Le grain, le rendu des couleurs, la façon de filmer, ça peut rendre austère, le format bof.

Le 4/3 c'est austère sur un écran 16/9 en tous cas.

Pas pu attendre les sous-titres. J'ai été jusqu'à l'épisode 9, qui comme tous les avant-derniers épisodes de saison est déchirant, peut-être encore plus que d'habitude. Gros gros coup d'accélérateur sur cette fin de saison là.

Après, final de de 93 minutes et The Wire c'est fini ! POUR TOUJOURS

Putain, mais qu'est-ce qu'on va devenir !

Remarque plus objectives : on sent un petit peu que le credo de la saison "Do more with less", est aussi un grief des auteurs contre la chaîne. Si cette saison est plus courte, c'est qu'il n'ont pas eu le choix. Du coup l'intrigue des journalistes, tous des nouveaux personnages, apparaît plus superficielle.

Enfin après, y'a encore du monde pour tenter mollement de se convaincre que Lost a de l'intérêt ; lol, mais LOL.

The Wire n'a pas d'équivalant c'est clair, mais TBA et moi, sommes la preuve vivante qu'on peut aimer les deux...

Chaipas, j'ai jamais regardé. Sauf une fois, j'étais bourré.

...et avec une peluche, c'est ça?

Je viens de pleurer comme un gosse.

C'est fini.

Passée l'émotion du sacro-saint montage musical final, il faut néanmoins l'admettre cette saison est la plus faible.

Une solution facile et un rien hypocrite serait de mettre ça sur la dos de la chaîne qui a limité le nombre d'épisodes à 10 obligeant les auteurs à élaguer leur conclusion et peut-être rompre l'équilibre miraculeux qu'ils avaient mis en place auparavant. Y'a de ça, mais pas que.

L'intrigue des journalistes apparaît définitivement comme accessoire et plutôt cliché. Peut-être que ça fait partie du propos malgré tout : les journalistes passent surtout leur temps dans leur bureau et la plupart de ce qui se passe en bas dans la rue leur échappe complètement.

Mais les détails qui font mal surtout, sont dans les conclusions sur les personnages. Pour des auteurs qui avaient avaient placé la cohérence au sommet de toutes leurs valeurs morales, on se retrouve avec pas mal de clichés et de fins assez mal amenées.


Ca reste la meilleure série du monde, me faites pas dire le contraire, mais j'attendais mieux, trop peut-être et bon depuis le temps c'est vrai qu'on commence à un peu trop piger comment ça fonctionne.

Je me demande comment une série aussi souvent qualifiée d'exceptionnelle a pu avoir des taux d'audience aussi décevants. Mais ça donne envie d'y jeter un oeil.


saison 3 épisode 12

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Tennis de Table Bordeaux

rotary dans toute sa splendeur.

Mon historique avec cette série est assez particulière...ou pas en fait.

Comme nombre de séries en retard que je ratrappe, j'en connais déjà un peu avant de m'y mettre...pour celle-ci, je me rappelle avoir checké autrefois les différentes séries HBO en cours, vu qu'elles sont généralement très bonnes, et j'ai constaté alors l'existence de The Wire (en cours de première ou deuxième saison), avec Dominic West, cet inconnu que j'avais repéré dans un film pourri avec Mark Wahlberg y a plusieurs années, me promettant de la mater un de ces quatre, après avoir ratrappé Rome et Deadwood.

Bon, j'ai toujours pas vu la 2e saison de Rome ni les 3 saisons de Deadwood mais suite à nooooooombre de potes me faisant l'éloge de cette série et ayant enfin réussi à me les faire prêter, j'ai entamé le visionnage la semaine dernière.

Et putain, j'ai tout de suite accroché.
The Xcapist me disait "ok si t'es déjà à fond sur la première saison, tu vas juste prendre ton pied avec la suite, ça va en se bonifiant". J'ai hâte.

En l'état, avec seulement 6 épisodes de maté pour le moment, je trouve ça assez remarquable dans l'écriture.
Ca paraît tout simple comme ça, je sais pas, mais la manière dont ils gèrent en une heure tous ces persos...je sais pas comment ils font. La caractérisation est exemplaire, ils sont TOUS vivants, ils sont TOUS attchants. Même le sous-fifre du sous-fifre des dealers a une consistance, il existe. Et le tout sans jamais tomber dans le didactisme, la surexposition par les dialogues, etc.

La série parvient à être à la fois plot-driven et character-driven...c'est peut-être la série HBO la plus feuilletonnante que j'ai vu...les épisodes font pas du tout loners, en fait ça ressemble davantage à une mini-série (pour le moment en tout cas).
T'as envie de revenir pour voir comment l'enquête avance (j'aore d'ailleurs aussi la manière dont le scénario s'attarde sur toute cette bureaucratie au sein de la police, un aspect très rarement évoqué dans le genre en fin de compte), t'as envie de revenir pour voir la relation entre McNulty et Daniels.

Avant même d'entamer la série, j'avais découvert (un peu tardivement) Idris Elba dans RocknRolla et je lui avais trouvé un charisme impressionnant, juste sa stature, son expression...
Et pusi j'ai découvert le nom de son perso. Stringer Bell.
Putain ils ont vraiment un talent outre-Atlantique pour te trouver des noms qui ont l'air de rien et qui en fait claquent. Stringer Bell, ça TUE comme nom de perso. Moi j'aimerai m'appeler Stringer Bell putain.

Donc en gros, j'étais déjà fan du perso avant même de commencer à mater la série.
Et je suis encore plus fan maintenant.
Ils sont tous bons de toute façon...j'adore Freamon aussi (sans doute le plus "cinématique" dans sa caractérisation, avec son hobby de modéliste là), Bubbles, etc.

Je voulais attendre d'avoir fini au moins la saison 1 avant d'en parler mais bon, j'ai tellement kiffé que j'ai pas pu attendre.
Une vraie surprise, parce que les séries HBO ont un rythm et une ambiance parfois difficile d'accès mais ici, après un pilote un peu zarbi, tout est d'une fluidité impec.
La mise en scène me paraît plus classique que certaines autre séries du genre mais c'est pas forcément un mal de revenir à une forme conventionnelle (mais non moins adéquate et léchée) après une décennie de filmage à la NYPD Blue.

Je vais la DEVORER cette série.

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PS : par contre, ça faisait longtemps que j'avais pas vu un générique aussi banal. On se croirait revenu en 1997. Il est super long en plus... HBO m'avait habitué à mieux à ce niveau.

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That's good police show.