Tonton a écrit:
Film Freak a écrit:
Art Core a écrit:
Je m'y suis mis aussi, j'ai vu que le premier épisode et je dois dire que j'ai été assez refroidi par l'approche. Bien sûr l'écriture est brillante mais il y a un regard sur la politique qui me semble déjà bien démagogique. Le président arrive à la fin du premier épisode et montre qui c'est le patron en trois phrases bien senties, s'apitoie sur le sort de migrants cubains et se met immédiatement au boulot.
On parlait récemment de la glorification de la royauté dans The Crown mais là c'est carrément de l'héroïsation. Alors je vais pas juger une série de 155 épisodes (:shock:) sur son pilote et je doute pas que la suite est sans doute plus nuancée mais ça m'a clairement pas emballé plus que ça malgré encore une fois l'écriture immédiatement étourdissante. Et je trouve que ça a déjà pas mal vieilli en fait (la musique horrible).
Art Core a tout dit de la MERDE.
Il n'y a pas héroïsation mais idéalisme. Et ces idéaux sont souvent mis à mal, et les persos échouent régulièrement. You'll see.
Il faut reconnaître que cet idéalisme peut dérouter quand on s'attend à une série "réaliste". Mais il faut en fait autant apprécier l'idéalisme de The West Wing que le cynisme d'un House Of Cards.
Oui mais comme le rappelle FF, les héros de The West Wing, certes remplis de bonnes intentions, se fracassent le crâne en permanence contre la complexité du réel et contre leurs propres limites. On peut en sortir bien plus triste et désabusé que de House of Cards : avec une telles dream team, ce qui est accompli in fine paraît bien maigre.
(Et je pense que la fonction publique, même française, est pleine de conseillers municipaux, maires, députés et sénateurs qui font très scrupuleusement leur boulot et cherchent sincèrement à faire avancer le schmilblick, fusse avec des réponses qui ne sont pas les miennes)(mais, par définition, ce ne sont pas forcément ceux qui se précipitent sur les micros et les honneurs)
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